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Centrale électrique virtuelle : les ingénieurs d’Akilee montent au créneau

par admin
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Akilee avait ouvert son compteur pour livrer sa vérité sur le contrat relatif au déploiement et à l’exploitation d’un système de comptage intelligent sur une durée de 10 ans qui le lie à la Senelec. L’article publié par nos confrères du journal «Les Echos», le 4 mai dernier, a entrainé une nouvelle riposte de la start-up sénégalaise. Ses ingénieurs sont montés au créneau pour mettre à nu ce qu’ils qualifient de «contre-vérité» dans un autre contrat sur la centrale virtuelle toujours pour une durée de 10 ans.

Les ingénieurs d’Akilee montent au front. Emmurés jusque-là dans un silence bruissant de paroles, ils ont décidé de démonter ce qu’ils considèrent comme de «fausses allégations» de Senelec et de sa nouvelle équipe dirigeante. Ce, suite à la mise sur la place publique du deuxième contrat qui lie Akilee à la Senelec et portant sur la centrale électrique virtuelle en Afrique pour une durée de 10 ans. D’abord sur l’objet du contrat ; il n’est point question d’après nos interlocuteurs de vente de surplus d’énergie injecté dans le réseau.

Pour cela, soutiennent-ils, une décision de la commission de régulation sortie en 2018 le permet à tout Sénégalais, professionnel ou particulier, qui a une installation solaire dont la production peut parfois excéder ses besoins. Il s’agit donc selon les ingénieurs d’Akilee, d’une «contre-vérité». «La centrale virtuelle est une des nouvelles technologies de pointe utilisée dans les systèmes électriques pour apporter de la flexibilité dans le réseau. Il est connu de tous les acteurs sérieux du secteur de l’énergie dans le monde que le kWh le moins cher est celui que l’on ne produit pas. Et le secteur de l’électricité a cette particularité contre-intuitive d’avoir un coût marginal toujours plus élevé.

C’est-à-dire que quand la consommation des clients augmente, le prix de l’électricité augmente», soutiennent-ils. Nos sources d’indiquer que ce qu’ils avancent est facilement vérifiable aussi bien au niveau du système électrique, «où les moyens de production utilisés pour satisfaire la pointe coûtent très cher , autour de 120 à 160 FCFA/KWh. Au niveau des consommateurs, chacun aura remarqué qu’il paye beaucoup plus quand il passe dans les tranches de consommation supérieures». Ce qui leur fait dire que «la centrale électrique virtuelle a été développée pour faire en sorte de réduire la consommation des clients dans la soirée, entre 19h et 23h, période dite de pointe où l’énergie coûte très cher à produire, afin de réduire le coût de production et donc le coût de revente pour tout le monde».

Autrement dit, Akilee propose de payer l’énergie à 63,74 FCFA/kWh pour faire en sorte que les clients produisent euxmêmes leur énergie et que Senelec ne la produise pas pour eux à 120 ou 160 FCFA/kWh. Ce service est appelé communément «effacement». En gros, le client s’efface du réseau en produisant sa propre énergie, mais Akilee fait en sortant qu’il ne la consomme que le soir au moment où Senelec a le plus besoin que la consommation soit réduite. «Ce n’est pas très compliqué de faire le calcul d’intérêt économique (63,74 FCFA/kWh effacé par le client contre 120 ou 160 FCFA/kWh produit en pointe par Senelec», souligne un ingénieur chargé du projet chez Akilee. Pour faire cela, il confie que «Akilee utilise entre autres des batteries ; batteries qu’aucun client actuellement, compte tenu de leur coût très élevé, n’est disposé à acheter . Akilee a donc proposé un mécanisme par lequel elle aide les clients à financer les batteries à travers le service d’effacement qu’elle offre à Senelec. Donc, sur chaque franc CFA gagné par Akilee, la grande partie, jusqu’à 90, est reversée au client final pour l’inciter à choisir les solutions proposées par Akilee».

Interpellés sur les bénéfices estimés à 9 milliards, des responsables répondent que «Akilee ne gagne pas 9 milliards par an». Et d’expliciter «9 milliards, c’est ce qu’elle pourrait gagner avant d’avoir reversé 90% au client, si elle avait installé les 100 MW dès la première année et que son système fonctionne tous les jours sans défaillance. Or, le contrat étant étalé sur 10 ans, c’est 10 MW par an qui sont développés. Ce qui correspond plutôt à 900 millions au maximum par an». Les responsables d’Akilee rappellent «que jusqu’à 90% sont reversés au client pour l’aider à faire ses investissements» et que «cette durée a été demandée par Senelec elle-même qui a imposé que la centrale soit développée au plus vite en 3 ans et au maximum en 10 ans». «La centrale virtuelle c’est effectivement la porte ouverte sur l’avenir grâce à Akilee», concluent nos sources

 

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Akilee avait ouvert son compteur pour livrer sa vérité sur le contrat relatif au déploiement et à l’exploitation d’un système de comptage intelligent sur une durée de 10 ans qui le lie à la Senelec. L’article publié par nos confrères du journal «Les Echos», le 4 mai dernier, a entrainé une nouvelle riposte de la start-up sénégalaise. Ses ingénieurs sont montés au créneau pour mettre à nu ce qu’ils qualifient de «contre-vérité» dans un autre contrat sur la centrale virtuelle toujours pour une durée de 10 ans.

Les ingénieurs d’Akilee montent au front. Emmurés jusque-là dans un silence bruissant de paroles, ils ont décidé de démonter ce qu’ils considèrent comme de «fausses allégations» de Senelec et de sa nouvelle équipe dirigeante. Ce, suite à la mise sur la place publique du deuxième contrat qui lie Akilee à la Senelec et portant sur la centrale électrique virtuelle en Afrique pour une durée de 10 ans. D’abord sur l’objet du contrat ; il n’est point question d’après nos interlocuteurs de vente de surplus d’énergie injecté dans le réseau.

Pour cela, soutiennent-ils, une décision de la commission de régulation sortie en 2018 le permet à tout Sénégalais, professionnel ou particulier, qui a une installation solaire dont la production peut parfois excéder ses besoins. Il s’agit donc selon les ingénieurs d’Akilee, d’une «contre-vérité». «La centrale virtuelle est une des nouvelles technologies de pointe utilisée dans les systèmes électriques pour apporter de la flexibilité dans le réseau. Il est connu de tous les acteurs sérieux du secteur de l’énergie dans le monde que le kWh le moins cher est celui que l’on ne produit pas. Et le secteur de l’électricité a cette particularité contre-intuitive d’avoir un coût marginal toujours plus élevé.

C’est-à-dire que quand la consommation des clients augmente, le prix de l’électricité augmente», soutiennent-ils. Nos sources d’indiquer que ce qu’ils avancent est facilement vérifiable aussi bien au niveau du système électrique, «où les moyens de production utilisés pour satisfaire la pointe coûtent très cher , autour de 120 à 160 FCFA/KWh. Au niveau des consommateurs, chacun aura remarqué qu’il paye beaucoup plus quand il passe dans les tranches de consommation supérieures». Ce qui leur fait dire que «la centrale électrique virtuelle a été développée pour faire en sorte de réduire la consommation des clients dans la soirée, entre 19h et 23h, période dite de pointe où l’énergie coûte très cher à produire, afin de réduire le coût de production et donc le coût de revente pour tout le monde».

Autrement dit, Akilee propose de payer l’énergie à 63,74 FCFA/kWh pour faire en sorte que les clients produisent euxmêmes leur énergie et que Senelec ne la produise pas pour eux à 120 ou 160 FCFA/kWh. Ce service est appelé communément «effacement». En gros, le client s’efface du réseau en produisant sa propre énergie, mais Akilee fait en sortant qu’il ne la consomme que le soir au moment où Senelec a le plus besoin que la consommation soit réduite. «Ce n’est pas très compliqué de faire le calcul d’intérêt économique (63,74 FCFA/kWh effacé par le client contre 120 ou 160 FCFA/kWh produit en pointe par Senelec», souligne un ingénieur chargé du projet chez Akilee. Pour faire cela, il confie que «Akilee utilise entre autres des batteries ; batteries qu’aucun client actuellement, compte tenu de leur coût très élevé, n’est disposé à acheter . Akilee a donc proposé un mécanisme par lequel elle aide les clients à financer les batteries à travers le service d’effacement qu’elle offre à Senelec. Donc, sur chaque franc CFA gagné par Akilee, la grande partie, jusqu’à 90, est reversée au client final pour l’inciter à choisir les solutions proposées par Akilee».

Interpellés sur les bénéfices estimés à 9 milliards, des responsables répondent que «Akilee ne gagne pas 9 milliards par an». Et d’expliciter «9 milliards, c’est ce qu’elle pourrait gagner avant d’avoir reversé 90% au client, si elle avait installé les 100 MW dès la première année et que son système fonctionne tous les jours sans défaillance. Or, le contrat étant étalé sur 10 ans, c’est 10 MW par an qui sont développés. Ce qui correspond plutôt à 900 millions au maximum par an». Les responsables d’Akilee rappellent «que jusqu’à 90% sont reversés au client pour l’aider à faire ses investissements» et que «cette durée a été demandée par Senelec elle-même qui a imposé que la centrale soit développée au plus vite en 3 ans et au maximum en 10 ans». «La centrale virtuelle c’est effectivement la porte ouverte sur l’avenir grâce à Akilee», concluent nos sources

 

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