L’Assemblée nationale a adopté, mardi, à une large majorité, le projet de seconde loi de finances rectificative (LFR2) pour l’année 2025, un texte visant à ajuster le cadre budgétaire de l’État face aux réalités économiques actuelles.
Présenté par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, le projet de loi a été adopté au terme de débats parfois vifs, traduisant les préoccupations des parlementaires sur la situation économique nationale. Selon le gouvernement, cette loi de finances rectificative met l’accent sur la transparence, la sincérité budgétaire et la rigueur dans la gestion des ressources publiques.
Dans ce nouveau cadrage, les recettes de l’État sont réévaluées à 4 531,1 milliards de francs CFA, tandis que les dépenses atteignent 6 227,0 milliards de francs CFA, reflétant les ajustements opérés pour faire face aux charges prioritaires.
Si la majorité des députés, notamment ceux de la coalition au pouvoir, ont salué l’examen du texte en procédure d’urgence, qu’ils jugent conforme aux impératifs budgétaires, des voix de l’opposition ont dénoncé un calendrier trop serré, estimant qu’il ne permettait pas une analyse approfondie du projet.
Adoptée dans un contexte de réformes économiques, cette seconde loi de finances rectificative est présentée par les autorités comme un instrument destiné à soutenir la mise en œuvre du Plan de redressement économique et social, tout en tenant compte des contraintes financières accrues liées à l’évolution récente de l’économie

