Les fortes pluies enregistrées vendredi 15 août ont provoqué d’importantes inondations à Dakar et dans plusieurs régions du pays. En réaction, le Parti socialiste, par la voix de son porte-parole Abdoulaye Wilane, a exprimé sa solidarité aux populations sinistrées. Le PS invite par ailleurs à une refonte en profondeur de la politique d’aménagement du territoire, de l’occupation des sols, ainsi que des dispositifs de drainage, de prévention des crues et d’anticipation des aléas climatiques.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues ce jour sur Dakar et sa banlieue ont provoqué des inondations d’une ampleur préoccupante, touchant durement de nombreux quartiers. Cette situation dramatique ne se limite pas à la capitale : plusieurs régions du pays sont elles aussi frappées, avec des localités rurales, des villes et des communes subissant de graves dégâts. Dans certaines zones, les fleuves menacent de sortir de leur lit, exposant les populations à des risques accrus et pouvant compromettre certaines récoltes.
Touba, à la veille du Magal, a également été fortement touchée, rappelant que nul territoire n’est à l’abri de ces intempéries.
Face à cette épreuve nationale, nous exprimons notre profonde affliction et notre solidarité agissante à toutes les victimes. Nous partageons leur détresse et appelons à une mobilisation immédiate et coordonnée de l’État central, de ses démembrements administratifs, des collectivités territoriales et de l’ensemble des acteurs de la société civile pour apporter une aide conséquente, ciblée et rapide aux populations sinistrées.
Nous invitons également nos militants et, plus largement, tous les Sénégalais et Sénégalaises, à répondre à cet appel à la solidarité nationale. Ce moment exige que nous dépassions nos clivages et mettions la fraternité au cœur de nos actions.
Cependant, la gravité de la situation nous oblige à tenir un langage de vérité : il faut en finir avec la communication politicienne, les effets d’annonce et les polémiques stériles qui détournent des priorités urgentes. Les catastrophes naturelles ne peuvent et ne doivent jamais être exploitées à des fins partisanes. Notre responsabilité collective est de rassurer les populations, de sauver des vies, de protéger les biens et d’organiser les secours avec efficacité.
Au-delà de l’urgence, cette crise est un rappel brutal de la nécessité de repenser en profondeur notre politique d’aménagement du territoire, notre mode d’occupation des sols, nos systèmes de drainage, de protection contre les crues et d’anticipation des aléas climatiques. Il est impératif d’engager des réformes courageuses, planifiées et appliquées avec rigueur, afin que chaque Sénégalais puisse vivre dans un environnement sécurisé et résilient.
Nous avons aujourd’hui un devoir : transformer cette épreuve en un point de départ pour bâtir un Sénégal plus solidaire, plus organisé et mieux préparé aux défis climatiques à venir. Cela demande de la lucidité, du courage et une volonté commune de mettre l’intérêt général au-dessus de toute autre considération.