Avant : la Primature était éclatée, mal structurée, avec des doublons et sans contrôle interne réel.
Maintenant : c’est recentralisé, organisé, avec des pôles clairs → le Premier Ministre devient le chef d’orchestre réel du Gouvernement, pas juste un coordinateur symbolique.
2- Arrivée de nouveaux postes clés
– Un Directeur de Cabinet adjoint
Pour renforcer la capacité de pilotage du PM et accélérer les dossiers.
– Un Secrétaire d’État rattaché au PM
→ Porte-parole du Gouvernement, chargé des relations avec les institutions.
Avant, ce rôle était éclaté → maintenant c’est clarifié.
3- Création de trois “super-structures” internes
A — Inspection des Services (une nouveauté majeure)
C’est une mini-Cour des comptes interne à la Primature.
Elle fait :
• vérification administrative et financière,
• audit,
• enquêtes,
• supervision des passations de service,
• suivi des directives et contrôle interne.
Objectif : Fin des zones d’ombre et des dysfonctionnements internes.
B — Cellule d’Orientation et de Suivi des Réformes
C’est l’organe chargé :
• d’impulser les réformes,
• de coordonner les ministères,
• d’accompagner leur mise en œuvre,
• d’évaluer les résultats.
Objectif : éviter que les réformes restent des discours.
C — Cellule de Préparation du Conseil des Ministres
Enfin une structure dédiée uniquement à :
• préparer les dossiers du Conseil des ministres,
• vérifier les textes,
• harmoniser les communications ministérielles,
• suivre les décisions après le Conseil.
Objectif : professionnaliser le fonctionnement du Gouvernement.
5 Renforcement massif du Secrétariat général du Gouvernement (SGG)
Le SGG devient le véritable moteur juridique et administratif :
Il gère :
• l’agenda législatif annuel,
• le contrôle juridique des décrets/arrêtés avant publication,
• les liens avec l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême,
• la préparation des lois, ordonnances, décrets, arbitrages, etc.

