Le Projet de Loi de Finances (PLF) 2026 consacre un vaste programme ambitieux d’investissements visant à renforcer les réseaux routiers, moderniser les universités et améliorer la connectivité entre les régions.
Sous l’impulsion du président de la République Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, l’année 2026 s’annonce comme celle de l’action et de la transformation, portée par la coordination du ministre des Infrastructures, Déthié Fall.
Des infrastructures pour relier et désenclaver
Doté d’un budget de 716 milliards FCFA, l’un des plus élevés du PLF 2026, le ministère des Infrastructures confirme son rôle stratégique dans la mise en œuvre des priorités gouvernementales. Ce portefeuille, qui concentre la plupart des projets de construction de l’État, traduit une vision claire : relier les territoires et soutenir la croissance.
Près de 483,6 milliards FCFA seront consacrés aux infrastructures routières et ferroviaires, 155,2 milliards FCFA aux bâtiments sociaux et administratifs, et 8,5 milliards FCFA aux infrastructures portuaires et aéroportuaires.
Parmi les chantiers prioritaires figurent la route Mékhé–Pékès–Thilmakha (8,5 milliards FCFA) et la route Sandiara–Ndiaganiaw (3,5 milliards FCFA), destinées à fluidifier les échanges et désenclaver les zones rurales. La réhabilitation de la ligne ferroviaire Dakar–Kidira (phase 1 : Dakar–Tambacounda, 3 milliards FCFA) relancera quant à elle le transport ferroviaire, essentiel à la compétitivité logistique.
La réhabilitation de l’aéroport de Ziguinchor en chantier (6 milliards FCFA) vise, de son côté, à faire de la Casamance un hub économique et touristique, mieux connecté au reste du pays.
L’éducation et la santé, piliers du développement
Fidèle à la vision du président Diomaye Faye, le gouvernement place le capital humain au centre de sa stratégie. Plus de 40 milliards FCFA seront mobilisés pour la construction et la réhabilitation d’universités : Sine-Saloum (11,7 milliards), Amadou Mahtar Mbow (300 millions), Assane Seck de Ziguinchor (100 millions), et les universités de Matam et du Sénégal oriental (400 millions chacune). Un programme de résidences universitaires de 12,9 milliards FCFA améliorera les conditions de vie et d’études des étudiants.
Dans le domaine sanitaire, 60 milliards FCFA financeront la construction de 35 centres de santé, tandis que le PUMA et le PUDC recevront respectivement 5 et 4 milliards FCFA pour améliorer les conditions de vie en milieu rural.
Une gouvernance tournée vers l’efficacité
Lors des Assises de l’entreprise du Conseil national du patronat (CNP), Déthié Fall a réaffirmé la volonté du gouvernement d’achever tous les chantiers inscrits dans la vision présidentielle, en respectant le triptyque “coût–délai–qualité”.
Le programme 2026 prévoit notamment 2 400 kilomètres de routes neuves, 8 000 kilomètres réhabilités (dont 350 km de voirie urbaine), la relance du corridor ferroviaire Dakar–Tambacounda, et l’extension de l’aéroport international Blaise-Diagne, dont la capacité atteindra 10 millions de passagers par an.
Sur le plan maritime, la réactivation du port d’Elinkine et l’achèvement des ports de Ndayane et Sendou illustrent la priorité donnée à la compétitivité logistique. En Casamance, la construction d’un nouveau pont à Ziguinchor (1 280 mètres) viendra compléter les ouvrages d’Émile-Badiane et de Tobor. Enfin, la livraison des universités de Fatick et de Kaffrine est prévue le 27 décembre 2025, selon Dethié Fall.
À travers cette stratégie, le gouvernement d’Ousmane Sonko entend réduire les inégalités territoriales, renforcer le capital humain et poser les bases d’un développement durable fondé sur la transparence, la rigueur et l’efficacité.
L’année 2026 s’annonce ainsi comme un tournant majeur dans la modernisation économique et sociale du Sénégal.
Par Cheikh Gora DIOP