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Guy Marius Sagna et Cie : « L’État d’urgence ne doit pas être un cache-violence policière »

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« Le coronavirus ne doit pas passer. Les violences policières non plus. Des soins, pas des matraques ! », c’est l’appel lancé par le Collectif pour la justice et contre les violences policières et le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine, à l’État du Sénégal. Pour Guy Marius Sagna et Cie, « L’État d’urgence ne doit pas être un cache-violence policière ».
 
En effet, le Collectif et Frapp et ses membres ont exprimé toute leur inquiétude devant les graves et multiples violences inouïes qui ont émaillé le premier jour de l’application de l’État d’urgence et du couvre-feu. Selon eux, « ce sont des scènes de barbaries indignes de nos hommes et femmes en tenue qui ont déferlé au Sénégal dans la nuit du 24 au 25 mars 2020 ». « Ce n’est pas ainsi que l’on réussira à mobiliser tous les citoyens contre le coronavirus. L’unité nationale recherchée vise à faire face au coronavirus et non à faire face aux citoyens en perpétrant sur eux des violences gratuites », ont-ils déclaré.
 
« Ce n’est pas ainsi que l’on réussira à mobiliser tous les citoyens contre le coronavirus »
 
« Même si nous avons besoin d’hommes en uniformes pour nous rappeler à l’ordre, cela n’autorise pas à casser, matraquer gratuitement les contrevenants au couvre-feu. Il est temps que les agents de police, de la gendarmerie aient des numéros sur leur uniforme pour les identifier », ont Guy Marius Sagna et Cie écrit dans un communiqué reçu, ce mercredi 23 mars. En attendant, ils veulent que tous les policiers intervenant sur le terrain soient reconnaissables.
 
Mieux, les activités interpellent le ministre Aly Ngouille Ndiaye : « Durant cette période d’exception qu’est l’État d’urgence il n’est pas acceptable que la justice soit l’exception et que la violence policière soit la règle. Nous ne souhaitons pas d’autres Abdoulaye Timera, Pape Sarr, Seck Ndiaye, Elimane Touré ».
 
« Permis de bastonner et de tuer du citoyen »
 
Avant d’indiquer : « Nous continuons à exiger que lumière et justice soient faites sur ces dossiers. Tant que les policiers, les gendarmes…pourront violenter ou assassiner impunément, cela sera interprété comme un permis de bastonner et de tuer du citoyen. Et donc, nous serons tous en sursis ».
 
Guy Marius Sagna et ses camarades se disent pleinement engagés dans la lutte contre le coronavirus. A cet effet, le collectif et le FRAPP demandent aux citoyens de se conformer aux directives sanitaires et administratives afin de briser la chaine de transmission du Covid19. Sur ce, ils appellent leurs membres à la responsabilité et à participer activement à la sensibilisation et à la pédagogie par l’exemple.

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« Le coronavirus ne doit pas passer. Les violences policières non plus. Des soins, pas des matraques ! », c’est l’appel lancé par le Collectif pour la justice et contre les violences policières et le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine, à l’État du Sénégal. Pour Guy Marius Sagna et Cie, « L’État d’urgence ne doit pas être un cache-violence policière ».
 
En effet, le Collectif et Frapp et ses membres ont exprimé toute leur inquiétude devant les graves et multiples violences inouïes qui ont émaillé le premier jour de l’application de l’État d’urgence et du couvre-feu. Selon eux, « ce sont des scènes de barbaries indignes de nos hommes et femmes en tenue qui ont déferlé au Sénégal dans la nuit du 24 au 25 mars 2020 ». « Ce n’est pas ainsi que l’on réussira à mobiliser tous les citoyens contre le coronavirus. L’unité nationale recherchée vise à faire face au coronavirus et non à faire face aux citoyens en perpétrant sur eux des violences gratuites », ont-ils déclaré.
 
« Ce n’est pas ainsi que l’on réussira à mobiliser tous les citoyens contre le coronavirus »
 
« Même si nous avons besoin d’hommes en uniformes pour nous rappeler à l’ordre, cela n’autorise pas à casser, matraquer gratuitement les contrevenants au couvre-feu. Il est temps que les agents de police, de la gendarmerie aient des numéros sur leur uniforme pour les identifier », ont Guy Marius Sagna et Cie écrit dans un communiqué reçu, ce mercredi 23 mars. En attendant, ils veulent que tous les policiers intervenant sur le terrain soient reconnaissables.
 
Mieux, les activités interpellent le ministre Aly Ngouille Ndiaye : « Durant cette période d’exception qu’est l’État d’urgence il n’est pas acceptable que la justice soit l’exception et que la violence policière soit la règle. Nous ne souhaitons pas d’autres Abdoulaye Timera, Pape Sarr, Seck Ndiaye, Elimane Touré ».
 
« Permis de bastonner et de tuer du citoyen »
 
Avant d’indiquer : « Nous continuons à exiger que lumière et justice soient faites sur ces dossiers. Tant que les policiers, les gendarmes…pourront violenter ou assassiner impunément, cela sera interprété comme un permis de bastonner et de tuer du citoyen. Et donc, nous serons tous en sursis ».
 
Guy Marius Sagna et ses camarades se disent pleinement engagés dans la lutte contre le coronavirus. A cet effet, le collectif et le FRAPP demandent aux citoyens de se conformer aux directives sanitaires et administratives afin de briser la chaine de transmission du Covid19. Sur ce, ils appellent leurs membres à la responsabilité et à participer activement à la sensibilisation et à la pédagogie par l’exemple.

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