Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Affaire Lat Diop : ses avocats dénoncent un « scandale judiciaire » et une manipulation
  • Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM
  • Transport ferroviaire : la fréquence des trains du TER passe à 10 minutes entre Dakar et Diamniadio
  • Assemblée nationale : Amadou Mbaye Dia, suppléant d’Amadou Bâ, officiellement installé
  • Sénégal : un diaspora bond pour impliquer les ressortissants à l’étranger dans le financement du développement
  • POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les dessous de l’affaire Waly
  • Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »
  • Le pari de l’État pour impliquer ses ressortissants dans le financement public
  • Assemblée nationale : un triptyque de réformes pour doper l’investissement et élargir la base fiscale
  • Moustapha Diakhaté, symbole sénégalais du MMA en pleine ascension
  • Justice : Aliou Sall, le frère de l’ex-président Macky Sall, dans le collimateur du parquet financier
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Société»Péril sur les Niayes
Société

Péril sur les Niayes

Par Dakar Matin5 juin 2021Aucun commentaire269 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

A cause d’une urbanisation galopante, l’eau devient de plus en plus rare dans les Niayes et dans le département de Rufisque, menaçant l’agriculture familiale, dans ce bastion de l’horticulture au Sénégal

A cause d’une urbanisation galopante, l’eau devient de plus en plus rare dans les Niayes et dans le département de Rufisque, menaçant l’agriculture familiale, dans ce bastion de l’horticulture au Sénégal. C’était l’objet, le 1er juin dernier, des dialogues Cicodev autour de la politique de l’eau productive dans les Niayes.

Le grenier se vide. A cause de la raréfaction de l’eau et du foncier, ils sont nombreux les maraichers, établis dans la zone des Niayes, à abandonner leur activité principale. Laquelle, pendant longtemps, a constitué leur principale source de revenus. Pour renverser cette tendance, particulièrement dans le département de Rufisque, l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement a mobilisé, hier, les acteurs, publics comme privés, dans le cadre de la restitution, à travers les Dialogues Cicodev, d’une étude relative à la problématique de l’eau productive. Pour le directeur exécutif de l’organisation, l’enjeu fondamental de cette étude, c’est de trouver le juste équilibre entre le développement industriel et la vocation agricole de la zone.

Amadou Kanouté : ‘’Il est fondamental d’avoir une politique claire en matière de gestion de l’eau pour répondre de façon adéquate aux usages multiples de cette ressource par les populations. C’est justement l’objet de ces présents travaux qui permettent de réunir toutes les parties prenantes, d’échanger et de trouver des solutions consensuelles qui vont servir de bréviaire dans le cadre du plaidoyer’’.

L’eau se raréfie dans le département de Rufisque

Chez les ruraux, les propos sont unanimes. L’eau se raréfie de plus en plus dans le département de Rufisque qui concentre l’essentiel des terres agricoles de Dakar, avec sa superficie représentant 2/3 de la région. Agé de plus de 70 ans, Ddoudou Diop revient sur la lancinante question de la disponibilité et de l’accessibilité de l’eau dans la zone des Niayes. Il peste : ‘’Nous sommes fatigués. Avant, l’eau était juste à la surface. Par la suite, on a commencé à avoir des puits en ciment pour y accéder, mais, il suffisait de creuser entre 4 et 6 mètres. Mais de nos jours, on peut creuser jusqu’à 16 mètres sans trouver de l’eau. Ceux qui ont les moyens arrivent à mettre en place des forages, mais pour les petits producteurs des périmètres familiaux, c’est impossible. C’est une situation difficile et il faut y remédier’’.

Selon le sexagénaire qui vient de Mbawane dans la commune de Cayar, beaucoup d’agriculteurs ont ainsi abandonné leurs champs pour s’adonner à d’autres activités, à cause notamment de ce phénomène.

Dans la zone des niayes, l’eau n’est pas que rare. Quand elle est accessible pour certains, il y a son coût qui le rend hors de portée de certains producteurs. En effet, avec le recul de la nappe phréatique, les petits producteurs qui n’ont pas les moyens d’installer leurs propres forages ont recours aux installations de la SONES, mais le cout est jugé exorbitant et les quotas très minimes par rapport à leurs besoins. ‘’Les agriculteurs, soutient Monsieur Diop, peinent à accéder à ces installations. Avant, dans notre zone, il y avait plus de 300 membres qui avaient leur compteur. Après, parce qu’ils avaient des difficultés à honorer leurs factures, on a enlevé ces compteurs. Aujourd’hui, il y a juste 45 producteurs qui ont des compteurs. Il faut que l’Etat aide les petits agriculteurs à accéder aux branchements et à rendre supportable le coût’’.

Abondant dans le même sens, Serigne Mbacké Tine rouspète : ‘’Nous rencontrons beaucoup de difficultés. Nous peinons à arroser correctement nos surfaces, parce qu’on est limité par les quotas. Lesquels sont décidés par les services du ministère de l’Hydraulique. Nous avons assez de surfaces cultivables, mais on n’a pas de l’eau. Je pense qu’il faut que les forages de Beer Thialane et de Thiaroye soient carrément consacrés au maraichage’’. Et d’ajouter : ‘’L’eau est excessivement cher. Plus on consomme, plus le prix est cher. Et cela se répercute sur la compétitivité de nos produits. Des pays limitrophes et le Maroc nous concurrencent sérieusement, parce que l’eau y est beaucoup moins cher ; parfois même gratuit. Or, nous avons tous les atouts. Nous avons l’eau, nous avons un bon climat. On devrait être plus qu’autosuffisant en fruits et légumes. Mais les producteurs ne sont pas suffisamment soutenus’’.

L’abandon des petits producteurs profite aux spéculateurs fonciers

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, l’abandon des petits producteurs de leurs périmètres profite surtout aux spéculateurs fonciers, aux conseils municipaux, entre autres. C’est le constat de Doudou Diop qui ne met pas de gants pour interpeller les maires et ceux qu’il désigne par ‘’les agriculteurs du dimanche’’. ‘’Ils sont toujours à l’affut et ils ont les moyens. Souvent ces agriculteurs qui n’ont plus les moyens de produire leur cèdent leurs champs, parfois à vils prix. Parfois, ce sont les maires qui reprennent les terres pour les morceler. Ce qui fait que l’activité agricole perd de plus en plus du terrain dans la zone des niayes’’. 

Dans la même veine, Serigne Mbacké Tine rouspète également contre la boulimie de certains élus. Il déclare :  ‘’Je pense qu’il urge de prendre des mesures dans la zones des Niayes, pour sauvegarder les terres agricoles. Il faut que l’Etat prenne ses responsabilités et arrête les maires qui font des lotissements à tort et à travers. Les zones agricoles, il faut les laisser aux activités agricoles. Cela doit être clair’’.

Gorgui Ciss, maire de Yenne : ‘’Il faut trouver le juste milieu’’

Accusés, les maires ne manquent pas d’arguments pour se défendre. Représentant le Conseil départemental de Rufisque à la cérémonie, Gorgui Ciss, par ailleurs maire de Yenne, rejette et soulève la responsabilité des producteurs. Il dit : ‘’Il faut noter que la plupart des terres dont vous parlez, ce sont les populations elles-mêmes, les agriculteurs notamment, qui font des morcellements et qui décident de les céder. La plupart des élus ne font que régulariser des situations de fait qui existent sur le terrain’’.

Aussi, soutient l’édile de Yenne, il y a aussi que la terre est une ressource non renouvelable non extensible ; alors que la population, elle, augmente sans cesse et a besoin de terrains à usage d’habitation. ‘’Et comme vous le savez, la superficie de la région de Dakar fait moins d’1% de la superficie du Sénégal. Et Rufisque constitue 2/3 de cette superficie. C’est pourquoi, il constitue le seul lieu d’accueil de la forte demande de parcelles à usage d’habitation. Il faut donc trouver le juste équilibre entre cette nécessité de satisfaire les demandes en logements et celle de préserver l’agriculture familiale au niveau des espaces dédiés’’.

Selon les participants, cette question est vitale pour l’agriculture familiale dans la zone des Niayes et particulièrement dans le département de Rufisque. Jusque-là, l’urbanisation a tendance à prendre le dessus sur l’agriculture. Et l’exemple le plus éloquent, c’est l’activité principale de reconversion pour nombre de désormais anciens agriculteurs. En effet, il résulte de l’étude que beaucoup de personnes qui cèdent leurs champs se reconvertissent dans la vente de matériaux de construction.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 2025

Transport ferroviaire : la fréquence des trains du TER passe à 10 minutes entre Dakar et Diamniadio

15 septembre 2025

Rebondissement dans l’affaie François Mancabou

15 septembre 2025

MAC de Thiès – 7 blessés dénombrés : La Direction générale de l’Administration pénitentiaire condamne…

15 septembre 2025

Inondations à Touba et à Kaolack : Cette mesure courageuse de Diomaye qui va tout régler

14 septembre 2025

TOUBA- Le bassin de Keur Kabb cède sous la pression des eaux pluviales et menace d’inondation plusieurs quartiers

14 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Bon maintenant ça suffit cette campagne de manipulation. Par Dr Mamadou Mansour Diouf

11 septembre 20251 802 Vues

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 20251 183 Vues

Le Collectif Rappel à l’Ordre s’oppose à la nomination de Me Bamba Cissé et saisit des instances internationales

12 septembre 2025881 Vues

Parcelles Assainies : Daouda Traoré retrouvé sans vie dans une auberge, sa copine arrêtée

9 septembre 2025530 Vues

Mac de Mbour : violents affrontements entre gardes pénitentiaires et prisonniers, trois détenus grièvement blessés

9 septembre 2025238 Vues

Lettre « Confidentielle » pour la liberation de Farba Ngom : Amsatou Sow Sidibé parle de « fuite » et menace

11 septembre 2025227 Vues

2,5 milliards FCFA d’arriérés : les avocats commis d’office se désengagent progressivement

12 septembre 2025184 Vues

POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les dessous de l’affaire Waly

15 septembre 2025176 Vues

Mbour : Quarante jeunes Maliens condamnés avec sursis et sommés de quitter le Sénégal

12 septembre 2025165 Vues

Pollution plastique : Dakar, ville prisonnière du sachet

9 septembre 2025127 Vues

FARBA et sa fameuse maladie : un regard juridique

12 septembre 2025120 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Affaire Lat Diop : ses avocats dénoncent un « scandale judiciaire » et une manipulation

Par Dakar Matin15 septembre 202523 Vues

Le collectif des avocats de la défense de Lat Diop a animé un point de…

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 2025

Transport ferroviaire : la fréquence des trains du TER passe à 10 minutes entre Dakar et Diamniadio

15 septembre 2025

Assemblée nationale : Amadou Mbaye Dia, suppléant d’Amadou Bâ, officiellement installé

15 septembre 2025

Sénégal : un diaspora bond pour impliquer les ressortissants à l’étranger dans le financement du développement

15 septembre 2025

POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les dessous de l’affaire Waly

15 septembre 2025

Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »

15 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Affaire Lat Diop : ses avocats dénoncent un « scandale judiciaire » et une manipulation

15 septembre 2025

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 2025

Transport ferroviaire : la fréquence des trains du TER passe à 10 minutes entre Dakar et Diamniadio

15 septembre 2025

Assemblée nationale : Amadou Mbaye Dia, suppléant d’Amadou Bâ, officiellement installé

15 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 361 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 246 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 975 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel