C’est autour d’une ambition commune, celle de bâtir un paysage médiatique africain fort, libre et souverain, que s’est ouverte lundi à Dakar la première édition du Salon international des médias d’Afrique (Sima). L’événement, organisé sous la présidence du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Aliou Sall, a réuni des acteurs majeurs du secteur venus de tout le continent et d’ailleurs.
Dans son discours d’ouverture, M. Sambou Biagui, Directeur général de la Maison de la Presse Babacar Touré, a souligné la portée symbolique de ce rendez-vous continental. Selon lui, la tenue du SIMA à Dakar traduit « un engagement fort des autorités sénégalaises en faveur de la liberté d’expression, de l’information juste et du dialogue entre les peuples ».
Le directeur général a rappelé que la Maison de la Presse Babacar Touré constitue un cadre privilégié de concertation et d’épanouissement pour les professionnels des médias. À ce titre, l’organisation du SIMA s’inscrit dans sa mission de promotion de la liberté, du pluralisme et de la responsabilité journalistique.
M. Biagui a également mis en avant la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, qui accordent une place stratégique aux médias dans la transformation du pays. Il a rappelé que le SIMA s’aligne sur l’Agenda national de transformation – Sénégal 2050, dont l’un des axes majeurs est la construction d’une société numérique inclusive.
Placé sous le thème « L’Afrique face aux enjeux des nouveaux médias », le salon invite à une réflexion approfondie sur le rôle des médias à l’ère de l’intelligence artificielle et des bouleversements numériques. Pour M. Biagui, « le défi ne réside pas uniquement dans la technologie, mais dans la capacité des médias africains à construire une renaissance de l’information, où modernité rime avec authenticité ».
Le Sénégal, reconnu pour son attachement à la démocratie et à la liberté de la presse, a été choisi pour abriter cette première édition, marquée par la participation de délégations venues du Mali, pays invité d’honneur, mais aussi de nombreux autres États africains et partenaires internationaux.
Le directeur général a enfin salué le travail du comité de pilotage, dirigé par Matar Silla, ainsi que l’appui de partenaires tels que Reporters sans Frontières (RSF) et la GIZ, dont la contribution a permis la concrétisation de ce projet.
« Le SIMA a vocation à devenir un rendez-vous panafricain et international incontournable, un modèle de coopération, d’innovation et d’engagement au service du développement du secteur médiatique », a conclu M. Biagui, souhaitant à tous les participants la bienvenue « en terre de la teranga ». S.G

