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Home»A la Une»Les investitures ont été les premiers éléments constitutifs de la défaite de BBY aux locales
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Les investitures ont été les premiers éléments constitutifs de la défaite de BBY aux locales

By Dakar Matin2 février 2022Aucun commentaire
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Une dizaine de jours après les élections, le ministre Abdoul Aziz Tall livre les enseignements qu’il tire des résultats sortis des urnes

Une dizaine de jours après les élections locales, le Ministre Abdoul Aziz Tall livre les enseignements qu’il tire des résultats sortis des urnes. De son analyse, il ressort que la perte de certaines localités sonne comme un sérieux avertissement à la majorité par rapport aux prochaines échéances. Quant à l’opposition, elle doit, à travers la gestion des circonscriptions remportées, relever le défi du passage promis aux populations d’une alternance à une alternative pour mieux aborder les législatives à venir. Entretien

Monsieur le ministre, les élections locales viennent de se terminer avec les résultats que l’on connaît. Quelle lecture en avez-vous ?

Je pense d’abord qu’il faut se féliciter du déroulement effectif de ces Locales qui, faut-il le rappeler, auraient dû se tenir depuis 2019, après donc plusieurs reports dont les motivations ont été diversement appréciées. Se féliciter également du déroulement normal du scrutin avant et durant le jour du vote, même si quelques incidents, sans gravité majeure, ont été notés çà et là.

Avez-vous été surpris par les résultats ?

A vrai dire, non. Je m’attendais un peu à la même configuration des résultats tels que livrés par les urnes. A savoir qu’au niveau des grandes villes comme Dakar, Diourbel, Ziguinchor, Kaolack, Rufisque, les Parcelles assainies, Guédiawaye, Tivaouane, Thiès et Touba notamment, une victoire de la majorité présidentielle m’aurait surpris.

Comment expliquer ces revers de la majorité présidentielle dans ces localités?

A mon avis, les investitures ont constitué les premiers éléments constitutifs de cette défaite. En effet, la décision de conserver à quelques exceptions près tous les maires sortants aura été une grosse erreur. Face à l’usure du temps, à l’incapacité pour certains maires sortants de ces localités d’honorer leurs engagements et de satisfaire les promesses faites durant leur mandat, il leur serait difficile de retourner vers leurs électeurs et de leur tenir d’autres promesses, alors que celles déjà formulées n´ont été mises en œuvre que partiellement et même quelquefois pas du tout. Ceux-là, les populations les attendaient de pied ferme pour les sanctionner. Et c’est ce qui est arrivé dans certaines localités où les candidats embourbés dans «  leur admirable désinvolture  » et investis sans consensus, ont été battus à plate couture.

Oui, mais l´on a constaté que dans certaines zones comme à la Médina, à Castors, Yeumbeul , Grand yoff et Yoff, des cadres du pouvoir dont certains n’ont jamais participé à un scrutin en tant que candidat à la mairie, ont été battus. Comment expliquez-vous cette débâcle ?

Pour dire vrai, c’est là où j’ai eu le moins de surprise quant aux résultats du vote.

Pourquoi ?

Pour la première fois, le choix des maires et présidents de Conseil départemental s’est fait au suffrage universel direct, or, on dit bien souvent qu’une élection est la rencontre entre une personne et les populations de la localité dont les suffrages sont brigués. Mais une telle jonction ne s’improvise pas à la veille d’une élection. Elle doit avoir un passé, un vécu avec ces populations, solidement incrustées dans les traditions et valeurs sociologiques du milieu. Ces candidats malheureux ont-ils suivi tout ce long processus d’intégration dans le corps social de leur électorat avant de venir solliciter leurs voix ? Rien n’est moins sûr, dès lors que le critère de choix qui semble avoir été déterminant dans leur investiture, repose apparemment sur le fait qu’ils sont cadres, qu’ils occupent de hautes responsabilités au niveau de l’Etat ou ses démembrements et qu’ils disposent de suffisamment de moyens à la fois matériels et financiers à même d’entretenir une clientèle politique, le temps d’une élection. La greffe n’a pas tenu, pas plus qu’on n’aurait échoué à vouloir greffer des prunes sur des cocotiers. On ne s’improvise pas leader politique par le simple biais d’une fonction quelle que puisse être son importance, encore moins parce que l’on dispose de substantielles ressources financières. On le devient au fur et à mesure que l’on fréquente les populations et que l’on crée une relation de confiance fusionnelle, affective avec elles.

Pourtant, ces candidats ont suffisamment investi en termes de moyens matériels et financiers au cours de cette campagne au bénéfice de leur électorat.

De plus en plus, les populations considèrent que ces investissements opérés par les candidats, surtout issus des services de l’Etat, leur reviennent de droit d’une certaine manière. Il n’est pas rare d’entendre leurs adversaires dire aux populations de prendre toute somme qui leur est offerte, prétextant que c’est de l’argent public qui appartient aux contribuables sénégalais, et qu’après, libre à chacun de voter selon sa conscience. L’allusion est claire ici que ces candidats « fortunés » se servent des ressources publiques pour mener leur campagne. Force est de reconnaître que dans certains cas, il n’y a aucune corrélation entre l’étalage des moyens matériels et financiers mis en œuvre en temps de campagne, et les revenus supposés des candidats indexés. D’où les soupçons portés par leurs adversaires et une certaine opinion à leur égard.

Au-delà des effets de surprise, avez-vous d’autres éléments d’analyse ?

Certainement ! A côté de ces défaites symboliques de BBY, il y a les victoires traditionnelles obtenues dans les communes rurales et certaines grandes villes, notamment à St-Louis, Dagana, Richard-Toll et bien sûr le Fouta dont les résultats sont sans grande surprise. Cette campagne électorale a aussi révélé une réelle vacuité du discours politique en termes d’offre programmatique, généralement réduite à de belles promesses plus ou moins difficiles à tenir. A cela, il convient d’ajouter les effets pernicieux de la transhumance observés à Thiès et aux Parcelles assainies, pour ne pas nommer les « cas » des anciens « maîtres » de ces deux localités. Cette situation traduit nettement que la transhumance est loin de générer une arithmétique électorale. Bien au contraire. Dans la même logique, les moyens financiers ne peuvent, loin s’en faut, garantir l’acquisition du vote citoyen ! La défaite de Dakar pourrait être aussi analysée sous l’angle des dures épreuves subies par l’ancien maire de la capitale. De ce point de vue, la victoire de son équipe apparaît comme le « verdict » des dakarois sur l’affaire de la caisse d’avance, et le désir de ces derniers de le réhabiliter, considérant qu’il n’a été qu’une simple victime d’un règlement de compte politique. Le fait que le nouveau Maire élu de la capitale lui dédie sa victoire est loin d’être un acte anodin de courtoisie protocolaire.

A votre avis qu’elle devrait être l’attitude du Chef de l’Etat, au vu de ces résultats ?

Si son attitude doit obéir à la même logique que celle qui avait prévalu à la suite des Locales de 2014, avec la sanction de tous les perdants, avertis bien avant les élections, il va de soi qu’il risque d’y avoir une cascade de départs. Mais là, les contextes sont très différents. Nous sommes à quelques mois des Législatives, si celles-ci seront effectivement tenues à la période indiquée. Il lui faudra donc faire preuve de beaucoup de lucidité politique, en évitant au maximum des sanctions à grande échelle qui pourraient déboucher sur une vague de frustrations supplémentaires entraînant une réorganisation plus soutenue et/ ou une opposition ouverte ou plus ou moins feutrée au sein de ses propres partisans. En conséquence, Il serait plus judicieux pour lui, à mon sens  d’apprécier la présente situation au cas par cas. Au demeurant, faut-il le rappeler, certains ont perdu, tout en gardant intact leur bassin électoral qui pourrait servir aux prochaines échéances.

Pour en revenir aux élus locaux de l’opposition, à votre avis qu’elle devrait être leur attitude ?

Nombreux sont, parmi les nouveaux élus, des novices en matière de gouvernance publique. Leur engagement à gérer autrement est un défi majeur qu’ils doivent relever. Aucune erreur ne leur sera tolérée par les populations qui ont porté leur confiance en eux, et qui sont impatientes de les voir traduire en actes leurs promesses de passer d’une Alternance à une Alternative en matière de gouvernance. Mais ils devront aussi tenir compte d’une autre réalité qui ne tardera pas à se manifester, à savoir que le pouvoir central ne leur fera aucun cadeau dans le cadre de la collaboration institutionnelle qu’ils sont appelés à entretenir, et cela en dépit des déclarations de principe et des assurances qui leur seront données dans ce sens. Une transition réussie de la part de ces nouveaux maires d’ici les élections législatives, ouvrira pour leur coalition, à n’en pas douter, un large boulevard leur permettant de se lancer à l’assaut d’une Assemblée nationale, dont l’image est aujourd’hui fortement écornée par une série de scandales qui sont loin de connaître leur épilogue Gageons simplement que le jeu démocratique va se dérouler dans la sérénité que commandent le respect des lois de la République et le sens des responsabilités pour le bonheur exclusif des populations.

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