vendredi, mars 29, 2024
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Le Sénégal entame un déconfinement mesuré

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

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Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

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Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

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Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

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Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

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Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

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Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

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Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

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Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

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Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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Après deux mois de semi-confinement marqués par un état d’urgence assorti d’un couvre-feu, le Sénégal va désormais entamer sa nouvelle phase de riposte.

Le Président Macky Sall l’a annoncée hier lors d’une adresse très attendue à la Nation.

Il a surtout mis l’accent sur le fait qu’il faut désormais ‘’apprendre à vivre en présence du virus’’. Car, après avis, d’experts, ce dernier peut, dans les meilleurs des cas, vivre avec nous jusqu’en juillet ou août.

Ainsi, désormais, le couvre-feu sera allégé. Il ne sera plus de 20 heures à 06 heures du matin. Il sera désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Il en est ainsi de l’ouverture des commerces qui se fera désormais de 6 jours pour tous les secteurs concernés. Les marchés seront fermés pour un jour pour désinfection.

Mais, la mesure qui fera le plus plaisir à la diaspora, c’est justement la levée de l’interdiction sur le rapatriement des cadavres. Désormais, ce sera possible sous réserve de respecter toutes les mesures qui sied à ce propos.

Bien sûr, les lieux de culte pourront être rouverts. Mais seulement après des concertations qui pourront en déterminer les modalités.

Quant à l’ouverture des classes, le Président de la république a maintenu sa mesure de les ouvrir le 02 juin pour les classes d’examen. Et pour les autres, de se contenter des cours à distance organisés au niveau des médias sociaux, des télévisions et des radios.

Car, comme il l’a annoncé, le Chef de l’Etat est soucieux d’adapter suffisamment les stratégies afin de préserver les activités économiques tout en veillant sur la santé des populations.

Ainsi, si pour le rapatriement des corps des émigrés morts de Covid-19, l’ouverture des commerces et le couvre-feu réaménagé les choses sont assez claires, elles ne le sont pas pour ce qui concerne l’ouverture des mosquées et des classes. C’est donc là où le bât blesse à propos de la nouvelle stratégie annoncée.

En effet, le Président pouvait se contenter de lever l’interdiction de rassemblement dans les mosquées. Mais, à ce propos, il n’a pas voulu donner l’impression de céder à la pression qui était très forte depuis quelques jours.

Ainsi, il a préféré couper la poire en deux : céder tout en donnant l’impression de ne pas le faire. Car, l’ouverture des mosquées ne sera pas automatique. Elle sera conditionnée à la définition de modalités discutées avec les acteurs, ce qui peut la retarder.

En clair, à ce propos, Macky est manifestement sceptique sur la pertinence de la mesure et entend ne pas perdre la face à ce propos.

Idem pour l’école. Seules les classes d’examen sont concernées. Et tous les autres élèves et les étudiants seront dans des sortes de vacances anticipées. Les soi-disant mesures prises pour des cours à distance ne sont pas véritablement une alternative. En réalité, la plupart des élèves et des étudiants n’apprennent rien.

Qui plus est, comment concevoir le retour des élèves dans les classes sans lever les mesures d’interdiction du transport interurbain ? Il est clair que, à ce niveau, si rien n’est fait, beaucoup d’élèves seront coincés dans leurs localités d’habitation et auront du mal à rejoindre leurs lieux d’apprentissage.

La même situation frappe également les travailleurs agricoles coincés dans les grandes villes et qui devront s’occuper de leurs champs à l’approche de l’hivernage. Il a promet de s’y atteler, ce qui veut dire mettre largement fins aux barrières de gendarmerie entre régions

En clair, il y a du bon dans le second plan proposé aux Sénégalais car Macky a manifestement tenu compte des suggestions et autres critiques.

Mais, s’agissant de l’école et des mosquées, le flou est encore entretenu. Ceux qui rêvaient de retourner dès aujourd’hui à la mosquée vont déchanter. Il faudra encore patienter même s’il est d’accord sur le principe.

Ce qui veut dire que nous sommes encore dans une phase de confinement même s’il est allégé pour tenir compte d’un certain nombre d’impératifs.

Assane Samb

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