Serigne Bassirou Gueye, président sortant de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), a dressé ce lundi 29 décembre 2025 le bilan de son mandat à l’occasion de la cérémonie de passation de service.
« Je quitte l’OFNAC avec un sentiment de satisfaction au regard des résultats obtenus grâce à une équipe déterminée et sérieuse. L’OFNAC fait aujourd’hui partie des rares institutions à jour dans la publication et la transmission de ses rapports d’enquête », a-t-il déclaré.
« L’ensemble des rapports d’activités annuels couvrant la période 2014 à 2024 a été transmis au président de la République et publié », a-t-il expliqué.
Intervenant lors de la passation de service entre les équipes sortantes et entrantes de l’OFNAC, Serigne Bassirou Gueye a indiqué que « les états financiers de la période de 2019 à 2023 ont été adoptés et ceux de 2024 ont déposés ».
S’agissant des statistiques chiffrés au sein de l’OFNAC, il a fait savoir que 2442 plaintes et dénonciations ont été enregistrées depuis la création de l’office dont 397 pour la seule année 2024.
M. Gueye a signalé que « 55 rapports d’enquête ont été transmis aux autorités judiciaires depuis la création de l’OFNAC dont 16 ont été transmis sous notre mandat ».
Il a souligné que 1 060 déclarations de patrimoine d’entrée ont été reçues, 762 dossiers vérifiés et 156 contrôles d’évolution du patrimoine et près de 1 000 lettres de relance ont été envoyées dont une partie par voie d’huissier’’.
Il a aussi noté que sur le terrain de la prévention, l’OFNAC a multiplié les actions de sensibilisation, travaillant avec « les collectivités territoriales, les universités, la société civile ».
Sur le plan des réalisations, Serigne Bassirou Gueye a cité la poursuite « jusqu’à son terme de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et l’élaboration d’un plan stratégique de prévention et de communication ».
Ces actions ont permis, selon lui, d’ancrer progressivement la lutte contre la corruption dans les territoires et auprès des citoyens.
Moussa Ndongo

