Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Le secret de l’instruction ne concerne pas le journaliste.
  • Le fugitif n’a pas droit au micro
  • Affaire Madiambal Diagne : Khalifa Sall dénonce les descentes musclées des forces de l’ordre à la Tfm et 7TV
  • Energie: vers une électricité plus abordable grâce à la valorisation du gaz local
  • Arrêtez avec Madiambal loumou xam dafa beuri svp, respectez l’intelligence des sénégalais .
  • Arrestations de Maïmouna Ndour Faye et Babacar Fall : Synpics dénonce et assène ses vérités
  • Après un entretien avec Madiambal : La police à Rfm arrête Babacar Fall, directeur de la Rédaction
  • Les lionnes du Sénégal arrachent leur qualification pour la Can au bout du suspense
  • Dakar : le gouverneur lance une opération de libération des artères publiques
  • Économie : une croissance vigoureuse attendue à moyen terme, avec la mise en œuvre de la Vision 2050
  • Irruption des gendarmes à la 7TV : l’interview de Madiambal Diagne stoppée net
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»La Caopa et l’Aprapam exigent plus de transparence
A la Une

La Caopa et l’Aprapam exigent plus de transparence

Par Dakar Matin14 novembre 2020Aucun commentaire258 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Le Parlement européen a examiné la proposition pour un nouveau protocole d’accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre l’UE et le Sénégal. Les termes de cet accord sont d’ailleurs à l’origine d’une polémique qui enfle de plus en plus au Sénégal. Le tonnage (10 000 tonnes de thon et 1750 tonnes de Merlu noir) annuel accordé aux 45 navires européens et la contrepartie financière annuelle (1,7 million d’euro, soit 1,113 milliard Cfa) ont suscité des interrogations chez les acteurs du secteur de la pêche. La Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) et l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs maritimes du Sénégal (APRAPAM) dénoncent le manque de transparence noté dans ces accords.

La Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) et l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs maritimes du Sénégal (APRAPAM) n’ont relevé le fait qu’il n’y ait pas un article spécifique sur la transparence comme cela est le cas dans le protocole UE/Mauritanie par lequel le Sénégal se serait engagé à «rendre public tout accord public ou privé autorisant l’accès à sa ZEE par des navires étrangers». Ces acteurs de la pêche artisanale souhaitent également qu’il ait de la transparence par rapport à l’appui sectoriel (dont le montant augmente et passe de 750.000 euros/an à 900.000 euros par an), autant sur la façon dont les choix d’actions à financer sont opérés que sur la façon dont les dépenses sont mises en œuvre. « Il n’y a, à l’heure actuelle, aucun mécanisme de transparence sur les actions qui ont été réalisées et les montants engagés, et pas de participation de la société civile dans la détermination et la mise en œuvre de ces actions. Les seules informations dont nous disposons ont été communiquées de manière informelle. Le rapport annuel du Sénégal pour l’Union européenne sur l’utilisation de l’appui sectoriel n’est pas rendu public, et les actions entreprises avec l’argent de l’appui sectoriel ne sont pas identifiées comme telles», ont déploré Gaoussou Guéye et ses collègues.

Le volume maximal de captures autorisé de merlus a été diminué, de 2000 à 1750 tonnes par an, afin de prendre en compte l’avis scientifique du COPACE qui demande de diminuer la mortalité par pêche. Cependant, l’accord prévoit que «si la quantité annuelle des captures de ces espèces venait à dépasser le volume autorisé, une pénalité de 95 euros/t serait appliquée pour les captures en dépassement, en sus de la redevance». Ces organisations estiment que cette mesure n’est pas appropriée. «Si le volume de captures maximal autorisé est dépassé, alors que ce maximum a été fixé pour une question de durabilité, il faut retirer les quantités dépassées du maximum autorisé l’année suivante, afin de rétablir l’équilibre dans l’exploitation, plutôt que de faire payer cette faible somme qui n’aura aucun effet dissuasif», indiquent-ils. Ainsi, demandent-ils de limiter les maximums. «Les captures accessoires permises pour les merlutiers (15% des céphalopodes, 5% de crustacés, et 20% d’autres poissons démersaux profonds) sont attrayantes pour les chalutiers européens engagés dans cette pêcherie, vu leur haute valeur commerciale. Cependant, ces espèces sont également pêchées par les artisans».

Pour finir, ces organisations du secteur estiment qu’il serait important de voir les possibilités de développer une pêche thonière artisanale durable dans les années à venir. Pour cela disent-ils, il sera nécessaire pour le Sénégal de négocier et d’obtenir des quotas au niveau de l’ICCAT pour pouvoir pêcher ces espèces présentes dans les eaux sénégalaises.

POLEMIQUE AUTOUR DE L’ACCORD DE PECHE ENTRE LE SENEGAL ET L’UNION EUROPEENNE : La délégation de l’UE parle d’un accord «transparent et réglementé»

«L’Accord de partenariat de pêche durable UE-Sénégal et son protocole de mise en œuvre garantissent un cadre légal, transparent, et assorti de contreparties gagnant-gagnant. Il participe à une meilleure gouvernance des océans et à la protection du secteur des pêches et des emplois qui en dépendent». Ces précisions sont de la délégation de l’Union Européenne au Sénégal qui, dans un communiqué, a apporté des explications sur l’accord de pêche qui lie le Sénégal à l’Ue. «Il s’agit d’assurer que les quotas de pêche alloués par le Sénégal aux bateaux européens correspondant à une ressource non ciblée par les pêcheurs sénégalais et disponible en quantité suffisante, en adéquation avec les principes d’une pêche durable et responsable. Ces quotas concernent exclusivement des espèces bien déterminées – le thon et le merlu noir – et ne font pas l’objet de licences de pêches qui pourraient interférer avec la pêche artisanale sénégalaise», lit-on dans le communiqué. Suivant la source, ce nouveau protocole a été négocié entre les parties en juillet 2019.

Ces négociations se sont appuyées sur une évaluation indépendante du protocole précédent (2014- 2019) et les meilleurs avis scientifiques disponibles (sénégalais et européens), ainsi que sur des consultations menées avec les opérateurs et la société civile au Sénégal et en Europe. «A la fin des négociations, le protocole d’accord doit encore être adopté par le Parlement européen, qui vient de donner son feu vert ce 12 novembre, puis par le Conseil des Etats membres de l’UE dans les prochaines semaines. Un processus de ratification est en cours en parallèle au Sénégal», rapporte la source. Ce nouveau protocole représente un montant global de plus de 15,25 millions d’euros sur 5 ans, soit plus de 3 millions d’euros par an. Ce montant comprend : une contribution financière annuelle de l’Union européenne d’un montant de 1,7 millions au Trésor sénégalais et une contribution qui sera payée au Trésor par les armateurs européens en contrepartie des licences accordées et des captures effectives (et vérifiées par les autorités du Sénégal), estimée à 1,350 million d’euros par an. Ce nouveau protocole est caractérisé par un appui sectoriel annuel de 900 000 euros par an, en hausse de 20 %, à la bonne gouvernance dans le secteur des pêches du Sénégal, en particulier pour soutenir la pêche artisanale ; mais aussi pour renforcer la lutte contre la pêche illégale, la surveillance des activités de pêche, et la recherche; une durée de 5 ans, qui permet d’apporter la sécurité juridique pour les opérateurs et des garanties de financement stables pour le Sénégal; une garantie d’emploi de marins sénégalais à bord des navires européens pour au moins un quart de l’équipage; des possibilités de pêches permettant de mener leur activité dans les eaux sénégalaises à maximum 28 thoniers senneurs, 10 thoniers canneurs et désormais 5 thoniers palangriers, 2 merlutiers. Ces 45 navires opèrent sur toute la longueur de la côte ouest africaine, et ne sont donc pas concentrés au Sénégal.

ALIOUNE NDOYE, MINISTRE DES PECHES ET DE L’ECONOMIE MARITIME : «Il n’y a pas un nouveau accord avec l’Union Européenne»

Le ministre des pêches et de l’économie maritime Alioune Ndoye a démenti l’information selon laquelle des accords de pêches ont été signés en 2020 entre le Sénégal et l’Union Européenne. Il précise que ces accords de pêche datent de 2019 bien avant sa nomination à la tête de ce département. Il s’exprimait hier, vendredi 13 novembre lors du lancement de la brèche de Saint Louis. «Cela commence à être un mal du pays à savoir qu’une personne à qui on tend un micro pense qu’il peut s’épancher sur tout. Malheureusement, à chaque fois, ils ne font qu’étaler leurs carences sur la question. Parce qu’il n’y a pas de protocole d’accord nouveau avec l’UE. L’existant est signé depuis fin 2019 et il porte non pas sur 50 mille tonne, mais sur 10 mille tonnes de Thon et sur 1750 tonnes de merlu. Il n’y a pas autre chose. Donc, quand les gens se réveillent pour nous parler de 50 mille tonnes, cela veut dire qu’ils parlent de choses qu’ils ne maitrisent pas pour faire de façon irresponsable un lien avec le phénomène de l’émigration clandestine», indique-t-il.

Ndeye Aminata CISSE

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Le secret de l’instruction ne concerne pas le journaliste.

29 octobre 2025

Le fugitif n’a pas droit au micro

29 octobre 2025

Affaire Madiambal Diagne : Khalifa Sall dénonce les descentes musclées des forces de l’ordre à la Tfm et 7TV

29 octobre 2025

Energie: vers une électricité plus abordable grâce à la valorisation du gaz local

29 octobre 2025

Arrêtez avec Madiambal loumou xam dafa beuri svp, respectez l’intelligence des sénégalais .

29 octobre 2025

Arrestations de Maïmouna Ndour Faye et Babacar Fall : Synpics dénonce et assène ses vérités

29 octobre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

El Malick Ndiaye après la déclaration de Sonko: « Fini la récréation. Pastef avance, l’Histoire s’écrit »

26 octobre 2025476 Vues

Le secret de l’instruction ne concerne pas le journaliste.

29 octobre 2025434 Vues

« Tu vas répéter tes injures devant la Cybercriminalité »: Alioune Tine annonce une plainte contre…

22 octobre 2025381 Vues

Les 6 pêchers capitaux de Abdourahmane Diouf (par Marvel NDOYE)

27 octobre 2025257 Vues

L’arroseur arrosé !

23 octobre 2025244 Vues

Quelle honte et quelle ingratitude

27 octobre 2025221 Vues

Le fugitif n’a pas droit au micro

29 octobre 2025206 Vues

Ousmane Sonko sur la gravité de l’endettement : “Ce n’est ni 100 % ni 115 %, mais 130 %” »

28 octobre 2025202 Vues

Sortie de Ousmane Sonko : Thierno Bocoum charge le Premier ministre et réclame sa démission

26 octobre 2025170 Vues

Fermeture du « Victoria Club » : Viviane Chidid expulsée du local et condamnée au dépens

23 octobre 2025169 Vues

Arrêtez avec Madiambal loumou xam dafa beuri svp, respectez l’intelligence des sénégalais .

29 octobre 2025160 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Le secret de l’instruction ne concerne pas le journaliste.

Par Dakar Matin29 octobre 2025434 Vues

Il y a une faille dans l’article 11 du CPC, il ne concerne que ceux…

Le fugitif n’a pas droit au micro

29 octobre 2025

Affaire Madiambal Diagne : Khalifa Sall dénonce les descentes musclées des forces de l’ordre à la Tfm et 7TV

29 octobre 2025

Energie: vers une électricité plus abordable grâce à la valorisation du gaz local

29 octobre 2025

Arrêtez avec Madiambal loumou xam dafa beuri svp, respectez l’intelligence des sénégalais .

29 octobre 2025

Arrestations de Maïmouna Ndour Faye et Babacar Fall : Synpics dénonce et assène ses vérités

29 octobre 2025

Après un entretien avec Madiambal : La police à Rfm arrête Babacar Fall, directeur de la Rédaction

29 octobre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Le secret de l’instruction ne concerne pas le journaliste.

29 octobre 2025

Le fugitif n’a pas droit au micro

29 octobre 2025

Affaire Madiambal Diagne : Khalifa Sall dénonce les descentes musclées des forces de l’ordre à la Tfm et 7TV

29 octobre 2025

Energie: vers une électricité plus abordable grâce à la valorisation du gaz local

29 octobre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 370 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 251 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 444 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 980 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel