Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Le Sénégal a le droit souverain de décider comment gérer sa dette, affirme le FMI.
  • Accusation de Sonko contre Abdourahmane Diouf : un marché universitaire de 45 milliards de F Cfa au cœur de la polémique
  • Tivaoune : Plus de 7 milliards prévus pour lutter contre les inondations
  • Le Ps appelle à la préservation de la cohésion sociale
  • Mensonge”, “délire fasciste” : l’APR tire à boulets rouges sur Ousmane Sonko
  • Abass cogne encore Ass : « Retournez d’où vous venez et laissez-nous notre frère Diomaye »
  • Autosuffisance en riz : Vers une révision des stratégies
  • Doudou Ka : “la dette publique du Sénégal ne peut pas être cachée
  • Affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé : le procès de Ndella Madior Diouf s’ouvre ce mardi
  • Projet de budget 2026: la Commission de lois adopte les 39 milliards FCFA alloués au ministère de la Jeunesse et des Sports
  • Justice : le Parquet s’oppose à la libération de Badara Gadiaga
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Le dialogue de Diamniadio, un poison pour la démocratie
A la Une

Le dialogue de Diamniadio, un poison pour la démocratie

Par Dakar Matin29 février 2024Aucun commentaire637 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

A observer les dernières convulsions du régime du Benno-APR, à travers le dialogue tragicomique de Diamniadio, on se dit qu’assurément, tous les ingrédients sont réunis, pour faire de cette fin de règne rocambolesque de Macky Sall, un thriller politique palpitant.

Triste sort que celui de cet alchimiste maladroit, dont la bombe est en train de lui exploser entre les mains !

Sa fâcheuse propension, à enfreindre les règles de droit à des fins politiciennes, a dépassé les limites de la décence et de l’élégance républicaines.

Tout ça pour atteindre l’objectif utopique de réduire l’Opposition à sa plus simple expression !

Il en est maintenant réduit à violer ouvertement la Loi, en se drapant du manteau pudique de la République. Son fameux dialogue (sa dernière valse) est un symbole achevé du système tant décrié par les nouvelles vagues de jeunes patriotes. Il pourrait être aisément confondu à un rassemblement regroupant, hormis quelques personnalités naïves ou candides, trois générations de « gangsters » politiques, pris en flagrant délit de trafic d’influence et d’instrumentalisation des Institutions.

Nous n’irons pas jusqu’à parler d’association de malfaiteurs – comme les fameux juges inquisiteurs du Macky, si prompts à distribuer des chefs d’accusation aussi graves et nombreux qu’infondés – mais la salle du CICAD était remplie de centaines de personnalités en rébellion contre la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel.

Pour beaucoup moins que ça, des citoyens, des travailleurs ou des passants ont été férocement réprimés et envoyés en prison pour plusieurs mois !

Quelle peut-être la légitimité d’une telle instance ad hoc, dont le postulat de départ repose sur la négation de la décision actant l’annulation du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024 ?

Comble d’outrecuidance présidentielle !

En suggérant à ses troupes dociles, que la prochaine présidentielle pourrait se tenir avant l’hivernage prochain, après toute une série d’évènements religieux, le premier magistrat de la Nation n’a rien fait d’autre que de saboter l’injonction des Sept Sages, en ignorant royalement le deadline fixé par le Conseil constitutionnel, au 2 avril. En effet, c’est la date, à laquelle doit s’achever le deuxième et dernier mandat du président Macky Sall, insusceptible de prolongation, selon l’article 103 de la Constitution.

Cette défiance à l’endroit du Juge électoral suprême, de la part d’un président en fin de mandat (un canard boiteux, qui s’ignore), n’est qu’une récidive, en l’espace de trois semaines du putsch constitutionnel du 3 février dernier.

Est-ce un effet boomerang ou la loi du karma à l’œuvre ? Il est, en tout cas, troublant de constater que le maître d’œuvre d’une gouvernance tyrannique caractérisée par une judiciarisation outrancière de la vie politique depuis 12 ans n’arrive plus à sauver les apparences. Il se met, de manière éclatante et perceptible par tous, en conflit avec la Loi, plus précisément la Constitution, dont il est pourtant censé être le gardien.

Ne sommes-nous pas en face d’un cas de manquement grave du Président de la République, manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ? Sous d’autres cieux, cela conduirait à diligenter une procédure de destitution ou d’impeachment.

Par ailleurs, la validation des conclusions grotesques issues du pseudo-dialogue politique, qui constituent un poison mortel, ouvrirait la boîte de Pandore. Le conseil constitutionnel, en cédant aux caprices du « Prince tourmenté », se ferait hara-kiri ou scierait la branche sur laquelle le pouvoir judiciaire national est assis. En outre, ce serait un enterrement de première classe pour notre système politique, qui perdrait simultanément son caractère républicain et sa nature démocratique.

Le peuple sénégalais connu pour sa résilience et son haut niveau de maturité politique attendait justement le 25 février 2024 pour solder pacifiquement le contentieux, qui l’oppose à la junte civile au pouvoir, qui considère les normes démocratiques et républicaines comme un corset contraignant. C’est ce qui explique que la paix civile ait prévalu jusque-là, dans notre pays.

Le moment est venu pour les pontes du Benno-APR de retrouver la raison. Leur préférence pour un style de management tyrannique, dans lequel, la répression policière et le traitement abusivement judiciaire des questions politiques ont été mis en avant, a montré ses limites. Tout indique que le camp présidentiel divisé va au-devant d’une déroute électorale mémorable.

Il est déjà trop tard pour effacer les traces de tous les crimes, délits et forfaitures commis durant la décennie écoulée, par le biais d’une loi d’amnistie rétrograde.

Il ne leur reste plus qu’à se conformer –sagement- aux décisions du conseil constitutionnel pour tenter de sauver notre système électoral voire notre Démocratie, qu’eux-mêmes ont mis à mal par les manipulations incessantes (loi sur le parrainage, report d’élections, invalidation de listes de candidats, éviction judiciaire de concurrents politiques…).

Après les élections et quel qu’en soit le vainqueur, ce sera le moment de procéder aux ruptures tant attendues, au moins depuis la tenue des Assises nationales, à commencer par une véritable refondation institutionnelle avec l’abolition définitive de l’hyper-présidentialisme obsolète.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Le Sénégal a le droit souverain de décider comment gérer sa dette, affirme le FMI.

11 novembre 2025

Accusation de Sonko contre Abdourahmane Diouf : un marché universitaire de 45 milliards de F Cfa au cœur de la polémique

11 novembre 2025

Tivaoune : Plus de 7 milliards prévus pour lutter contre les inondations

11 novembre 2025

Le Ps appelle à la préservation de la cohésion sociale

11 novembre 2025

Mensonge”, “délire fasciste” : l’APR tire à boulets rouges sur Ousmane Sonko

11 novembre 2025

Abass cogne encore Ass : « Retournez d’où vous venez et laissez-nous notre frère Diomaye »

11 novembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Mandat international : L’avocat général favorable à l’extradition de Madiambal, la défense s’insurge

5 novembre 2025460 Vues

Ameth Ndoye est-il vraiment….?

5 novembre 2025237 Vues

Macky Sall : “Le nouveau régime a déçu la majorité de nos compatriotes”

7 novembre 2025200 Vues

Népotisme supposé à l’ASP : le directeur général dénonce une “manipulation” et saisit la justice

8 novembre 2025121 Vues

Les premiers mots de Lat Diop, après sa libération

7 novembre 2025115 Vues

Le collectif « Rappel à l’Ordre du Peuple » renonce à son rassemblement du 8 novembre

6 novembre 2025106 Vues

Audit physique et biométrique de ses agents : l’État franchit un pas décisif

5 novembre 2025106 Vues

Maïmouna Ndour Faye accuse Me Bamba Cissé : « Que Ousmane Sonko sache que les agissements du Ministre de l’Intérieur seront salés pour lui »

5 novembre 202592 Vues

Le chantage aux dossiers « explosif » ne paye plus

7 novembre 202588 Vues

Guy Marius Sagna à Macky : « Walay ton héritage de vols, de détournements, de tueries, de crimes économiques…va être détruit … »

7 novembre 202576 Vues

Woodrose Investment LTD : l’affaire des 10 milliards du fils de Macky Sall au cœur d’une enquête explosive

5 novembre 202576 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Le Sénégal a le droit souverain de décider comment gérer sa dette, affirme le FMI.

Par Dakar Matin11 novembre 202564 Vues

Le FMI affirme que la décision de réformer ou non la dette revient au gouvernement.…

Accusation de Sonko contre Abdourahmane Diouf : un marché universitaire de 45 milliards de F Cfa au cœur de la polémique

11 novembre 2025

Tivaoune : Plus de 7 milliards prévus pour lutter contre les inondations

11 novembre 2025

Le Ps appelle à la préservation de la cohésion sociale

11 novembre 2025

Mensonge”, “délire fasciste” : l’APR tire à boulets rouges sur Ousmane Sonko

11 novembre 2025

Abass cogne encore Ass : « Retournez d’où vous venez et laissez-nous notre frère Diomaye »

11 novembre 2025

Autosuffisance en riz : Vers une révision des stratégies

11 novembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Le Sénégal a le droit souverain de décider comment gérer sa dette, affirme le FMI.

11 novembre 2025

Accusation de Sonko contre Abdourahmane Diouf : un marché universitaire de 45 milliards de F Cfa au cœur de la polémique

11 novembre 2025

Tivaoune : Plus de 7 milliards prévus pour lutter contre les inondations

11 novembre 2025

Le Ps appelle à la préservation de la cohésion sociale

11 novembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 372 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 255 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 449 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 981 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel