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Home»A la Une»Mahammed Boun Abdallah Dionne : « Les décisions prises par le Chef de l’État fondent leur pertinence d’une analyse objective… »
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Mahammed Boun Abdallah Dionne : « Les décisions prises par le Chef de l’État fondent leur pertinence d’une analyse objective… »

Par admin13 mai 2020Aucun commentaire195 Vues
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Monsieur le Ministre d’État, le Président de la République vient de prendre des mesures d’assouplissement dans le cadre de la lutte contre le COVID-19. Quelle en est votre appréciation ?
Je voudrais d’abord saisir l’occasion que vous m’offrez pour saluer encore une fois, le consensus global qui accompagne la définition et la mise en œuvre de la stratégie nationale de riposte face au COVID-19. Bien qu’étant désigné par la Constitution comme celui qui définit et détermine la politique de la nation, le Chef de l’État a souhaité, dès la survenance de la pandémie sur le territoire national, rencontrer toutes les forces vives du pays, pour recueillir leurs points de vue et fédérer les énergies. Aujourd’hui, les sénégalais dans leur grande majorité et dans toutes leurs composantes, les forces politiques, la société civile, le secteur privé national, les syndicats de travailleurs, le monde associatif, les mouvements citoyens, tous, accompagnent ce consensus autour du Président de la République et il faut s’en féliciter. Il y a également que le Président Macky Sall a une écoute attentive et permanente des pulsions du peuple, en tant que garant de l’équilibre social. Il vient encore de le démontrer dans son message à la nation, le lundi 12 mai, à propos de la requête des sénégalais de la Diaspora relative au rapatriement des personnes décédées du COVID-19 à l’étranger. C’est de cette double posture de dialogue et d’écoute qu’il faut analyser les nouvelles décisions prises par le Chef de l’État dans le cadre de la riposte contre cette pandémie.
Le Chef de l’État a parlé d’adaptation pour fonder ces nouvelles mesures. Qu’en dites-vous ?
Oui s’il n’y avait qu’un seul mot à retenir du message à la nation du Président de la République, c’est bien le mot « adaptation ». Il faut dire en effet que les décisions prises par le Chef de l’État fondent leur pertinence d’une analyse objective qui a impliqué des experts sénégalais de haut niveau et très au fait des réalités scientifiques, économiques et épidémiologiques, qui ont travaillé sur des scénarii et de la prospective. Leur conclusion a été que nous tournions à présent au tour du pic, la période à partir de laquelle il devrait y avoir de moins en moins de nouveaux infectés et de plus en plus de malades guéris. L’autre conclusion du groupe pluridisciplinaire des experts nationaux a été que le COVID-19 va continuer de circuler dans le pays jusqu’au mois d’août, voire septembre au minimum. C’est sur la base de ces données critiques que le Président de la République a pris ces décisions courageuses, appelant le peuple sénégalais à apprendre à vivre désormais en présence du virus. Comme il l’a dit dans son message en ouoloff, « Gaan gu baña ñibbi te manu loo tooxu, da ngay xool nooy dëkke ak moom ». Autrement dit : « si tu as chez toi un invité qui ne veut plus rentrer chez lui et que tu ne puisses point déménager, tu as intérêt à étudier comment cohabiter avec lui ». C’est armé de cette sagesse bien de chez nous, que le Président Macky Sall, loin du relâchement, a opté pour une stratégie d’adaptation, mais qui replace l’homme investi de toutes ses responsabilités, au cœur de la stratégie.
Un de vos prédécesseurs à la Primature du Sénégal a parlé de « démission de l’État » en parlant des nouvelles mesures d’assouplissement. Qu’en pensez-vous ?
Il faut savoir rester modeste dans la vie. C’est une qualité essentielle. Les chinois disent que « la modestie et la modération sont les deux ailes du sage ». Tout de même, vous ne pouvez pas être plus intelligent que les présidents du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Burkina, de la Tunisie, de la Mauritanie, etc., plus intelligent que tous les dirigeants du continent et leurs équipes qui viennent de valider avec la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, une stratégie de déconfinement pour le continent. Vous ne pouvez être plus intelligent que la terre entière et vous tromper de perspective en permanence. Il y a bien quelque chose qui ne tourne pas rond chez ceux-là qui ont la fâcheuse habitude de ruer dans les brancards, avant de battre leur coulpe, comme quand les étudiants sénégalais de Wuhan avaient sollicité leur rapatriement. Ce sont encore les mêmes qui nous parlent maintenant de démission de l’État. Ils se trompent et ils continueront de se tromper car la responsabilité d’État s’accommode difficilement de la responsabilité émotionnelle. Et bien entendu, sans responsabilité individuelle et collective, même avec un confinement intégral et généralisé, le virus continuerait de se propager. Dans le préambule de notre Constitution, il est dit expressément que « la construction nationale repose sur la liberté individuelle », la liberté individuelle se comprenant aussi comme une responsabilité individuelle. Le coronavirus ne se déplace point. On le déplace. Dès lors, le comportement individuel est le premier facteur clé de succès dans la lutte anti-COVID. Pour dire qu’un État n’est fort que de la responsabilité individuelle et collective de ses citoyens. C’est ce que le Président Macky Sall a toujours compris. Nous notons aussi avec lui, que s’adapter, c’est aussi décider toujours en fonction de l’évolution de la situation. Je rappelais il y a quelques jours à certains de mes collègues, que trois mots sont devenus les mots vedettes du petit Larousse en cette année 2020 : le confinement, le déconfinement et le reconfinement. Souhaitons et travaillons, tous ensemble, afin que le Chef de l’État n’ait pas à décider d’un retour en arrière, avec la suspension des nouvelles mesures d’assouplissement, car ce serait difficile pour notre économie.
Monsieur le Ministre d’État, qu’est-ce qui change fondamentalement dans la nouvelle stratégie d’adaptation ?
Permettez-moi d’abord de rappeler certains paramètres essentiels de notre stratégie de riposte face à la pandémie. Loin du relâchement, mais sans violence inutile ni faiblesse coupable, le scénario d’adaptation s’appuie sur les mêmes invariants de rigueur, de discipline et d’action solidaire qui ont permis de contenir jusqu’à présent le COVID-19, c’est-à-dire : l’état d’urgence, le couvre-feu, les gestes-barrières désormais rendus obligatoires, la fermeture des frontières terrestres, aériennes et fluviomaritimes, l’interdiction des déplacements entre les régions, etc. Le contexte global est assurément le même, face à la pandémie mais certaines variables correspondent désormais davantage au besoin de sauvegarder la vie économique et sociale du pays, parce qu’il y aura un après-COVID. Gouverner, c’est certes Prévoir mais c’est avant tout Décider. Et c’est le rôle du Leader, que de Décider. Nos démocraties parlementaires sont devenues des démocraties d’opinions. Tout est matière à débat et fort heureusement. Certains pays occidentaux ont payé cher leurs hésitations sur le confinement ou même sur le port généralisé du masque, alors que leur stade de développement l’autorise. Les mêmes hésitations se posent aujourd’hui chez eux, en termes de déconfinement. En ce qui concerne l’Afrique, nous n’avons pas à hésiter. La taille du secteur informel africain dans nos économies ainsi que la modestie des minima et transferts sociaux en faveur des plus démunis, ne permettent pas de confiner, de verrouiller les populations à double tour dans des maisons d’arrêt économique. Rien que dans notre pays, ce sont 50 milliards FCFA de PIB qui sont perdus chaque jour d’inactivité économique. Est-ce soutenable si cela devait perdurer ? Bien sûr que non. C’est pourquoi le Chef de l’État a préféré la voie de l’adaptation à celle de la maison d’arrêt économique pour tous. Et il a bien raison.
Pouvez-vous nous parler des nouvelles mesures et de leur portée économique ?
La première mesure d’adaptation prise par le Chef de l’État, qu’il nous faut saluer, est l’allongement de la durée du temps de travail. Une heure de production par jour, pour tous, à l’échelle d’un pays, c’est énorme. Avec le COVID-19, le temps de travail dans le secteur public était fixé par décret, de 9h à 15h et il était demandé au secteur privé d’en faire autant. Le Président de la République vient de prolonger d’une heure, ce temps de travail quotidien pour le fixer désormais de 9h à 16h. Travailler plus, pour produire plus, c’est la direction que nous indique le Chef de l’État afin que le post-COVID ne soit pas l’ère des faillites à grande échelle. Au demeurant, c’est cet allongement d’une heure de la durée du temps de travail qui justifie le recul d’une heure du début du couvre-feu qui débute désormais à 21h et non à 20h. Vous observerez que tout a été mis en œuvre par le Président Macky Sall pour remettre le pays au travail. Il en est de même pour le secteur des transports publics dans lequel, sur instructions du Chef de l’État, le gouvernement va prendre les mesures d’assouplissement nécessaires afin de permettre aux travailleurs agricoles de rejoindre leurs localités, car l’hivernage approche à grands pas. En ouloff, il s’agit du phénomène qualifié de « noraan » qui nous est bien utile. Le Président de la République a par ailleurs mis en place, dans la perspective de la campagne agricole à venir, une ligne de subventions de 60 milliards FCFA destinée à l’achat des intrants agricoles. Toutes ces décisions concourent à produire plus. Ce retour à une certaine normalité dans l’activité économique s’exprime aussi à travers le retour des activités commerciales, secteur clé du tissu économique et grand pourvoyeur d’emplois. Le Chef de l’État a ainsi décidé de l’ouverture des marchés 6 jours sur 7, alors qu’ils étaient encore astreints à des jours particuliers d’ouverture. Les loumas ou marchés hebdomadaires sont également rouverts mais sous conditions restrictives, pour éviter les flux de transports entre les régions ; leurs activités étant désormais circonscrites au niveau des départements administratifs du pays. Enfin, les 551.000 élèves sénégalais en classes d’examen sur les 3,5 millions d’élèves que compte le pays, vont retourner à l’école, avec toutes les mesures sanitaires requises. La perte d’une année scolaire serait chèrement payée par la nation car il s’agirait de retarder d’un an, l’entrée dans le système national de production, de toute une génération. Il nous fallait l’éviter. Ainsi, le 2 juin, ce demi-million d’élèves va retourner en classe. Voilà pour les nouvelles mesures économiques d’adaptation prises par le Chef de l’État.
Les évêques du Sénégal auraient dit non à la nouvelle stratégie du Chef de l’État. Qu’en est-il exactement ?
Nous devons tous saluer cette position de prudence en cours de formulation par l’Eglise catholique. Vous savez bien que le Président Macky Sall entretient d’excellentes relations avec toutes les Autorités religieuses du pays. Bien entendu, comme toujours dans pareil cas, le Chef de l’État s’est entretenu avec l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye et il s’est fortement réjoui de la position de l’Eglise. Je peux le dire ici. En vérité, quand le Président de la République décide de la réouverture, sous conditions, des lieux de culte, en instruisant les ministres de l’intérieur et de la santé d’en définir les contours, c’est une option que l’État offre. Or une option n’est pas une obligation. Ce qui est important, c’est que pour toutes ces mesures d’adaptation qui concourent au retour à une certaine normalité tant au plan économique que social, le cadre contextuel global demeure le même : état d’urgence, couvre-feu, fermeture des frontières, limitation des déplacements entre les régions, distanciation sociale, port du masque obligatoire, etc. En effet, la fréquentation des lieux de culte, des établissements scolaires et autres espaces publics, des marchés et autres commerces, y compris les restaurants, obéira strictement aux mesures de distanciation physique et sociale et aux gestes barrières. Le port du masque et le lavage des mains y seront obligatoires. C’est d’ailleurs pourquoi le Président de la République a déjà décidé de la confection de 10 millions de masques par nos usines et nos artisans. Ces dix millions de masques subventionnés sont en cours de production.
Que faut-il faire pour réussir cette nouvelle stratégie ?
De l’information, de la sensibilisation et de la responsabilité individuelle et collective. Aucun effort, aucune ressource ne sera de trop dans cette mobilisation nationale, pour nous libérer du COVID-19. Les Autorités religieuses et coutumières, les leaders socio-communautaires, les chefs de villages, les chefs de quartiers, les badienou gokh, La Croix Rouge, les jeunes volontaires, les socio-anthropologues qui aident à lever les résistances et les obstacles et qui luttent contre la stigmatisation des malades, tous, doivent se mobiliser à l’échelle communautaire pour appuyer notre vaillant corps médical. C’est par le consensus national dans l’effort collectif, la foi en notre nation et la discipline individuelle et collective, que nous nous nous tirerons d’affaire. Le Président de la République a posé les jalons de ces grandes retrouvailles nationales autour de l’essentiel, c’est-à-dire le Sénégal. Tous ensemble, unis et solidaires, nous réussirons.

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