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Home»Actualités»Politique»Boubacar Camara sur la suppression du parrainage : «Macky veut disperser ses adversaires»
Politique

Boubacar Camara sur la suppression du parrainage : «Macky veut disperser ses adversaires»

By Dakar Matin14 septembre 2020Updated:14 septembre 2020Aucun commentaire
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Boubacar Camara n’a pas fait l’Armée pour rien. Dans l’arène politique, les missiles de l’ex-Dg de la Douane et président du Parti de la construction et de la solidarité/Jengu tabax sont dirigés vers le gouvernement, coupable à ses yeux, d’un «manque de vigilance inadmissible» dans la gestion du problème des inondations. Dans cet entretien, Boubacar Camara considère le débat sur le chef de l’opposition comme une «farce de mauvais goût» et qualifie de calcul politique la suppression du parrainage aux Locales. 

Que pensez-vous de la gestion des inondations par le gouvernement ? 
Je voudrais tout d’abord exprimer ma compassion face à la souffrance intenable vécue par les populations et m’incliner devant la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans les inondations consécutives aux fortes pluies enregistrées ces derniers jours. C’est vrai qu’il s’agit de précipitations inhabituelles, pourtant signalées par les prévisions météorologiques mais elles ont révélé la surdité du gouvernement à l’alerte. Il est dans la loterie et la justification. Gérer, c’est avant tout prévoir. Pour les inondations, le gouvernement a non seulement fait preuve d’un manque de vigilance inadmissible en abandonnant le Programme décennal en cours de route mais encore, il a essayé de faire croire que les inondations étaient derrière nous au bout de quatre années de mise en œuvre de ce plan. La pluie l’a démenti. Aujourd’hui, la priorité est d’abréger les souffrances des Sénégalais. C’est au gouvernement et à personne d’autre de sortir les populations de la détresse. Le soutien des bonnes volontés qui le peuvent est complémentaire. Malheureusement, au vu de l’ampleur des dégâts occasionnés par les pluies que nous avons constatés de visu notamment dans la banlieue dakaroise, l’intervention du gouvernement ressemble plus à du saupoudrage qu’à une option sérieuse pour une solution définitive à ce problème récurrent.

Quelles solutions préconisez-vous ?
Quatre axes d’intervention sont nécessaires pour mettre en œuvre les outils de lutte contre les inondations. La première chose que le gouvernement doit faire est de sortir des tiroirs de l’Administration l’excellent travail accompli par les agents de l’Etat sur la connaissance du risque d’inondations dans tout le territoire national. Cette cartographie des risques et les conditions dans lesquelles les populations ont occupé les zones inondables sont connues. Le gouvernement doit, une fois pour toutes, prendre ses responsabilités et son courage à deux mains et tirer les conséquences de l’occupation dangereuse du sol dans le cadre d’un Programme spécial de relogement des sinistrés et de la libération des zones inondables. Un nouveau Plan d’aménagement du territoire, consensuel et global, doit être adopté. Il pourrait envisager le transfert de la capitale administrative à Thiès, le changement de vocation de la plateforme de Diamniadio à transformer en ville industrielle et commerciale, la création de nouveaux Zone d’aménagement concerté (Zac), entre autres mesures radicales pour une solution définitive. Le second point consiste en une maîtrise du ruissellement des eaux pluviales et des voies d’écoulement à travers un réseau adéquat d’assainissement pluvial complémentaire d’un réseau d’assainissement des eaux usées à moderniser et entretenir correctement. Cette maîtrise suppose la réalisation d’un dispositif de rétention des eaux pluviales pour une utilisation ultérieure et le contournement des zones imperméables du fait de l’urbanisation par de nouveaux circuits d’acheminement des eaux. Le troisième axe est constitué par la surveillance des constructions et des transformations. Sur ce point, l’anarchie, le laxisme et la corruption ont gouverné la délivrance des autorisations et permis en matière d’urbanisme et d’habitat. Il convient d’y mettre fin radicalement et cela sans délai. Une forte implication des associations de jeunes dans la surveillance est importante. Enfin, une action permanente de prévention et de sensibilisation doit être menée pour amener les populations à jouer correctement leur partition en adoptant un comportement citoyen. Un dispositif performant d’organisation diligente des secours est également indispensable. Aujourd’hui, la question qui se pose est de savoir si, dans le contexte de la récession économique que connaît le Sénégal avec la réduction drastique de la capacité de l’Etat à mobiliser les financements, peut-on sortir du tunnel noir du «patax-patax» habituel avec un gouvernement qui excelle dans l’art de présenter un échec patent comme un succès éclatant.

Quelle est votre position sur le débat relatif au statut de l’opposition et de son chef ?
C’est une farce de mauvais goût pour divertir les Sénégalais. Dans un contexte où l’encadrement juridique du statut de l’opposition est incomplet car non immédiatement applicable (seul un article de principe a été adopté dans la Constitution), où une loi qui ne sera pas rétroactive est attendue, comment peut-on s’interroger sur le choix d’un chef de l’opposition à partir d’élections passées (Législatives ou Présidentielle), de surcroît frauduleuses ? Arrêtons le cinéma… Sur le plan légal, cela n’enlève en rien la nécessité de confier à des experts le soin de réfléchir sur l’aménagement d’un cadre juridique consensuel sur ce statut qui sera mis en œuvre le moment opportun. Quant à la légitimité, il convient de retenir que dans tous les cas, le chef de l’opposition sortira de la lutte pour contrer les politiques désastreuses du régime en matière de gouvernance économique, de transparence et de défense des droits et libertés. Bien évidemment, le régime plaidera toujours pour un chef du silence de l’opposition ! Je crois que l’agitation va vite se dégonfler devant les questions urgentes de survie des populations en proie aux déficits accablants dans les domaines de l’éducation, la santé, l’emploi, la sécurité et la pauvreté, vivant dans les eaux alors qu’elles n’ont pas encore fini d’apprendre à vivre avec le virus.

Est-il possible à votre avis de tenir les élections au plus tard le 28 mars 2021 ?
Il est possible de maintenir cette date à condition de ne pas laisser le pouvoir gérer à sa guise les diligences relatives à l’audit du fichier électoral. Comme il l’a fait jusqu’à présent, le gouvernement prend son temps dans la gestion de ce dossier. L’Etat doit prendre un décret fixant cette date et se donner les moyens de respecter scrupuleusement le calendrier électoral. En cas de situation exceptionnelle pouvant nécessiter un report technique, une concertation est ouverte entre les acteurs dans l’intérêt collectif pour en limiter les conséquences sur le respect de la date fixée. Pour le cas spécifique des élections locales à venir, le gouvernement a saisi le prétexte de l’exigence de l’audit formulée par l’opposition pour continuer son dilatoire. Pour ne pas se laisser piéger, l’opposition doit abandonner cette piste et comme nous l’avons maintes fois proposé, aller vers la confection d’un nouveau fichier électoral constitué par le noyau de toutes les citoyennes et tous les citoyens qui auront 18 ans révolus à la date du scrutin sans empêchement judiciaire, conformément à la Constitution et au Code électoral. On voterait alors avec la carte d’identité sans avoir besoin de carte d’électeur dont la confection est la source de toutes les fraudes et autres malversations. Ce nouveau fichier, extrait du fichier central d’identité, ferait l’objet d’une période de révision de trois mois pour prendre en compte l’extraction d’office des personnes frappées d’une incapacité ou décédées, les changements justifiés d’adresse, l’affectation d’une adresse électorale aux primo-votants, la radiation des citoyens qui renoncent à leur droit de vote, etc. Après une période de contestation d’un mois, tout devrait être en place pour des élections transparentes.

Que pensez-vous de la suppression du parrainage aux Locales ?
C’est un calcul politique du pouvoir. Il a besoin d’enregistrer le maximum de listes possibles pour disperser ses adversaires afin de profiter du mode de scrutin majoritaire suivant lequel la liste arrivée en tête rafle les sièges en jeu pour une partie du conseil à élire (raw gaddu). D’ailleurs, la généralisation du parrainage en 2018 n’était qu’un subterfuge pour cacher le fait que l’objectif unique était d’éliminer des candidats à l’élection présidentielle pour éviter un second tour. Comme vous le savez, on doit plus craindre l’explosion des listes lors des élections locales que l’inflation de candidatures à l’élection présidentielle. C’est donc aux élections locales qu’il est plus indiqué d’instituer un parrainage. En effet, le parrainage aux locales et l’exigence d’une caution sont des outils dissuasifs pour la multiplication des listes. Avec le parrainage aux Locales, les forces de l’opposition et de la Société civile ont plus tendance à se regrouper en mutualisant leurs parrains et leurs modiques moyens. Ce qui leur permet de présenter un nombre limité de listes plus représentatives des sensibilités non favorables au camp présidentiel.

Que vous inspire le limogeage des responsables du pouvoir en place qui estiment que le Président effectue son dernier mandat ?
Coïncidence troublante, frilosité maladive ou cuisine interne de l’Apr ? On en rirait si ce n’était pas triste. Vivement que le débat sur l’esprit et la lettre de la Constitution, sur les interprétations et la jurisprudence soit enseveli et qu’on accepte définitivement que loin des préoccupations juridique ou judiciaire, la candidature à un troisième mandat est une question politique, éthique et morale ! Politiquement, on ne peut pas s’être battu pour la limitation des mandats à deux, avoir demandé au Peuple souverain de voter une Constitution consacrant cette limitation et postuler à un troisième mandat. Sur le plan éthique, on ne peut avoir dit et redit sans équivoque être dans son second et dernier mandat, dire «qu’il faudra partir» et vouloir rester. Sur le plan moral, on ne peut pas, connaissant parfaitement l’aversion des Sénégalais contre cette façon d’agir et les conséquences sur la stabilité du pays qu’elle pourrait entrainer, vouloir «tenter le coup». Maintenant, la balle est dans le camp du Président Macky Sall.

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