Lors d’un symposium sur la limitation des mandats, hier, organisé par le parti Awalé, des juristes ont écarté toute possibilité pour Macky Sall de se représenter à la Présidentielle de 2024.
Le symposium sur la limitation des mandats a pu se tenir, hier. Après le refus du Recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), d’abriter cette rencontre dans le temple du savoir, le parti Awalé s’est rabattu sur le complexe Abass Sall pour poser le débat sur une éventuelle 3ecandidature de Macky Sall. Pour Dr Yaya Niang, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, interpréter la Constitution ne veut pas dire réécrire la Constitution. « Ceux qui défendent la 3e candidature disent que nul ne doit faire plus de deux mandats consécutifs de 5 ans en éliminant le septennat. La limitation des mandats se caractérise par sa permanence alors que la durée du mandat est caractérisée par sa variance », explique M. Niang au cours de la conférence modérée par les journalistes Alassane Samba Diop, Abdoulaye Cissé et Pape Sadio Thiam.
Devant Me Doudou Ndoye, Abdourahmane Diouf, Pr Alioune Badara Fall ou encore Abdoulaye Guissé qui ont tous invalidé toute possibilité pour l’actuel Président de se représenter en 2024, les spécialistes ont rappelé la définition du mandat. Pendant la rencontre axée sous le thème « le mandat dans tous ses états : l’article 27 de la Constitution sous toutes ses coutures », Dr Yaya Niang a convoqué les dispositions du Code des obligations civiles et commerciales qui définit le mandat. Pour lui, il s’agit d’un contrat qui lie le président de la République et le Peuple pendant un temps limité. Dans ce cas, il relève que la révision constitutionnelle était appelée à « renforcer les dispositions sur la limitation des mandats et non de l’assouplir ou de l’affaiblir ».
Dr Niang ajoute : « Les initiateurs du référendum de 2016 nous disaient que plus jamais on n’aura plus ce type de débat sur le 3e mandat. On a même rendu intangible cette disposition dans l’article 103 de la Constitution. Si on s’en tient à leur posture d’aujourd’hui, cela veut dire que l’idée était de tromper le Peuple. C’est ce que les privatistes appellent un dol juridique ». Pour d’autres juristes, il n’est pas question de parler de Constitution de 2016. Pour eux, jusqu’à présent, la Constitution du 22 janvier 2001 est toujours en vigueur. Donc, déduisent-ils, le premier mandat de Macky Sall est la période 2012-2019.
Personnellement, j’y vois un problème de sang noble coulant dans les veines. Un noble dou took fou gnou koo beugoul. Je n’ai jamais cru aux histoires de lignée et de descendance noble, mais avec le comportement de monsieur Macky Sall, je commence à y croire.
Nos enfants à qui nous voulons donner des valeurs, telles que la dignité, la sacralité de la parole donnée, ne doivent pas entendre ce discours sur le 3e mandat.
Macky yapp naa Sénégalais yii déé. Legui deuxième quinquennat laa gnouy wakh!
IL VA PARTIR DE GRÉ OU DE FORCE
Macky ne refuse pas de partir s’ il a la possibilité de reculer les élections d’ un an pour permettre à Aboudoulaye Daouda Diallo d’ avoir le temps de manipuler electroniquement le fichier electoral et de le remodeler pour gagner a 51 ou 52 % et à la condition que Ousmane Sonko ne soit pas candidat
Voilà le programme de Macky Sall
Donc Résumé : Ousmane Sonko n’ est pas candidat , Macky Sall n’ est pas candidat
Abdoulaye Daouda Diallo est le candidat de l’APR
Les élections se tiendront en 2025
c » est le projet de Macky Sall