Le FMI affirme que la décision de réformer ou non la dette revient au gouvernement.
Le Premier ministre a rejeté la restructuration de la dette du Sénégal.
Les obligations internationales du Sénégal prolongent leur récente baisse.
NAIROBI, 11 novembre (Reuters) – Le Fonds monétaire international a déclaré mardi avoir discuté de diverses options avec le Sénégal pour remédier aux « importantes vulnérabilités de la dette » du pays, ajoutant que la décision de restructurer ou non la dette revient au gouvernement.
L’an dernier, le FMI a gelé un programme de soutien financier de 1,8 milliard de dollars destiné à l’économie ouest-africaine après que le nouveau gouvernement de l’époque a révélé des dettes cachées qui sont maintenant estimées à plus de 11 milliards de dollars.
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Duduzile Zuma-Sambudla, a daughter of former South Africa President Jacob Zuma, arrived at court in Durban on Monday.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré ce week-end que les responsables du Fonds faisaient pression pour une restructuration de la dette du Sénégal – une mesure que le gouvernement n’accepterait pas, a-t-il affirmé – ce qui a fait chuter fortement les obligations internationales du pays lundi.
Un porte-parole du Fonds a déclaré à Reuters qu’une discussion sur les choix politiques auxquels le Sénégal est confronté, lors d’une mission du personnel à Dakar qui s’est terminée la semaine dernière, s’inscrivait dans le cadre du rôle du FMI d’offrir une analyse et des conseils d’experts à l’attention du gouvernement.
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« Le choix et la nature précise des opérations sur la dette, ainsi que la décision de restructurer ou non les obligations de dette, restent une décision souveraine », a déclaré le porte-parole.
LES OBLIGATIONS AGGRAVENT LEURS PERTES RÉCENTES
Les obligations internationales du Sénégal ont accentué leurs pertes mardi, même si les marges intraday étaient plus faibles, les maintenant à des niveaux inférieurs à ceux observés en juillet.
L’obligation à échéance 2031 a baissé de 0,7 centime par dollar pour s’établir à 71,77 centimes, tandis que l’obligation à échéance 2028 libellée en euros a perdu 0,65 centime d’euro pour s’établir à 79, selon les données de Tradeweb.
(Reuters)

