Bougar Diouf, président de l’Union des Panafricanistes du Sénégal (UPS), a comparu ce mercredi en flagrant délit devant le tribunal de grande instance hors classe de Dakar. À l’issue de l’audience, il a été reconnu coupable de diffusion de fausses nouvelles et condamné à un mois de prison ferme, alors que le procureur avait requis six mois dont trois fermes.
Le leader panafricaniste avait été placé sous mandat de dépôt lundi, après son déferrement au parquet. Il lui était reproché des publications sur Facebook portant sur le conflit en Casamance, l’armée sénégalaise et le Premier ministre Ousmane Sonko.
Cette affaire, instruite dans le cadre de la procédure de flagrant délit, avait démarré par une convocation de la Division spéciale de la cybercriminalité (DSC). Sa condamnation vient clore un dossier qui a suscité de vives réactions dans certains milieux politiques et militants.