Au total, 64 ans de gouvernance cumulée. Et en 64 ans, qu’avez-vous offert à ce pays ? Rien ou presque rien. Pas d’industrialisation, pas de souveraineté alimentaire, pas d’école moderne capable de hisser nos enfants au niveau du monde, pas d’hôpitaux dignes de ce nom.
En revanche, vous vous êtes bien servis : privilèges, enrichissements personnels, gaspillages. Vous avez vécu de l’État comme d’une vache à lait.
Et aujourd’hui, ironie du sort, ce sont ces mêmes fossoyeurs de l’avenir qui osent jouer les procureurs contre un régime qui n’a eu qu’à peine un an et quelques mois pour réparer vos décennies de dégâts.
Mais la vérité est connue de tous :
Une partie de la presse, devenue caisse de résonance de l’opposition, préfère amplifier la rumeur, nourrir le scepticisme, et étouffer les avancées réelles.
Des lobbies économiques, qui ont profité de l’opacité et de la corruption, tremblent à l’idée de perdre leurs privilèges et mènent une guerre de sabotage.
D’anciens barons politiques, incapables de se remettre en question, s’accrochent au passé et espèrent encore manipuler l’opinion par la peur et la désinformation.
Mais ce pays n’est pas dupe. Les Sénégalais savent d’où viennent leurs souffrances. Ils savent que ceux qui crient le plus fort aujourd’hui sont souvent les mêmes qui hier se sont tus face à l’injustice et se sont gavés dans l’impunité.
Le Sénégal, lui, marchera.
Il marchera parce qu’une nouvelle génération a pris conscience qu’on ne construit pas un pays en un an, mais qu’il fallait commencer quelque part. Il marchera parce que les citoyens refusent de replonger dans vos 64 années de promesses creuses et de pillages organisés.
L’histoire avance, et elle ne vous attendra pas.