Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • L’homme qui demandait la présidence à vie pour Macky
  • Les dessous de l’affaire Madiambal Diagne : Au-delà de l’interdiction de sortie du territoire
  • Affaire des flux financiers : Le face-à-face de Waly Seck avec le juge se précise
  • Un an après sa disparition : Amadou Mahtar Mbow, l’héritage d’un siècle de combats
  • Nations Unies : le président Diomaye s’entretient avec les géants de l’économie mondiale
  • Elevage au Sénégal : plus de 95% du cheptel national vacciné au courant de l’année 2025 (ministre)
  • Abdourahmane Sarr sur l’axe paris-Dakar : « Nos relations doivent se fonder sur des partenariats mutuellement profitables »
  • Santé : Un deuxième cas de MPOX confirmé par le Ministère de la santé
  • Interdiction des téléphones dans les écoles : les Sénégalais partagés entre soutien et réserve…
  • Bradage du périmètre ferroviaire : La Sr de Saint‐Louis sur les traces d’une vaste mafia
  • Nations unies : précisions autour de l’incident survenu avant le discours du Président Diomaye Faye
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»L’article L30 ne concerne pas Sonko, donc il reste éligible
A la Une

L’article L30 ne concerne pas Sonko, donc il reste éligible

Par Dakar Matin14 juillet 2023Aucun commentaire5 537 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Alors que beaucoup le donnent pour inéligible en raison de sa condamnation par contumace, Ousmane Sonko a encore juridiquement des chances à faire valoir.

Un véritable labyrinthe juridique. À sept mois de l’élection présidentielle, il est difficile de dire si juridiquement Ousmane Sonko est exclu ou non de la course à la succession du président Sall.

En effet, même si la plupart des observateurs le donnent pour juridiquement inéligible, plusieurs incertitudes planent encore sur la validité de sa candidature. ‘’EnQuête’’ fait le point des différentes hypothèses possibles.

D’abord, que dit la loi électorale ? Il ressort de l’article 29 du Code électoral que certaines personnes sont frappées d’inéligibilité. Parmi elles, il y a : les individus condamnés pour crime ; ceux condamnés pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à cinq ans d’emprisonnement ; ceux qui sont en état de contumace ; etc. Il résulte du projet de révision de l’article 28-3 que nul ne peut, cependant, refuser l’inscription ‘’aux personnes qui, frappées d’incapacité électorale à la suite d’une condamnation, bénéficient de la réhabilitation ou font l’objet d’une mesure d’amnistie ou de grâce’’.

Le projet apporte la précision suivante : ‘’Pour les personnes bénéficiant d’une mesure de grâce, l’inscription sur les listes électorales ne pourra intervenir qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement, s’il s’agit d’une peine d’emprisonnement, ou d’une durée de trois ans à compter de la date de la grâce, s’il s’agit d’une condamnation à une peine d’amende.’’

Appliqué à Ousmane Sonko, on peut dire qu’en l’état actuel des choses, ses chances de participer au scrutin sont juridiquement très minces.

En effet, non seulement il est en état de contumace, donc frappé d’inéligibilité (article 29), mais aussi ayant été condamné pour deux ans de prison ferme, même en cas de grâce, il faudra attendre deux ans pour pouvoir retrouver ses droits civiques et politiques (projet de modification de l’article 28-3). Toutefois, ces mesures d’interdiction ne concernent que ceux et celles dont les jugements sont devenus définitifs, c’est-à-dire non susceptibles de recours. Et c’est justement là où le cas Sonko devient un véritable imbroglio. Avec plusieurs hypothèses envisageables d’ici l’échéance électorale.

Si, en tant que condamné par contumace, le leader de Pastef/Les patriotes ne peut plus interjeter appel, sa mise en prison, soit par arrestation soit par constitution, pourrait anéantir toute la décision. C’est ce que prévoit l’article 307 al 2 du Code de procédure pénale. Il dispose : ‘’… S’ils (les contumax) se constituent ou s’ils viennent à être arrêtés avant les délais de prescription, l’arrêt de condamnation est anéanti de plein droit et il est procédé à nouveau dans les formes ordinaires, à moins que le contumax déclare expressément, dans un délai de dix jours, acquiescer à la condamnation.’’

Pour synthétiser, voici les hypothèses envisageables. D’abord, c’est le statu quo, les choses restent en l’état, c’est-à-dire Sonko est condamné pour deux ans, mais reste reclus chez lui. Dans ce cas, il est exclu de la Présidentielle. Si, en revanche, il est arrêté ou se constitue, alors il pourrait difficilement être écarté de la Présidentielle sur la base de sa condamnation dans l’affaire Adji Sarr.

À noter que, dans le cas où il n’est pas arrêté, le patron de Pastef peut décider de se constituer jusqu’à la veille du dépôt des candidatures pour prendre au dépourvu le régime et lui ôter toute possibilité de rendre le jugement définitif. Chez les différents protagonistes, l’on ne manque certainement pas de se pencher sur les meilleures stratégies, pour pousser l’adversaire à l’erreur.

Par ailleurs, si dans le cas de l’affaire Adji Sarr, les jeux sont loin d’être faits, l’opposant célèbre risque d’être confronté à un obstacle sur le chemin qui mène à la Présidentielle.

En effet, en sus de la condamnation dans l’affaire Adji Sarr, il y a également sa condamnation dans l’affaire de diffamation contre le ministre Mame Mbaye Niang. Dans cette dernière affaire, le flou ne s’est toujours pas dissipé. Alors que certains juristes sont convaincus que Sonko est frappé d’inéligibilité avec sa condamnation de six mois assortis du sursis, d’autres ont estimé que le leader politique n’est pas visé par la loi.

Selon la lecture jusque-là la mieux répandue et qui a été même vulgarisée par les avocats de l’opposant, Ousmane Sonko ne serait pas éligible s’il est condamné (dans l’affaire Mame Mbaye Niang) à trois mois assortis du sursis, comme ça a été le cas lors de son jugement en appel. Cette lecture s’appuie essentiellement sur l’article L30. Il résulte de cet article quatre cas de figure principalement, expliquait ‘’EnQuête’’ dans ses éditions.

D’abord, il y a les condamnés pour un délit visé à l’article L29 troisième tiret ; ensuite ceux condamnés sans sursis à une peine comprise entre un et trois mois ; en troisième lieu ceux condamnés avec sursis à une peine comprise entre trois mois et six mois (cas d’Ousmane Sonko) ; enfin les personnes condamnées pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200 000 F CFA, sous réserve des dispositions de l’article L28. Tout ce beau monde ne peut être ni électeur ni éligible, selon les tenants de cette thèse.

Une telle compréhension pourrait être lourde de conséquences. Si tel est le cas, tous les citoyens sénégalais que le tribunal condamne à de telles peines, peu importe l’infraction commise, perdraient leurs droits civiques et politiques.

Heureusement, le texte, tel qu’il est libellé, permet également d’autres lectures bien plus soutenables d’un point de vue juridique. En effet, tel qu’écrit, on peut considérer qu’en réalité, l’article L30 n’est venu que pour encadrer la privation de liberté pour certaines catégories de citoyens ayant maille à partir avec la loi. Et que pour voir les personnes privées de droit, c’est plutôt l’article L29 qui est applicable. Celui-ci prévoit sept catégories de personne.

D’abord, pour les crimes, la peine importe peu. Pour ceux qui sont condamnés pour l’un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption et trafic d’influence, contrefaçon et en général pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à cinq ans d’emprisonnement, il faut une peine d’emprisonnement sans sursis ou une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à un mois assortie ou non d’une amende.

En troisième lieu, viennent ceux condamnés à plus de trois mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six mois avec sursis, pour un délit autre que ceux énumérés au deuxièmement ci-dessus, sous réserve des dispositions de l’article L28. Entre autres.

Contrairement à Karim et à Khalifa qui ont été condamnés pour des délits supérieurs à cinq ans, Ousmane Sonko a été condamné sur la base d’un délit qui ne figure sur aucune des catégories prévues. L’article 30 ne fixant qu’une condition complémentaire à celles prévues par l’article 29 pour bénéficier de la limitation de la privation à cinq ans, il serait inopérant en l’espèce, selon les tenants de cette interprétation.

Enquête Plus

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

L’homme qui demandait la présidence à vie pour Macky

24 septembre 2025

Les dessous de l’affaire Madiambal Diagne : Au-delà de l’interdiction de sortie du territoire

24 septembre 2025

Affaire des flux financiers : Le face-à-face de Waly Seck avec le juge se précise

24 septembre 2025

Un an après sa disparition : Amadou Mahtar Mbow, l’héritage d’un siècle de combats

24 septembre 2025

Nations Unies : le président Diomaye s’entretient avec les géants de l’économie mondiale

24 septembre 2025

Elevage au Sénégal : plus de 95% du cheptel national vacciné au courant de l’année 2025 (ministre)

24 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Rapport Centif : voici les montants perçus par Wally Seck et Cie

19 septembre 20256 325 Vues

Affaire des 5,5 milliards de F Cfa : de retour à Dakar, Waly Seck se livre aux enquêteurs

22 septembre 2025449 Vues

Les lotissements frauduleux dans la commune de Pire Goureye sont pires que ce qui se passe dans d’autres zones au Sénégal.

22 septembre 2025391 Vues

Audio-« Une haine qui va jusqu’à souhaiter le chaos à son propre pays » (Première partie).

22 septembre 2025296 Vues

Rapport de la Centif impliquant Wally et Cie : le gérant de ets Saliou Sylla arrêté

18 septembre 2025238 Vues

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 2025223 Vues

Mairie de Dakar : l’Ige fouille la gestion de Barthélémy Dias

22 septembre 2025194 Vues

Marché de voirie du PTN : l’audition de l’ex-Dg de « Sénégal Connect Park » Bassirou Abdoul Ba enfonce Me Moussa Bocar Thiam

18 septembre 2025173 Vues

Réduction du train de vie de l’État : entre annonces grandioses et lenteurs croissantes dans la concrétisation !

19 septembre 2025159 Vues

Didier et Fulbert disparus : Appel au président Faye et au PM Sonko

23 septembre 2025146 Vues

Saint-Louis : la société nationale Les chemins de fer du Sénégal porte plainte pour « bradage foncier »

23 septembre 2025139 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

L’homme qui demandait la présidence à vie pour Macky

Par Dakar Matin24 septembre 20252 Vues

Mouhamadou Moustapha Diagne, « moom », vous devez le connaître. Sans aucun doute. C’est un.politicien, un vrai,…

Les dessous de l’affaire Madiambal Diagne : Au-delà de l’interdiction de sortie du territoire

24 septembre 2025

Affaire des flux financiers : Le face-à-face de Waly Seck avec le juge se précise

24 septembre 2025

Un an après sa disparition : Amadou Mahtar Mbow, l’héritage d’un siècle de combats

24 septembre 2025

Nations Unies : le président Diomaye s’entretient avec les géants de l’économie mondiale

24 septembre 2025

Elevage au Sénégal : plus de 95% du cheptel national vacciné au courant de l’année 2025 (ministre)

24 septembre 2025

Abdourahmane Sarr sur l’axe paris-Dakar : « Nos relations doivent se fonder sur des partenariats mutuellement profitables »

24 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

L’homme qui demandait la présidence à vie pour Macky

24 septembre 2025

Les dessous de l’affaire Madiambal Diagne : Au-delà de l’interdiction de sortie du territoire

24 septembre 2025

Affaire des flux financiers : Le face-à-face de Waly Seck avec le juge se précise

24 septembre 2025

Un an après sa disparition : Amadou Mahtar Mbow, l’héritage d’un siècle de combats

24 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 364 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 251 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 438 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 976 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel