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Home»Actualités»Contributions»Partis politiques, entre absolutisme et démocratie
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Partis politiques, entre absolutisme et démocratie

Par admin28 janvier 2020Aucun commentaire23 Vues
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« Le parti politique est une association organisée qui rassemble des citoyens unis par une philosophie ou une idéologie commune, qui inspire son action, avec comme objectif la conquête et l’exercice du pouvoir.

Il possède une organisation juridique fondée sur des statuts qui indiquent ses orientations idéologiques, ses objectifs, les grands principes de son fonctionnement, l’organisation de sa direction et les règles de la désignation et de remplacement de ses dirigeants », voilà comment les encyclopédies et bréviaires politiques définissent usuellement et universellement le parti politique.

Donc la formation politique par essence doit être une organisation durable et sa vie doit transcender celle de ses fondateurs. Mais pour matérialiser cette durabilité, elle doit être une organisation bien structurée et perfectionnée au niveau interne et sur l’ensemble du territoire national.

Ce qui veut dire que l’implantation nationale du parti est une condition sine qua non de sa longévité et de sa chance de conquérir le pouvoir. Par conséquent, le parti, au sens originel du terme, doit être ou avoir une organisation structurée aussi bien qu’à l’interne qu’à l’échelon national pour avoir des chances d’accéder au pouvoir et d’exister dans la durée.

Si depuis les années 50, le Parti socialiste (PS) fondé par Léopold Sédar Senghor, Lamine Guèye, Ibrahima Seydou Ndao demeure encore un parti et ce même après avoir perdu le pouvoir depuis deux décennies, c’est grâce à son implantation dans tous les coins et recoins du Sénégal et sa structuration séculaire. On pourrait dire la même chose pour le PDS.

Mais aujourd’hui, le parti fondé par Abdoulaye Wade en 1974 est en train de subir les contrecoups de sa non-restructuration et de l’absolutisme cultivé autour de son chef paradoxalement institutionnalisé comme une constante qui décide à la place des véritables instances devant animer la démocratie au sein du PDS.

Des partis qui au début de leur aventure politique ont fait des scores électoraux importants qui les rangeaient dans la taxonomie vrais des partis politiques se sont effondrés comme des châteaux de cartes car n’ayant pas une implantation nationale mais souffrant aussi de mécanismes de fonctionnement démocratique.

A ce titre, on peut citer l’Union pour le Renouveau démocratique (URD) de Djibo Ka qui a obtenu 11 députés aux élections législatives de 1978 et aussi l’Alliance pour les forces de progrès (AFP) de Moustapha Niasse qui s’est classée 3e à la présidentielle de 2000 après sept mois d’existence dans le champ politique. Ces partis ne doivent aujourd’hui leur existence qu’à leur arrimage au parti au pouvoir.  

Un parti politique est par conséquent un regroupement de personnes ayant des opinions communes sur la façon de vouloir diriger le pays. Et cette convergence de vue sur la façon de gérer la chose publique qui est l’expression de la volonté générale des militants doit découler de leurs visions contradictoires mais non totalisantes pour ne pas dire non totalitaires.

Mais traditionnellement dans les formations politiques sénégalaises, ceux qui refusent la vérité́ du chef et se désalignent de sa trajectoire sont considérés comme des brebis galeuses égarées qu’il faut remettre dans le droit chemin ou sanctionner sans aménités. Souvent dans les formations politiques sénégalaises, on est dans un système totalitaire qui n’accepte pas des schèmes de pensées qui détonnent avec ceux du leader assimilable à un timonier. Or c’est la démocratie qui est le levain de tout parti politique. Par conséquent, la démocratie au sein des partis politiques implique le degré d’inclusion de ses membres dans les prises de décisions et les délibérations.

L’Espagne a tellement compris l’importance de la vitalité démocratique au sein des partis politiques qu’elle l’a consacrée dans sa Constitution en son article 6 : « Les partis politiques expriment le pluralisme politique, ils contribuent à la formation et à la manifestation de la volonté populaire et sont un instrument fondamental de la participation politique.

Leur structure interne et leur fonctionnement doivent être démocratiques. » Le Nigeria constitue un autre exemple de pays où la démocratie interne des formations politiques est réglementée dans la Loi fondamentale. Et selon le Réseau du savoir électoral ACE « en Inde, chaque parti qui souhaite s’enregistrer officiellement doit accepter de respecter les principes de la démocratie. Il incombe également à la Commission électorale de s’assurer que la réglementation des partis renferme les dispositions adéquates pour assurer la démocratie au sein des partis politiques. Ainsi, des partis ont également été radiés après ne pas avoir tenu d’élections démocratiques pour des postes de direction ». C’est dire combien la démocratie active au sein des partis politiques est gage d’un Etat démocratique donc d’un Etat de droit.

APR : le triomphe de la pensée unique

Dans un entretien accordé au quotidien La Tribune à la veille des législatives de 2012, Moustapha Diakhaté, futur président du groupe parlementaire de Bennoo Bokk Yaakaar, mettait en garde Macky Sall sur un ton comminatoire : « Si le président dévie de son objectif, il me trouvera sur son chemin ». Déjà le ton était donné pour ceux qui prenaient le président de l’Alliance pour la République (APR) comme un être omnipotent, omniscient à qui il est permis de tout faire sans prendre en compte la démocratie qui est la base de fonctionnement de tout parti politique. Aujourd’hui, pour avoir usé de ce qui constitue l’un des piliers de la démocratie, c’est-à-dire la liberté d’expression, Diakhaté a été limogé de son poste d’abord de ministre conseiller du président avant d’être exclu trois mois plus tard du parti dans lequel il militait depuis sa naissance.

Il faut signaler que dans la mesure d’exclusion de l’ancien président du groupe parlementaire de Bennoo Bokk Yaakaar considéré comme le mouton noir de l’APR, aucune procédure légale n’a été respectée. La soi-disant commission de discipline ad hoc n’est pas habilitée à prendre des mesures disciplinaires à l’encontre des militants qui se désalignent de la voie du chef. En laissant trois militants décider arbitrairement du sort de Moustapha Diakhaté, le chef de l’APR a fait du ponce-pilatisme comme pour se laver les mains de l’exclusion de son ancien chef de cabinet.

Dire que la Constitution ne permet pas à l’actuel président de prétendre à un 3e mandat et déclarer que l’APR doit se structurer et s’inscrire dans la dynamique de préparer l’après-Macky sont des péchés irrémissibles au sein du parti au pouvoir. Au sein de l’APR, la démocratie étouffe de la dictature du chef sous forme de sauvegarde de la discipline du parti.

Ainsi, on érige l’absolutisme, la pensée unique en méthode de gouvernance au sein de la formation politique présidentielle. Le 3e mandat et la structuration du parti sont des sujets tabous au sein de l’APR qui, pourtant en ses articles 1 et 2, déclare être « un parti de masse, ouvert, basé sur les principes de la démocratie » et « s’engage à respecter ces principes de la démocratie ». Et on voit là les méthodes extrémistes, qui ont conduit le PDS à sa désagrégation progressive, germer au sein de l’APR. Ses dirigeants violent les textes et les bourreaux appliquent la sanction suprême à toute tête gondole qui aurait l’outrecuidance de donner son opinion sur la bonne marche du parti.
 
Si aujourd’hui les grands partis politiques connaissent régulièrement des secousses telluriques qui finissent très souvent par les déstabiliser, c’est dû essentiellement à la substitution des textes du parti aux desiderata du leader. Que reste-t-il du PS, de l’AFP, du PDS et, dans une moindre mesure, de la LD ? Depuis 2000, les scores électoraux de ces partis vont decrescendo et leur management monocratique, pour ne pas dire l’absence de démocratie interne, n’est pas étranger à leur contre-performance. L’APR semble ne pas avoir retenu la leçon des partis qui l’ont précédée au pouvoir. Et à force de vouloir mettre les statuts et règlements du parti sous l’édredon du chef et imposer ses décisions comme des dogmes indiscutables, on finit par abréger son espérance de vie dans la scène politique.

sgueye@seneplus.com

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