Close Menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • PASTEF : Ayib Daffé rappelle les modalités d’adhésion et annonce une reprise prochaine des cartes de membre
  • Après la gifle face au Brésil, le Sénégal à la relance contre le Kenya
  • Me Abdoulaye Tine, PCA de SOGEPA-SN : « Non, Diomaye-Président n’est pas en crise ».
  • COP30 : La culture, miroir des ravages écologiques
  • SOMIVA – Enquête Douanière : Plus de 580 000 tonnes de phosphates non déclarées sur la période 2015-2021
  • Disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou : « une personne a été inculpée, mais c’est insuffisant », révèle Seydi Gassama
  • Disparition de Didier Badji : sa belle-sœur pointe du doigt le Général Moussa Fall et le Procureur Amadou Diouf
  • Touba : Pape Diop, chauffeur du légendaire «bus de Yarakh», décède dans la nuit du samedi au dimanche
  • 546 magistrats pour 18 millions d’habitants : Cheikh Ba alerte sur une justice submergée
  • Notation du Sénégal en baisse à « CCC+ »: quatre leviers majeurs pour inverser la tendance
  • Meeting à Guédiawaye: Anta Babacar Ngom appelle l’opposition à faire bloc
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Sommet France-Afrique : les raisons vicieuses d’une rencontre
A la Une

Sommet France-Afrique : les raisons vicieuses d’une rencontre

By Dakar Matin9 octobre 2021Aucun commentaire
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Le président français Emmanuel Macron savait déjà ce qui l’attendait en conviant une partie des sociétés civiles africaines à Montpellier. Ce n’est évidemment pas ce qu’il allait entendre qui l’intéressait, mais bien le message qu’il voulait faire passer.
Le Président français a plusieurs fois montré l’attention particulière qu’il porte aux revendications et préoccupations portées par la jeunesse africaine. Un réflexe historique de la France qui s’est manifesté lors de la décolonisation quand il fallait s’empresser de donner l’indépendance à certaines colonies quand d’autres commençaient à la réclamer par les armes. Une nouvelle stratégie de néo colonisation s’en était suivie après ce retrait stratégique.
Face à l’Afrique, la volonté d’identifier le noeud de la contestation et de la maîtriser a été toujours la démarche du Président Macron qui n’a jamais hésité à contourner les chefs d’Etat africains.
Pour prendre la décision historique de renoncer au franc CFA, le Président Macron n’avait pas évoqué une entente avec les chefs d’Etat africain à la tête de pays souverains. La raison invoquée a été plutôt une revendication de la jeunesse africaine.
«C’est en entendant votre jeunesse que j’ai voulu engager cette réforme, assurait Emmanuel Macron à Abidjan le 21 décembre 2019. Le franc CFA cristallise de nombreuses critiques et de nombreux débats sur la France en Afrique. J’ai entendu les critiques, je vois votre jeunesse qui nous reproche de continuer une relation qu’elle juge postcoloniale. Donc rompons les amarres.»
Le Président français se prend pour un chef d’Etat face à son peuple, le peuple africain. Il ne lui restait plus qu’à prononcer le fameux slogan du Général de Gaulle le 4 juin 1958 à Alger, «Je vous ai compris !», s’adressant ainsi aux populations d’une colonie de la France.
Les jeunes Africains face au Prèsident Macron ont été véridiques et directs. Ils ont aussi été pertinents. Ils n’ont pas déçu les attentes. L’évidence s’est manifestée.
Cependant, ils n’ont pas dit ce qui n’avait pas été dit auparavant et même face à un chef d’Etat français, parfois de la part de chefs d’Etat africains.
«Nous ne pouvons plus continuer à mener dans nos pays, dans nos régions, dans notre continent une politique sur la base de l’aide de l’Occident, de l’Europe, de l’Union européenne ou encore de la France. Cela n’a pas marché, ça ne marche pas et ça ne marchera pas», disait le Président ghanéen, Nana AKUFO-ADDO devant le Président Macron. Ce que certains jeunes ont repris devant Macron.
D’autres chefs d’Etat africains ont eu à prendre leur courage à deux mains pour exprimer les préoccupations des peuples africains. Et ceci depuis plusieurs années.
Cela n’a pas changé grand chose. La relation dominant-dominé a toujours été maintenue malgré tout. Elle est juste désormais intelligemment encadrée en prenant en compte tous les facteurs pouvant concourir à sa destruction.
La France est à l’heure des initiatives au moment où les chefs d’Etat africains peinent à se retrouver autour de l’essentiel. La division sur la monnaie unique en est un exemple patent sans compter les difficultés à parler d’une seule voix sur des questions importantes qui interpellent le monde.
De par leurs attitudes, l’Afrique est ainsi perçue comme un grand marché à exploiter et non comme une entité homogène qui participe dignement aux rendez-vous du donner et du recevoir.
Les chefs d’Etat africains sont aujourd’hui de plus en plus contournés par la France.
Si certains sont des béni-oui-oui, donc des «acquis» pour la France, d’autres doivent être mis en concurrence avec leur propre société civile à qui on attribue la médaille française de la légitimité.
Donner le nom d’une rencontre entre un président de la République français et un groupe de la société civile africaine «Sommet France-Afrique» est une faute diplomatique que les chefs d’Etat africains doivent dénoncer. La société civile qui ne jouit pas d’une légitimité des urnes représentent ainsi l’Afrique au moment où la France est représenté par son Président légitimement élu. C’est un signe d’irrespect notoire au peuple africain.
Macron aurait dû envoyer Zemmour à sa place. On aurait pu ressortir et discuter des vrais ressentiments des deux peuples.
L’évolution de la démocratie dans nos pays doit pouvoir se faire sans l’intervention de la France. Ceux qui doivent nous représenter et parler en notre nom doivent être choisis par nous-mêmes et non par un Président français.
Les processus de choix s’amélioreront avec les luttes démocratiques internes que mèneront nos peuples en toute responsabilité et en toute indépendance.
La France est un partenaire parfois privilégié de l’Afrique mais la souveraineté des pays africains ne doit en aucun cas s’exprimer en partenariat avec les chefs d’Etat français.
Thierno Bocoum
Président du mouvement AGIR

Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

PASTEF : Ayib Daffé rappelle les modalités d’adhésion et annonce une reprise prochaine des cartes de membre

18 novembre 2025

Après la gifle face au Brésil, le Sénégal à la relance contre le Kenya

18 novembre 2025

Me Abdoulaye Tine, PCA de SOGEPA-SN : « Non, Diomaye-Président n’est pas en crise ».

17 novembre 2025

COP30 : La culture, miroir des ravages écologiques

17 novembre 2025

Disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou : « une personne a été inculpée, mais c’est insuffisant », révèle Seydi Gassama

17 novembre 2025

Disparition de Didier Badji : sa belle-sœur pointe du doigt le Général Moussa Fall et le Procureur Amadou Diouf

17 novembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020

La Cédéao donne jusqu’au 15 septembre à la junte malienne pour désigner un président et un Premier ministre de transition civils

7 septembre 2020

Tivaouane : L’ancien maire El hadji Malick Diop placé sous mandat de dépôt

7 septembre 2020

Thierno Lo : «ces inondations ne sont pas imputables au président Sall »

7 septembre 2020

Inondations: Macky convoque une réunion d’urgence au Palais

8 septembre 2020

Guinée Bissau : La Cour suprême considère « non fondé » le recours de DSP.

8 septembre 2020

« Talatay Orange » : Y’en a marre remet ça ce mardi à 11h

8 septembre 2020

Aly Ngouille Ndiaye sur le déroulement du plan Orsec : «nous sommes dans une phase exceptionnelle, qui demande certes des efforts en matière de financement»

8 septembre 2020
Ne ratez pas!
A la Une

PASTEF : Ayib Daffé rappelle les modalités d’adhésion et annonce une reprise prochaine des cartes de membre

By Dakar Matin18 novembre 2025

Dans une communication officielle publiée ce lundi, le Secrétariat général de PASTEF–Les Patriotes a tenu…

Après la gifle face au Brésil, le Sénégal à la relance contre le Kenya

18 novembre 2025

Me Abdoulaye Tine, PCA de SOGEPA-SN : « Non, Diomaye-Président n’est pas en crise ».

17 novembre 2025

COP30 : La culture, miroir des ravages écologiques

17 novembre 2025

SOMIVA – Enquête Douanière : Plus de 580 000 tonnes de phosphates non déclarées sur la période 2015-2021

17 novembre 2025

Disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou : « une personne a été inculpée, mais c’est insuffisant », révèle Seydi Gassama

17 novembre 2025

Disparition de Didier Badji : sa belle-sœur pointe du doigt le Général Moussa Fall et le Procureur Amadou Diouf

17 novembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

PASTEF : Ayib Daffé rappelle les modalités d’adhésion et annonce une reprise prochaine des cartes de membre

18 novembre 2025

Après la gifle face au Brésil, le Sénégal à la relance contre le Kenya

18 novembre 2025

Me Abdoulaye Tine, PCA de SOGEPA-SN : « Non, Diomaye-Président n’est pas en crise ».

17 novembre 2025

COP30 : La culture, miroir des ravages écologiques

17 novembre 2025
Les articles populaires

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

pixel