Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne, a présidé ce mardi 2 décembre 2025 la cérémonie de signature des Protocoles de Commercialisation du Maïs, « un dispositif désormais central pour organiser un marché longtemps fragmenté ».
« En moins de deux ans, les résultats témoignent d’une montée en puissance historique : 1 500 tonnes commercialisées en 2023, 5 000 tonnes en 2024, puis 25 000 tonnes en 2025 », note le ministre Mabouba Diagne. Un bond rendu possible, selon la tutelle, par l’engagement des producteurs, la structuration des organisations professionnelles et l’accompagnement continu de l’État.
Pour la campagne en cours, le Sénégal vise plus de 639 000 tonnes de maïs, portées par les efforts de mécanisation, les aménagements hydro-agricoles, la meilleure disponibilité des intrants et la formation des producteurs. Une dynamique renforcée par la contractualisation que consacre le nouveau protocole.
Alors qu’en 2024, le pays importait encore près de 500 000 tonnes de maïs pour un coût dépassant 80 milliards FCFA, cette nouvelle étape marque la volonté de bâtir un modèle national capable de valoriser la production locale, soutenir les industries de transformation et réduire durablement la dépendance extérieure.
Le protocole signé instaure désormais un cadre clair entre producteurs et transformateurs : volumes garantis, normes de qualité, transparence, calendrier harmonisé et engagements réciproques. Une avancée qui installe la filière dans un environnement organisé, régulé et prévisible.
Le MASAE a salué le leadership de Mme Nimna Diaité, présidente de la FEPROMAS, ainsi que l’implication du Directeur général de l’ARM, M. Babacar Sembène, pour son rôle clé dans la coordination et la régulation du dispositif. Dr Mabouba Diagne a réaffirmé l’engagement du ministère à structurer, accompagner et renforcer durablement la filière, avec pour objectif clair : « permettre au Sénégal de nourrir le Sénégal ».

