Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »
  • Le pari de l’État pour impliquer ses ressortissants dans le financement public
  • Assemblée nationale : un triptyque de réformes pour doper l’investissement et élargir la base fiscale
  • Moustapha Diakhaté, symbole sénégalais du MMA en pleine ascension
  • Justice : Aliou Sall, le frère de l’ex-président Macky Sall, dans le collimateur du parquet financier
  • Rebondissement dans l’affaie François Mancabou
  • Thiadiaye : Le maire Omar Youm tacle le régime sur le remaniement et dénonce « l’abus de pouvoir » dans l’affaire Farba Ngom
  • Diaspora Bond : Quand le risque de change est transféré à la diaspora ( Par Papa Malick Ndour)
  • Rapport Centif : Waly Seck visé par une information judiciaire
  • MAC de Thiès – 7 blessés dénombrés : La Direction générale de l’Administration pénitentiaire condamne…
  • ANPS : Abdoulaye Thiam reconduit pour un 3e mandat à la tête de la presse sportive sénégalaise
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Politique»Sidiki Kaba, en joker du président Sall
Politique

Sidiki Kaba, en joker du président Sall

Par Dakar Matin10 avril 2021Aucun commentaire515 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Rapport d’Amnesty, indépendance de la justice, affaire Adji Sarr. Le gouvernement revient à la charge et donne sa part de vérité dans ce dossier qui semble loin de livrer son verdict. Pour cette grande opération de communication, le ministre des Forces armées a été mis en avant, au détriment des ministres de l’Intérieur et de la Justice.

Hier, pour parler des récents troubles notés au mois de mars, un peu partout sur le territoire, le gouvernement n’a amené ni le ministre de l’Intérieur ni celui de la Justice. Pourtant, manifestement, c’étaient les deux départements les plus concernés par les thématiques du jour. En leur lieu et place, il y avait un brillant Sidiki Kaba, Ministre des Forces armées.

Comme au prétoire, l’avocat a lavé à grande eau le gouvernement sur les derniers évènements et chargé du mieux qu’il a pu l’opposition et les organisations de la société civile. Et pour faire croire que tout ce qui intéresse le gouvernement c’est l’éclatement de la vérité, M. Kaba révèle : ‘’Nous voulons rétablir les faits. Dans ce cadre, le gouvernement du Sénégal annonce la mise sur pied d’une commission indépendante impartiale pour rétablir toute la vérité, dans la dynamique de paix, dans la dynamique d’apaisement, pour que justice soit faite. C’est un élément qui conforte l’Etat de droit et notre volonté de vivre en paix.’’

L’information est ainsi lâchée. L’Etat compte sur une commission indépendante pour élucider ce que les autorités judiciaires, fortement remises en cause par l’opinion, n’ont pu permettre d’éclairer. Comme pour donner des gages, le ‘’porte-parole’’ du jour informera qu’il s’agira d’une commission ouverte, où l’opposition comme la société civile pourrait être partie prenante. 

Ainsi, explique Sidiki, il s’agira de situer les responsabilités, d’où qu’elles viennent. Répondant à ceux qui estiment que le gouvernement voulait nier les violences des forces de l’ordre, il précise : ‘’Il ne faut me faire dire ce que je n’ai pas dit. Les faits sont là. Il y a eu des accusations de toutes sortes ; on a dit que des forces de l’ordre sont responsables de tout. J’ai précisé : n’eût été leur professionnalisme, leur sang-froid, on aurait eu un bilan beaucoup plus lourd. Je vous ai également dit que la meilleure façon de situer les responsabilités des uns et des autres, c’est de mettre en place cette commission nationale indépendante.’’ Et d’ajouter : ‘’Je n’ai pas exonéré les forces de défense et de sécurité. J’ai dit : dans la globalité de leur action, vous l’avez vu, elles ont préféré reculer ; elles ont préféré prendre une posture qui n’est pas une posture d’agressivité. Maintenant, dans le feu d’une action, il se peut qu’il y ait des actes qui violent la loi. Auxquels cas, la commission permettra de rétablir la vérité.’’

Sidiki Kaba brûle le rapport d’Amnesty, parle d’exagération et de manipulations

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le gouvernement n’est pas du tout content du rapport dressé par Amnesty International/Sénégal évaluant le nombre de morts à 13, celui des blessés à 590. D’après lui, le rapport de l’organisation impute l’entière responsabilité aux FDS. Ce qui est loin d’être le cas. ‘’Voilà l’excès, s’emporte-t-il. On veut nous faire croire que ce sont les violences policières qui sont à l’origine de tout ce que nous avons tous vu ensemble. En voyant une catégorie de manifestants qui s’en prenaient à des biens privés publics : des feux de signalisation, des postes de gendarmerie, des magasins privés… Quand on fait la narration et le récit d’un événement, je pense qu’il faudrait le faire en tenant compte de la réalité, parce que les faits sont têtus. On ne peut pas soutenir que ce sont les forces de l’ordre qui sont à l’origine de toute cette violence.’’

Et pour étayer ses propos, le ministre brandit la sortie de la famille d’une personne supposée être parmi les victimes de la violence policière. Il insiste : ‘’La preuve est cette personne qui a été citée parmi les morts par balle du fait des FDS. Sa famille a publiquement démenti, en soutenant qu’il a été tué par coup de poignard. Ce qui justifie encore l’importance de cette commission nationale indépendance qui va permettre de rétablir la vérité et de situer les responsabilités.’’

Pour Me Kaba, l’auteur du rapport n’a pas respecté la méthodologie requise. ‘’Quand on fait un rapport, souligne-t-il, il y a une méthodologie ; il faut au moins donner la parole aux différentes parties. Mais on ne se précipite pas dans le sensationnel. Où ont-ils été pour compter les morts ? Qui sont-ils ces 590 personnes blessés ? Ont-ils une liste ? De plus, l’Etat n’a jamais été saisi pour donner sa version’’.

En ce qui concerne les menaces de porter l’affaire devant la justice internationale, il rétorque : ‘’On ne peut pas manipuler les concepts de crime contre l’humanité, de crime de guerre et de génocide à la légère. La qualification n’est pas simple, il ne faut pas se précipiter pour qualifier. Aussi, il faut savoir que la justice internationale est une justice complémentaire des juridictions nationales. La justice doit d’abord être rendue in situ, dans les lieux où les infractions se sont passées. On ne saisit pas la Cour pénale internationale n’importe comment.’’

En vérité, fera-t-il savoir, lors de ces émeutes, ‘’les FDS ont reçu des instructions pour ne pas tirer sur les manifestants et cela n’a pas été fait. Contrairement à l’assertion qui a été faite, nous disons que, globalement, les forces de l’ordre ont fait preuve de tenue, de retenue, de sang-froid et de professionnalisme’’.

Dans la foulée, relativement au rapport d’Amnesty International, le ministre des Forces armées a relevé que l’Etat du Sénégal n’a pas de leçon à recevoir sur ce plan. ‘’Les 500 pages du rapport, signale-t-il, parle essentiellement de l’état des violations des Droits de l’homme dans le monde. La quasi-totalité des pays sont épinglés.  Où est le paradis des Droits de l’homme ? Où est le paradis de l’enfer des Droits de l’homme ? Le Sénégal n’est pas un enfer des droits. On y va et on revient et on y fait ce qu’on a à faire’’.

De la pertinence d’une opération de communication et de l’indépendance de la justice

Mais comment en est-on arrivé là ? Comment une simple affaire privée a pu embraser tout le pays ? N’est-ce pas là un motif suffisant qu’il y a une crise manifeste de la confiance entre la justice et les justiciables ? La mise en place d’une commission indépendante pour faire la lumière n’est-elle pas la preuve de l’échec du système judiciaire ?

Sidiki Kaba botte en touche et apporte ses clarifications. ‘’Dans tous les pays du monde, tranche-t-il, il y a un système de justice. Dans notre système, c’est le procureur qui défend la société et il y a un lien de dépendance entre le parquet et le ministère. Mais il faut savoir qu’il n’est pas du ressort du procureur de trancher les litiges. C’est une prérogative du juge, qui est un homme libre et indépendant, un homme qui n’obéit qu’à la loi’’.

Pour lui, la justice sénégalaise est bel et bien indépendante et elle rend, tous les jours, sans bruit, d’excellentes décisions. ‘’Mais lorsque ce sont des politiques qui sont en cause, on oublie tout et on se focalise sur les droits politiques. Pourtant, des juges ont eu à rendre des décisions qui sont contraires à ce que voulait le procureur. Mais ça, on n’en parle pas’’. Même quand les journalistes attirent son attention sur les vagues de libérations, suite aux interventions multiformes, il répond : ‘’Les procédures ont été respectées. Les personnes libérées ont été entendues par des magistrats instructeurs qui ont estimé qu’il fallait les libérer. Parce qu’ici au Sénégal, la détention doit être une exception. Il faut savoir raison garder.’’

A en croire le ministre des Forces armées, il ne faut pas être pressé. Toute la lumière sera faite dans cette affaire des émeutes qui ont secoué le pays au mois de mars. ‘’Parfois, argue-t-il, les gens sont pressés. Le temps de la justice n’est pas le temps de la presse ; n’est pas le temps de la politique. La justice a besoin de recul pour prendre les bonnes décisions’’.

Mais à quoi bon cette sortie qui risque de remuer le couteau dans la plaie, alors que l’heure était plutôt au pansement des blessures ? Sidiki Kaba précise : ‘’Si nous avons organisé cette conférence, c’est parce que le gouvernement est dans une dynamique d’apaisement, de paix.’’ Pour lui, l’essentiel est surtout ce que le président de la République a dit, lors de son adresse à la Nation, le 8 mars. ‘’L’important, souligne-t-il, c’est la cohésion nationale, l’unité nationale, les valeurs qui fondent cette unité nationale. C’est l’un des héritages les plus importants que le président Senghor nous a laissé et nous devons le préserver, et le gouvernement est dans cette dynamique’’.

Intervention de l’armée

Revenant sur l’appel à l’armée qui était présente à Dakar, la journée du 8 mars, le ministre des Forces armées a estimé qu’il est de la responsabilité d’un président de la République de déployer les moyens nécessaires, ‘’quand l’Etat tangue, quand il y a des difficultés, quand il y des forces qui entrent dans les magasins d’autrui, avec professionnalisme et qui déboulonnent tout, y compris les caméras de surveillance, ce ne sont pas des manifestants normaux. L’Etat a la responsabilité régalienne de protéger tous les citoyens’’.

Le ministre des Forces armées n’a pas tari d’éloges à l’endroit des militaires sénégalais, qui n’ont jamais cédé aux sirènes de l’irruption dans la vie politique. Il se réjouit : ‘’Nous avons une armée républicaine, une armée légaliste, professionnelle, qui n’a jamais voulu d’un coup d’Etat. En 1963, on avait dit que c’était possible ; 1968, on a dit que c’était possible. Même chose en 1988 ; le 23 juin (2011) mais l’armée n’a jamais cherché à prendre le pouvoir et il faut s’en féliciter et le réserver.’’

Dans la même veine, le ministre n’a pas manqué de revenir sur le péril terroriste et la présence supposée de forces occultes. ‘’Il y a une situation délétère dans cette partie du continent qu’est le Sahel. Par la terreur, on essaie de soumettre les Etats, les empêcher de se développer… Le Sénégal s’emploie à se donner les moyens pour protéger ses citoyens. S’il y a des forces occultes, des nervis, la vérité sera dite. Chacun est interpellé, individuellement et collectivement, pour préserver la paix’’.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »

15 septembre 2025

Le pari de l’État pour impliquer ses ressortissants dans le financement public

15 septembre 2025

Assemblée nationale : un triptyque de réformes pour doper l’investissement et élargir la base fiscale

15 septembre 2025

Justice : Aliou Sall, le frère de l’ex-président Macky Sall, dans le collimateur du parquet financier

15 septembre 2025

Thiadiaye : Le maire Omar Youm tacle le régime sur le remaniement et dénonce « l’abus de pouvoir » dans l’affaire Farba Ngom

15 septembre 2025

Diaspora Bond : Quand le risque de change est transféré à la diaspora ( Par Papa Malick Ndour)

15 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Bon maintenant ça suffit cette campagne de manipulation. Par Dr Mamadou Mansour Diouf

11 septembre 20251 800 Vues

Le Collectif Rappel à l’Ordre s’oppose à la nomination de Me Bamba Cissé et saisit des instances internationales

12 septembre 2025877 Vues

Parcelles Assainies : Daouda Traoré retrouvé sans vie dans une auberge, sa copine arrêtée

9 septembre 2025618 Vues

Mac de Mbour : violents affrontements entre gardes pénitentiaires et prisonniers, trois détenus grièvement blessés

9 septembre 2025270 Vues

Lettre « Confidentielle » pour la liberation de Farba Ngom : Amsatou Sow Sidibé parle de « fuite » et menace

11 septembre 2025226 Vues

Surfacturations et détournements présumés : le dossier PRODAC s’emballe…

9 septembre 2025200 Vues

2,5 milliards FCFA d’arriérés : les avocats commis d’office se désengagent progressivement

12 septembre 2025184 Vues

Mbour : Quarante jeunes Maliens condamnés avec sursis et sommés de quitter le Sénégal

12 septembre 2025161 Vues

Pollution plastique : Dakar, ville prisonnière du sachet

9 septembre 2025126 Vues

FARBA et sa fameuse maladie : un regard juridique

12 septembre 2025120 Vues

Affaire Farba Ngom : Amsatou Sow Sidibé écrit au juge d’instruction du Pool judiciaire financier

9 septembre 202595 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »

Par Dakar Matin15 septembre 20250 Vues

Dr Babo Amadou Ba à Pape Malick Ndour « DIAPORAN BONDS : QUAND LE COXEUR…

Le pari de l’État pour impliquer ses ressortissants dans le financement public

15 septembre 2025

Assemblée nationale : un triptyque de réformes pour doper l’investissement et élargir la base fiscale

15 septembre 2025

Moustapha Diakhaté, symbole sénégalais du MMA en pleine ascension

15 septembre 2025

Justice : Aliou Sall, le frère de l’ex-président Macky Sall, dans le collimateur du parquet financier

15 septembre 2025

Rebondissement dans l’affaie François Mancabou

15 septembre 2025

Thiadiaye : Le maire Omar Youm tacle le régime sur le remaniement et dénonce « l’abus de pouvoir » dans l’affaire Farba Ngom

15 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »

15 septembre 2025

Le pari de l’État pour impliquer ses ressortissants dans le financement public

15 septembre 2025

Assemblée nationale : un triptyque de réformes pour doper l’investissement et élargir la base fiscale

15 septembre 2025

Moustapha Diakhaté, symbole sénégalais du MMA en pleine ascension

15 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 360 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 246 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 973 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel