Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Marie Rose Faye: “On sera réguliers devant le peuple pour éclairer les décisions et les actes posés”
  • Enseignants décisionnaires : le Gouvernement tourne la page de l’injustice
  • Moustapha Guirassy : « Nous voulons revaloriser la fonction enseignante selon les directives du Président de la République »
  • Cheikh Tidiane Dièye : « 6,7 millions de m3 d’eau pompés, 594 km de canalisations curés »
  • Gaïndé Macky Bou Goor condamné à 6 mois de sursis
  • Qualification mondial 2026: tout se jouera à Dakar pour le Sénégal
  • Mondial 2026 (Q) : le Sénégal impose une manita au Soudan du Sud
  • Navétanes 2025 : l’Oncav demande un délai de 15 jours pour clôturer la saison 2025
  • Emmanuel Dupuy : « En France, nous sommes dans une impasse institutionnelle »
  • Touba-Dalla Ngabou : la ligne de train reprend vie
  • Modernisation et repositionnement de la poste: Le Dg Maguette Kane appelle à une mobilisation collective
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Emmanuel Dupuy : « En France, nous sommes dans une impasse institutionnelle »
A la Une

Emmanuel Dupuy : « En France, nous sommes dans une impasse institutionnelle »

Par Dakar Matin10 octobre 2025Aucun commentaire7 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

La situation politique en France est sujette à plusieurs rebondissements avec la démission, 27 jours après sa nomination, du Premier ministre Sébastien Lecornu. Président de l’Institut de prospective et de sécurité européenne, un think tank basé en France, le politologue français Emmanuel Dupuy revient, dans cet entretien, sur les options de sortie de crise dont dispose le chef de l’État français, Emmanuel Macron.

Il y a beaucoup de rebondissements dans la situation politique en France avec la récurrence d’un débat sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. Est-ce qu’une dissolution est la solution pour une sortie de crise ?

C’est l’une des solutions ! Ce n’est pas la seule. Il y en aurait une autre qui s’appelle l’article 68 : la destitution du président. Le problème, c’est que c’est très complexe à mettre en place et qu’il n’y avait pas de consensus sur cette question. D’autant plus que cela a été refusé avant-hier, mercredi, par le bureau de l’Assemblée nationale, qui est le seul à en avoir la capacité à partir du moment où un dixième, c’est-à-dire 60 députés, le saisissent. L’article 68 est donc mis de côté.

L’autre option, ce serait que le président démissionne lui-même, partant du principe que c’est lui-même qui a déclenché la crise en lançant la dissolution en juin 2024. Puis la troisième solution, c’est la possibilité, pour le président, de reproduire une dissolution et de relancer ce processus, puisqu’il en a constitutionnellement le droit.

Maintenant, est-ce que la dissolution va régler le problème ? Alors vraisemblablement, elle ne fera qu’aggraver le hiatus qui existe entre le président et sa majorité, du reste qu’il a perdue en 2022. Lors des élections législatives, il avait déjà perdu sa majorité. C’est la raison pour laquelle il a dissous, deux ans plus tard, l’Assemblée. De ce point de vue donc, le bloc central n’existe plus, puisque maintenant deux de ses anciens Premiers ministres, et pas des moindres, Gabriel Attal et Édouard Philippe, appellent à sa démission, à son départ, en disant que c’est lui le problème.

Est-ce que cette dissolution va aider le président ? Vraisemblablement non. Est-ce que cette dissolution va sortir le pays de l’impasse dans laquelle il est ? Une sorte de triangulation de l’impasse : d’un côté, une extrême gauche qui pèse peu ou prou entre 100 et 120 députés, en y associant les Verts, les Insoumis, le Parti socialiste et le Parti communiste ; de l’autre, les extrêmes droites, avec le parti d’Éric Ciotti qui pèse à peu près autant, entre 130 et 140 députés. Il y a le bloc central avec un peu moins, entre 110 et 120 députés.

Nous voyons qu’il y a une triangulation qui rend quasi impossible le fait de gouverner à deux contre un, entre le bloc du centre et de la droite ou le bloc du centre et de la gauche. Nous sommes dans cette impasse institutionnelle. C’est aussi une impasse en termes d’hommes, car le choix des Premiers ministres n’était pas forcément le plus à même de créer du consensus. Peut-être faut-il rappeler que Michel Barnier a tenu 99 jours, le Premier ministre François Bayrou 270 jours, et Sébastien Lecornu n’a été nommé que 27 jours. Pire, son gouvernement, celui qu’il avait nommé, a tenu 14 heures et 26 minutes.

Nous voyons bien que nous sommes dans une situation inextricable que rien ne viendrait améliorer, si ce n’est une nouvelle élection présidentielle pour définir quel est, selon le principe démocratique bien connu, le fait majoritaire.

Comment analysez-vous cette situation de triangulation des clivages politiques en France ?

D’une manière assez simple, cela s’est artificiellement mis en place à partir du moment où il y a eu un Front républicain pour bloquer l’arrivée massive de députés du Rassemblement national. C’est cela aussi qui pose problème. On a fait en sorte d’éviter que le Rassemblement national ne soit représenté au prorata de ce qu’il pèse.

Un sondage Elabe sorti avant-hier mercredi précise que le Rassemblement national pèse 37 %, le parti d’Éric Zemmour 5 % avec Dupont-Aignan. Seules, ces trois forces politiques pèsent déjà 41 % du dispositif politique. De ce point de vue, n’eût été ce Front républicain, sans doute aurions-nous, hélas, une majorité du Rassemblement national, et vraisemblablement le pouvoir aurait été donné à Jordan Bardella, du Rassemblement national.

D’ailleurs, il se murmure que le président de la République voulait faire cela pour l’affaiblir, pour ensuite mieux se présenter comme étant une alternative. Or, il y a eu le Front républicain. Ce Front a marginalement imposé des candidatures contre nature, où des élus du centre et de la droite ont voté contre les candidats de l’extrême droite.

Aujourd’hui, nous observons une évolution majeure. Faudrait-il attendre ce week-end, puisqu’il y a une élection partielle à Montauban où l’union des droites, les partis de droite républicaine, serait presque encline à dire que désormais, il n’y a plus de barrières, que la droite républicaine et la droite nationale pourraient s’entendre pour une majorité absolue.

Puisqu’aujourd’hui, le rapport de force est le suivant : la droite républicaine et nationale pèsent entre 40 et 50 %, la gauche à peu près 25 à 30 %. Le reste, c’est le centre, qui pèse une vingtaine de pour cent, ce qui ne suffit pas pour gouverner.

Peut-on dire que le Rassemblement national est aux portes du pouvoir ?

Le Rassemblement national est déjà le premier parti de France en termes de volume de militants. C’est le parti le plus riche de France. C’est le parti qui, aujourd’hui, a le plus grand nombre d’élus non seulement à l’Assemblée nationale, mais également dans un certain nombre de collectivités locales. Sans doute sera-t-il rehaussé ou dopé par un certain nombre de victoires à l’occasion des prochaines élections municipales, si tant est qu’elles aient bien lieu en mars, parce qu’un report de ces élections municipales est agité, s’il y a une dissolution qui est annoncée par le président de la République d’ici à quelques jours ou le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu.

S’il y avait une dissolution, un autre sondage sorti il y a quelques jours précise que 150 circonscriptions seraient gagnables en plus de celles dont dispose le Rassemblement national. Cela veut dire que non seulement il faudrait agglomérer les 120 dont il dispose déjà, mais il faudrait en rajouter 150 de plus. Cela fait quasiment la majorité absolue.

Nous pouvons effectivement affirmer qu’il est aux portes du pouvoir : il a quasiment, à lui tout seul, la majorité, et il suffirait juste que la droite républicaine s’associe à lui.

Entretien réalisé par Oumar NDIAYE

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Marie Rose Faye: “On sera réguliers devant le peuple pour éclairer les décisions et les actes posés”

10 octobre 2025

Enseignants décisionnaires : le Gouvernement tourne la page de l’injustice

10 octobre 2025

Moustapha Guirassy : « Nous voulons revaloriser la fonction enseignante selon les directives du Président de la République »

10 octobre 2025

Cheikh Tidiane Dièye : « 6,7 millions de m3 d’eau pompés, 594 km de canalisations curés »

10 octobre 2025

Gaïndé Macky Bou Goor condamné à 6 mois de sursis

10 octobre 2025

Qualification mondial 2026: tout se jouera à Dakar pour le Sénégal

10 octobre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Garde à vue ou gardé à vie pour Assane Diouf ?

6 octobre 20251 175 Vues

Le Mouvement des Sénégalais Démocrates lance une pétition nationale pour exiger la démission d’Ousmane Sonko

9 octobre 20251 021 Vues

Milan : la vice-consule, Sophie Diatta Ndiaye, violemment agressée au sein du consulat

7 octobre 2025997 Vues

Salimata Dieng limogée de la Présidence après un post critique sur la gestion de la jeunesse

7 octobre 2025754 Vues

Saisie annoncée de tous ses biens : Madiambal Diagne réagit et mouille Me Clédor Ly et Ousmane Sonko

7 octobre 2025375 Vues

Mister Tweets, un fugitif bavard et bruyant (Les amis de Me Ciré Cledor Ly)

8 octobre 2025253 Vues

Ouverture des auditions sur les évènements de 2021-2024 : L’APR brise le silence !

4 octobre 2025227 Vues

Almadies 2 – Kounoune : Les riverains pour l’achèvement du chantier

3 octobre 2025212 Vues

Tribunal – Affaire ASER : Pape Mahawa Diouf reconnaît s’être « peut-être trompé »

6 octobre 2025179 Vues

Enquête sur les 80 morts : voici ce que le procureur demande aux enquêteurs

3 octobre 2025162 Vues

Salimata Dieng après son limogeage : « Sidy Alpha Ndiaye n’est pas plus loyal que moi… »

8 octobre 2025152 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Marie Rose Faye: “On sera réguliers devant le peuple pour éclairer les décisions et les actes posés”

Par Dakar Matin10 octobre 202511 Vues

Le gouvernement du Sénégal s’adresse à la presse à travers le concept « Kaddu ».…

Enseignants décisionnaires : le Gouvernement tourne la page de l’injustice

10 octobre 2025

Moustapha Guirassy : « Nous voulons revaloriser la fonction enseignante selon les directives du Président de la République »

10 octobre 2025

Cheikh Tidiane Dièye : « 6,7 millions de m3 d’eau pompés, 594 km de canalisations curés »

10 octobre 2025

Gaïndé Macky Bou Goor condamné à 6 mois de sursis

10 octobre 2025

Qualification mondial 2026: tout se jouera à Dakar pour le Sénégal

10 octobre 2025

Mondial 2026 (Q) : le Sénégal impose une manita au Soudan du Sud

10 octobre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Marie Rose Faye: “On sera réguliers devant le peuple pour éclairer les décisions et les actes posés”

10 octobre 2025

Enseignants décisionnaires : le Gouvernement tourne la page de l’injustice

10 octobre 2025

Moustapha Guirassy : « Nous voulons revaloriser la fonction enseignante selon les directives du Président de la République »

10 octobre 2025

Cheikh Tidiane Dièye : « 6,7 millions de m3 d’eau pompés, 594 km de canalisations curés »

10 octobre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 367 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 251 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 442 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 977 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel