« Avec la montée en puissance d’un libéralisme économique sauvage et d’une corruption foncière menaçante, le danger guette de partout le bien être socio-économique des populations de Djilakh. En cédant 300 hectares à la Sedima, l’Etat du Sénégal a violé de nombreuses lois. Dans la loi sur le domaine national, on comprend quatre zones distinguées : les zones urbaines, les zones classées, les zones des terroirs et les zones pionnières. La loi dit en son article 8 que les zones des terroirs sont affectées aux membres des communautés rurales qui assurent la mise en valeur et les exploitent. Par conséquent ces terres appartiennent aux paysans djilakhois en tant que membre de la communauté », a affirmé hier le collectif pour la défense des intérêts de Djilakh qui faisait face à la presse.
Il ajoute : « Le président de l’Assemblée nationale en réponse à notre lettre du 15 juillet 2020, lettre dans laquelle nous avions sollicité une audience au sujet du contentieux qui nous oppose au groupe Sédima, nous a fait savoir que « les institutions de la République ont des compétences définies par la Constitution, les lois et les règlements ». Selon Moustapha Niasse, «il n’est pas souhaitable que l’Assemblée nationale traite des dossiers déjà pris en charge par l’Exécutif, d’autant plus que le Chef de l’Etat a déjà instruit plusieurs ministres pour gérer ledit contentieux ». Nous fustigeons vigoureusement le fait que ces ministres ne tiennent pas en compte nos souffrances en particulier le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye qui n’a pas répondu à notre lettre depuis le 15 juillet 2020 ».
Ces derniers de révéler : « Présentement, plus de quarante paysans djilakhois sont dépossédés de leurs terres dans cette zone de terroir, soit environ 120 hectares. Djilakh compte plusieurs éleveurs. Ils sont tous parti au Djolof car ils n’ont plus d’espace. Ce qui est plus aberrant, au lieu que le groupe Sedima exploite ces terres prises de force aux paysans de Djilakh, son président signe un contrat de prêt à usage d’une superficie de 50 hectares avec un promoteur étranger pour une durée de cinq années à compter de la date de signature, c’est-à-dire le 22 octobre 2019 ».
Le collectif pour la défense des intérêts de Djilakh estime que « l’Etat du Sénégal doit comprendre que l’agriculture familiale contribue tout d’abord à la sécurité alimentaire des populations dans la mesure où elle constitue la base de l’alimentation en couvrant à plus de 80 % les besoins en produits végétaux et en produits animaux des populations. C’est pourquoi nous appelons tous les fils de Djilakh à la mobilisation pour la récupération de nos terres car c’est une question de survie pour nous et surtout de justice sociale et de justice tout court d’où l’urgence de saisir la Cour suprême en référé pour faire cesser les violations graves des droits fondamentaux des habitants de Djilakh ».
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