Ça vole assurément bas dans le landerneau politique de Galsen. On pourrait bien se demander où est passée cette belle et légendaire tradition de Téranga et d’écoute. Après avoir presque touché le fond avec une nation déchirée, on aspirait à un climat de paix. Mais voilà que depuis quelque
temps, des va-t-en-guerre crachent le feu et bandent les muscles. Le discours ne se veut plus policé, mais patauge carrément dans un putride et nauséabond répertoire langagier qui fait se boucher les oreilles aux puristes et puritains. Passe s’il ne s’agissait que de néo-opposants jaloux et aigris. Mais voilà que d’autres acteurs dont ceux de la presse s’invitent dans ce vaudeville, se comportant comme des mercenaires, mettant une louche sur le feu. De gros mots sortent de leurs bouches puantes et plumes infectes.
Preuve de la petitesse d’esprit de gens qui s’y complaisent. Et ça devient un challenge d’insanités avec de jeunes politiciens qui n’ont pas subi une formation dans des écoles de formations politiques, lesquelles n’existent, hélas, plus. Des personnes qui n’ont également jamais lu un seul livre de leur vie. Quand on ouvre la bouche pour ne proférer que des énormités tout en se voulant un acteur de la vie politique, on peut dire que de solides piliers sont à terre.
Malgré nos différences, ce charmant pays a toujours été une terre de confrontation. Le verbe a toujours volé haut partout et dans tous les sens. Mais dans le respect de nos spécificités pour en faire un terreau fertile et ensemencer la pensée de belles notions. On vous rappelait ici la belle époque Senghorienne et Dioufienne avec des gens racés dans le port et le verbe. On se nourrissait de leurs préciosités. De leurs joutes, on en ressortait comblés de belles formules. Ces gentlemen de la pensée féconde se respectaient et se vouaient une considération mutuelle. Aujourd’hui, l’espace politique est envahi par des personnes sans foi, ni loi et dont certains déroulent un agenda caché car étant plus préoccupés par leurs business qu’au développement de ce pays. Il est temps de civiliser les rapports et faire taire ceux qui pensent que leur statut de politiciens leur permet d’insulter ou défier l’Autorité. Après ce que nous avons vécu entre mars 2021 et février 2024, l’Etat doit rester fort et sévir avec fermeté sans faiblesse coupable, ni cruauté inutile. Ce pays a besoin de paix, rêve de paix et aspire à vivre dans la fraternité. Aux insulteurs et autres rentiers de fanfaronnades puériles, de revenir à la raison. Ce pays doit être reconstruit et aspire à une paix véritable. Oui, à de belles confrontations, mais dans un respect mutuel et dans l’élégance républicaine.
Urgent
- SOMIVA – Enquête Douanière : Plus de 580 000 tonnes de phosphates non déclarées sur la période 2015-2021
- Disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou : « une personne a été inculpée, mais c’est insuffisant », révèle Seydi Gassama
- Disparition de Didier Badji : sa belle-sœur pointe du doigt le Général Moussa Fall et le Procureur Amadou Diouf
- Touba : Pape Diop, chauffeur du légendaire «bus de Yarakh», décède dans la nuit du samedi au dimanche
- 546 magistrats pour 18 millions d’habitants : Cheikh Ba alerte sur une justice submergée
- Notation du Sénégal en baisse à « CCC+ »: quatre leviers majeurs pour inverser la tendance
- Meeting à Guédiawaye: Anta Babacar Ngom appelle l’opposition à faire bloc
- Accès à l’eau en milieu rural: un projet de plus de 30 milliards de FCfa lancé à Kanel
- Général Birame Diop, ministre des Forces armées: «Travailler pour un Sénégal en sécurité»
- Cheikh Ba, président de l’UMS : « le Procureur de la République n’est pas dans une action politique politicienne »
- Monsieur El Hadj Ndiaye, PDG de la 2STV et porte-parole autoproclamé de « Sénégal Demain », vous permettez ?

