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Home»A la Une»Les charges familiales et le paiement du loyer, casse-tête pour le chef de ménage
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Les charges familiales et le paiement du loyer, casse-tête pour le chef de ménage

Par Dakar Matin2 février 2021Aucun commentaire201 Vues
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A quand le retour à la situation normale ? C’est la question que se posent beaucoup de nos compatriotes considérablement affectés par les conséquences de la pandémie du Covid19 sur les plans social et économique

L’état d’urgence assorti d’un couvre-feu décrété dans les régions de Dakar et Thiès a eu un impact négatif terrible dans le panier de la ménagère. La réduction des heures de travail fait que les gens qui s’activent dans l’informel et particulièrement les petits métiers voient leurs activités au ralenti. Du coup, la dépense quotidienne ainsi que le paiement du loyer deviennent insupportables pour les chefs de famille qui cherchent le diable pour lui tirer la queue, tant ils ne vivent pas, mais survivent !

A quand le retour à la situation normale ? C’est la question que se posent beaucoup de nos compatriotes considérablement affectés par les conséquences de la pandémie du Covid19 sur les plans social et économique. Entre assurer la dépense quotidienne et le paiement du loyer, de nombreux chefs de ménage s’adonnent à une gymnastique arithmétique qu’ils ne parviennent pas à résoudre. Joindre les deux bouts pour tous ces gens se révèle être un véritable casse-tête, un saut d’obstacles à franchir sans jamais voir la ligne d’arrivée. Déjà, ceux qui cumulent des arriérés de loyers ont été délogés sans ménagement — ou sont sur le point de l’être — par leurs bailleurs. Des bailleurs qui tirent eux-mêmes leurs revenus de ce business locatif. L’effet du covid, qui a tant affecté le secteur informel, est passé par là. 

Abass Lam, un père de famille habitant au quartier Abdou Ndiaye de Darou Salam Diamaguène, ne digère toujours pas la manière avec laquelle il a été délogé de son atelier de couture par son bailleur après huit mois d’arriérés. La voix pudique, il raconte son histoire qui a été pour lui la honte de sa vie. L’émotion est forte quand il déroule le fil de l’histoire. «  Cette pandémie nous a carrément affectés. Même en  temps normal, c’est-à-dire avant le covid 19,  les affaires ne marchaient pas.  Mais c’est  devenu    pire    depuis  que  le président de la République a décrété l’état d’urgence  l’année dernière. Du coup, tout le monde est affecté par cette crise économique et sanitaire. 

Les clients se sont faits rares    pendant  fêtes  religieuses Korité, Tabaski et Gamou. Conséquence : je n’arrivais plus à payer le loyer. Un  jour,  un huissier de justice a débarqué  pour  nous  notifier   que  nous devions quitter les  lieux  le  jour  même.  J’ai    essayé   en vain de joindre le bailleur. On a jeté tous nos bagages dehors.  Il y avait du spectacle. Vous  imaginez ce que cela fait d’être  humilié  de la  sorte  devant  des voisins ! Je  n’ai  jamais refusé   de payer, mais  je  n’avais pas de  quoi  le faire, ma priorité étant  ma famille.

D’ailleurs, bien qu’expulsé,  tant  que  je n’aurais pas payé  à mon bailleur son  argent,  je  ne  serais    pas  en  paix avec ma conscience. Encore une fois,  je suis bien conscient que je lui  dois  huit  mois  d’arriérés  de loyer  », raconte ce père de famille tout désespéré et qui s’est, du jour au jour, retrouvé sans travail. Ses machines à coudre, il soutient les avoir vendues pour nourrir sa famille.

Quand on tire le diable par la queue pour survivre !

Quant à la deuxième vague, qui a entraîné un rétablissement de l’état d’urgence avec couvre-feu de 20h à 5h à la clef, pour les régions Dakar et Thiès, elle a déjà fait de lourds dégâts dans le quotidien des ménages vivant dans ce périmètre. Beaucoup d’entre ces compatriotes qui s’activent dans l’informel ont vu leurs activités se ralentir. Si elles ne se sont pas arrêtées tout simplement. Ramata Ndiaye, une brave gargotière, vend le jour le petit déjeuner près de l’arrêt de bus Diamaguene. Les clients ne fréquentent plus sa gargote comme avant. Le soir, elle est obligée de transférer son activité devant sa concession. Veuve à l’âge de 45 ans, elle compte sur son business pour payer son loyer et assurer ses dépenses. « En temps normal, je  vendais jusqu’à 1h. Maintenant  avec le  couvre-feu, je  plie  bagages à 20h  30.  On  essaie  de  faire  avec pour s’en sortir malgré la conjoncture qui sévit dans  le pays à cause de cette maladie. Souvent,  je suis obligée de recourir à la vente de tissus pour m’en sortir. C’est compliqué. Les temps sont durs surtout en cette période. La vie est chère. On se démène pour les charges familiales.  Cette  pandémie  nous mène la vie très difficile.  On prie pour qu’elle  prenne fin et que les choses redeviennent comme avant. Je prie également pour que tous les malades du covid19 guérissent très rapidement et retournent chez eux » confie la chef de famille. La covid19 a également fait des dégâts au niveau de certaines entreprises en termes d’emplois. Etant du lot de ceux qui ont été remerciés dans une société de la place lors de la première vague de la Covid, S. Nd, père de famille, est resté digne. Cependant le rôle de chef de ménage qu’il incarne ne l’autorise pas à rester sans rien faire. Ce, d’autant plus il a deux enfants à nourrir.

Conscient que tout ne s’offre pas sur un plateau d’argent, il s’est mis dans la vente de friperie en cette période de froid. Et les choses semblent marcher pour lui. Et ce même-si, la cicatrice de la perte de son emploi reste béante. « On nous avait promis de reprendre nos emplois après la fin de l’état d’urgence. Mais la promesse n’a pas été  tenue mais   je  m’y attendais. J’ai   essayé la  maçonnerie    au  niveau  de quelques chantiers.  Mais  là également, c’était  le parcours  du combattant  pour  se faire  payer.   Je m’étais  également investi dans la vente de poulets pendant trois mois avant  de  me tourner  vers la friperie » raconte notre interlocuteur qui a requis l’anonymat.

Les mécaniciens pas épargnés des dures réalités du moment !

Debout sous un soleil de plomb, le jeune mécanicien répare le moteur d’une voiture garée dans un atelier à Thiaroye AZUR (Thiaroye sur mer). Son apprenti qui est au volant essaie de faire démarrer la voiture. Après plusieurs tentatives, ce dernier soutient qu’il vaut changer le moteur. A en croire ce chef de garage, les clients, même s’ils font réparer leurs voitures, peinent à s’acquitter de la facture alors pourtant que l’atelier consomme beaucoup d’électricité. Ce qui fait que les charges deviennent insupportables. Aussi, ces mécaniciens disent-ils figurer parmi les impactés de la covid19 car étant des pères et soutiens de famille, surtout que l’état d’urgence a ralenti leurs activités. « Vous voyez vous-même qu’il y a peu de voitures  à réparer. Parfois, le garage est vide comme pas possible. On peut rester une journée sans travailler » confie Alla Faye.

2021, une année qui s’annonce mal pour le secteur informel !

L’espoir d’une reprise des activités était permis avec la tendance baissière notée entre les mois de juin et octobre avant que les cas repartent à la hausse à partir de novembre. Les Sénégalais espéraient que la situation allait revenir à la normale en fin d’année et que 2021 constituerait une année de relance économique. Hélas, cette relance tant attendue tarde à arriver. Et avec l’état d’urgence décrété à Dakar et Thiès, beaucoup de nos compatriotes sont pessimistes et doutent de la volonté des autorités de relancer l’économie. Ils ne comprennent surtout pas la pertinence d’un couvre-feu de 21h à 5h, tout en laissant les bus continuer d’effectuer des surcharges. Sans compter les cérémonies familiales qui continuent d’être organisées comme si de rien n’était. « Aucune mesure sérieuse n’est prise jusque-là allant dans le sens d’arrêter la propagation du virus », maugrée une dame qui contient mal sa colère. Moustapha Diakhoumpa, habitant au quartier Médina Marène 1, abonde dans le même sens qu’elle. «  Nous avons un Etat     qui tient   un discours paradoxal. On nous impose un couvre-feu qui n’a aucun sens, si ce n’est de tuer le secteur informel  et   particulièrement   les  petits  métiers  ou   le   petit  commerce. Ceux-là comptent sur   ces activités pour subvenir à leurs besoins. Avec la restriction des heures de travail, ces gens qui s’activent  dans  le secteur informel rencontrent de plus en plus des difficultés. Alors  que  le jour, des rassemblements  s’opèrent  un  peu partout. Les  transports en commun sont  bondés  de  monde.  Je  dirais même   que  c’est la méthode de nos autorités qui favorise plutôt la propagation de la maladie.  

Le fait d’instaurer  ce  couvre-feu  à  partir  de  21 heures,  fait  que  tout  le  monde  se presse pour renter.  De  ce fait, l’Etat encourage les rassemblements dans les arrêts  de bus et les  moyens de transports. On devrait insister sur le port obligatoire du masque et le respect des mesures barrières au lieu de ce couvre-feu », préconise le jeune homme qui se montre réticent par rapport au vaccin annoncé dans le pays fin mars. 

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