Comprendre, une société comme la nôtre s’avère complexe surtout du point de vue des combats que nous menions dans un monde ou les grandes causes évoluent en fonction des contextes-factuels, mondialement portées par une classe citoyenne avant-gardiste, ersatz d’une souveraineté et d’une justice. Le reflet d’une société en progrès.
Par ce que notre société rame à contre courant, subie la dérégulation d’une masse qui se soustrait de sa vocation au profit des intérêts capitalistes. La nôtre est gangrenée et n’évolue guère sur le plan principiel, à cause d’une opinion publique versatile, incarnée par des gardiens de la bien-pensance qui rétrogradent et devoyent les grands combats. La justice dans ce pays est facile à reconnaître, mais difficile dans son aboutissement juste. D’ailleurs sommes-nous tentés de poser ses questions ? Battons-nous pour de l’argent ? Battons-nous pour des principes et des valeurs ? Battons-nous pour de l’honneur ?
Raison pour laquelle on doit refuser d’être le pendrillon qui cache les tares de notre société.
Je suis Aby Ndour, parce que avant tout elle est citoyenne sénégalaise, désemparée et qui sollicite de l’aide dans le combat qui l’oppose avec le capitaine industriel Pierre Goudiaby Atepa. Sur le fond c’est à la justice de trancher, de situer les torts, de condamner s’il y’a lieu de le faire. Mais l’histoire nous a enseigné que parfois il faut être du côté des faibles dans notre cher Sénégal car les forts n’ont pas toujours raison n’en déplaise aux républicains de circonstance comme ce vieux naufragé de la diaspora qui engage le nom d’une association pour apporter son soutien à Atépa.
Il me semble aujourd’hui que son combat devrait être légitiment soutenu par les organisations féminines pour l’accompagner et l’apaiser. Je suis Aby Ndour parce que surpris par la violence médiatique dont elle est victime depuis qu’elle a porté des accusations sur Goudiaby Atepa. À le stade où nous sommes,on peut se demander si le tribunal médiatique doit surclasser la Justice dans cette affaire.
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