La Cours de Comptes a publié, hier vendredi, ses Rapports 2015, 2016 et 2017. Dans ce dernier papport parcouru par ’’Source A’’, les juges de la Cour ont dénoncé l’existence d’actionnaires fantômes au Centre international du commerce extérieur (Cices).
«La participation de l’Etat dans le capital du Cices est de 42,22%. Outre l’Etat, le Cices compte 101 actionnaires. Parmi ceux-ci, plus de la moitié sont constitués d’entreprises n’existant plus (à l’image de BATA, SONADIS, PEYRISSAC, MAUREL ET PROM, Ets VEZIA, etc.) ou à l’adresse inconnue », selon le rapport.
La Cour a décelé l’existence de faux diplômes de trois agents pour trouver de l’emploi au Cices. Il s’agit Badara Gadiaga, responsable de la régie générale à la DET, d’Ismaila Diatta chauffeur du DG du Cices et d’un autre agent Oumar Ndiaye en service à la DEC. La Cour des comptes demande l’ouverture d’une information judiciaire contre ses trois agents.
La Cours de Comptes a publié, hier vendredi, ses Rapports 2015, 2016 et 2017. Dans ce dernier Rapport parcouru par ’’Source A’’, les juges de la Cour ont dénoncé l’existence d’actionnaires fantômes au Centre international du commerce extérieur (Cices). «La participation de l’Etat dans le capital du Cices est de 42,22%. Outre l’Etat, le Cices compte 101 actionnaires. Parmi ceux-ci, plus de la moitié sont constitués d’entreprises n’existant plus (à l’image de BATA, SONADIS, PEYRISSAC, MAUREL ET PROM, Ets VEZIA, etc.) ou à l’adresse inconnue », ont-ils constaté.
Cette situation est due au fait que «lors de la création de l’entreprise, il s’agissait d’impliquer le secteur privé dans le capital social. Cette volonté est reflétée par la présence massive de personnes morales de droit privé et de personnes physiques. L’expérience montre un désintérêt du Secteur privé de la vie de l’Entreprise. En conséquence, un réaménagement statutaire s’impose, afin que l’entreprise corresponde à la réalité et à la volonté des actionnaires ».
Dès lors, poursuit le Rapport, «la Cour invite le Premier ministre à engager, avec tous les acteurs concernés, une réflexion sur le statut du Cices».