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Macky, retour vers le futur!

par admin

Des milliards sur papier, une  foule de projets dont les taux d’exécution varient d’une région à une autre, au grand dam de populations qui se retrouvent difficilement dans les engagements pris par l’Etat dans les différents Conseils des ministres décentralisés organisés du 06 juin 2012 à Saint-Louis au 19 juillet 2016, à Dakar. Près de neuf mois après sa réélection pour un second mandat, Macky Sall envisage de reprendre ses Conseils des ministres décentralisés assimilés par ses adversaires à de la précampagne électorale déguisée. Sud Quotidien revient, à travers l’état des lieux des engagements et leur réception par les populations dans certaines régions du Sénégal, sur des projets gouvernementaux qui entendaient dessiner tout simplement le…futur du pays.

SAINT-LOUIS – EVALUATION DU 1ER CONSEIL DES MINISTRES DELOCALISE, JUIN 2012 – 33 PROJETS ENVISAGES PAR L’ETAT, 16 TOTALEMENT EXECUTES

La ville de Saint-Louis avait abrité le 12 juin 2012 le premier Conseil des ministres délocalisé sous la présidence du Chef de l’État Macky Sall. Au total, 33 mesures furent engagées par l’État et évaluées à 306,7 milliards FCFA. Selon le rapport de la 4ème Conférence Territoriale de 2019, il convient de préciser que sur cette enveloppe globale, 302, 146 milliards FCFA ont été mobilisés, soit 98%, contre 293, 162 milliards FCFA en 2017, soit 96%. Round up sur les engagements pris par son le chef de l’Etat et son gouvernement, lors de ce 1er Conseil des Ministres décentralisé tenu en juin 2012.

Dans la mise en œuvre de ces 33 mesures prises par l’État lors de ce premier Conseil des ministres délocalisé de juin 2012, 16 ont été totalement exécutées dont 12 dans l’axe 1 et 4 dans l’axe 2. En parallèle, 13 mesures sont en cours d’exécution dont 7 dans l’axe 1 et 6 dans l’axe 2; 4 n’ont pas encore démarré dont 3 dans l’axe 1 et un projet  dans l’axe 3. Il faut noter également que sur les 4 projets qui n’ont pas encore démarré, 3 ont fait l’objet d’abandon. Il s’agit du projet de 10 fermes aquacoles industrielles, du projet de sécurisation du complexe sportif de Diougob et de la Grande Commission Mixte. Des mesures qui viennent s’ajouter aux autres programmes d’investissement de l’État, aux investissements des collectivités territoriales et aux investissements des ONGs. C’est ainsi que, lors de la 4ème Conférence territoriale tenue le 20 novembre 2019, le Gouverneur de Saint-Louis, Alioune Aïdara Niang avait l’état d’exécution de tous les projets et programmes dans la région. “Ce travail est parti d’une collecte faite à la base d’informations territoriales sur les différents projets et programmes au nombre aujourd’hui de 463 dans toute la région avec 822 milliards FCFA de coûts d’investissements. Nous avons mis en place, pour préparer cette activité, depuis le mois de juillet 2019 un comité technique régional composé d’éminents experts, en l’occurrence des chefs de service, du Directeur de l’Agence Régionale de Développement (ARD) et son équipe, le service régional de la planification, le service d’appui au développement local, les services de l’hydraulique et de l’assainissement autour des adjoints au Gouverneur, des Préfets et des sous-Préfets pour nous donner les résultats d’aujourd’hui”, a dit le Gouverneur Niang. Pour les investissements de l’État en dehors de ces mesures prises par le Chef de l’État, les projets sont au nombre de 184 pour un montant global de 479 milliards 849 millions FCFA. S’agissant des projets d’investissement en cours d’exécution, portés par les collectivités territoriales, les communes et les départements, ils sont au nombre de 151 projets pour 16 milliards 736 millions FCFA. Pour ce qui est des projets d’investissements portés par les ONGs, ils sont comptabilisés au nombre de 95 et chiffrés à 19 milliards 459 millions FCFA.

THIES – DANS L’ATTENTE DES 447 MILLIARDS DE FRANCS PROMIS : Des projets encore en rade

Tenu le 21 mai 2014, le Conseil des ministres décentralisé à Thiès avait nourri des espoirs de voir le développement de la région connaître un véritable coup de fouet. Une enveloppe de 447 milliards de francs était requise pour des  promesses de faire revivre des segments de l’économie régionale et d’améliorer le cadre de vie. Pourtant, beaucoup de projets sont encore en rade. Si des progrès notables ont été relevés dans les domaines des infrastructures, de l’éducation et de la formation ; le gros du lot des projets avec la revivification de l’industrie embryonnaire et des secteurs clés comme les rails attend encore une intensification dans la mise en œuvre. Un cheminot à la  retraite se désole ‘’Ne pas prendre en compte le chemin de fer à Thiès n’est rien d’autre que laisser la ville dans une ère de paupérisation progressive’’. Dans la Petite côte, des signaux clignotent à Mbour à travers le Pacasen et Promovilles. Des réalisations importantes se font également dans le cadre des ouvrages d’assainissement, des routes avec un éclairage public, des éléments importants pour accompagner le tourisme .Dans la Petite côte, la mobilité demeure toujours une équation et un véritable casse-tête, même si le prolongement de l’autoroute à péage sur la nationale 1 à la sortie de Mbour se présente comme une éclaircie. Les populations du département de Mbour patientent encore de voir des raccordements entre Fissel et Ndagalma, Thiadiaye et Nguéniène. Un Mbourois interrogé requérant l’anonymat demande une évaluation de l’existant par rapport à la tenue des promesses d’une part et d’épargner des dépenses pour des tournées et Conseils des ministres décentralisés à prix d’or dans le pays.

CONSEIL DES MINISTRES DÉLOCALISÉ À DAKAR : 1800 milliards promis, 40 projets achevés, 59 en cours et 70 non encore démarrés

Dans le cadre des réunions délocalisées du Conseil des ministres dans les quatorze régions du pays, le gouvernement avait promis, lors de la rencontre consacrée à la région de Dakar et tenue à Pikine le 20 juillet 2016, une enveloppe de 1800 milliards F Cfa pour le financement des projets d’envergure dans la capitale sur la période 2016-2018. Aujourd’hui, deux ans après l’expiration de ce délai, seuls 40 projets sont achevés, alors que 59 en cours et 70 n’ont pas encore démarré.

Le 20 juillet 2016 se tenait à Pikine, pour le compte de la région de Dakar, la dernière rencontre des Conseils des ministres décentralisés ayant commencé avec le chef de l’Etat, Macky Sall, le 7 juin 2012 à Saint-Louis. A la sortie de cette rencontre, le chef de l’Etat, Macky Sall était monté lui-même au créneau pour annoncer un programme d’investissements prioritaires de la Région de Dakar pour les trois années à venir, pour un montant de 1 800 milliards FCFA destinés au financement des «projets d’envergure» dans la capitale, notamment dans les villes de Rufisque et de Pikine. Aujourd’hui, quatre ans après l’annonce de ces engagements gouvernementaux, en dépit des projets entamés dont certains déjà livrés, la majeure partie des engagements annoncés par l’Etat lors de cette dernière réunion du Conseil des ministres décentralisé, à Dakar, sont encore à l’état de projet  et ne sont pas pour le moment visibles sur le terrain.  C’est le cas des projets de dépollution de la baie de Hann, de l’usine de dessalement de l’eau de mer aux Mamelles, de la réhabilitation des stades, de la construction de l’Université Amadou Makhtar Mbow, de la réhabilitation de l’île de Gorée, celui de la reconstruction aux normes du canal de Rufisque pour ne citer que ceux-là. Annoncés en grande pompe par le régime en place lors de la campagne électorale pour les élections législatives de 2017, ces projets sont toujours rangés dans les tiroirs du gouvernement.

Présidant, le 28 novembre 2019 dernier, la quatrième édition de la conférence territoriale de sa région, le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall avait indiqué au sujet de l’état d’avancement de ces engagements gouvernementaux pour la capitale que, seuls 40 d’entre eux sont achevés, 59 sont en cours et 70 n’ont pas encore démarré. Prenant la parole lors de cette même rencontre tenue à la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar, le maire de la commune de Rufisque Ouest Alioune Mar n’avait pas manqué de déplorer le faible taux d’exécution des projets retenus lors de ce Conseil des ministres décentralisé. Poursuivant son propos, l’édile de la commune de Rufisque Ouest a également assuré que sa population rencontre beaucoup de difficultés du fait de l’arrêt des chantiers du projet Promovilles qui sont aux arrêts dans sa commune.

Pour rappel, parmi les projets annoncés, lors de cette quatorzième réunion du Conseil des ministres décentralisés à Dakar, on peut citer entre autres le programme régional d’urgence de lutte contre l’érosion côtière, particulièrement au niveau des zones sensibles de Hann, Thiaroye, Mbao, Rufisque, Bargny, Sendou, Yène. On relève aussi le programme de réhabilitation de l’île de Gorée, celui de la reconstruction aux normes du canal de Rufisque, ainsi que la reconstruction du stade Assane Diouf et la finalisation du chantier du Stade municipal des Parcelles assainies. Egalement la dépollution de la baie de Hann et la construction de l’usine de dessalement de l’eau de mer aux Mamelles. Sur le plan de l’éducation, il y avait été annoncé l’accélération des travaux de construction de l’Université Amadou Makhtar Mbow de Dakar, ainsi que la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires de la Région. 

ZIGUINCHOR – PROMESSES D’INJECTER 360 MILLIARDS DE FRANCS CFA : Contraste frappant entre attentes des populations et réalité sur le terrain

Où sont passés les 360 milliards de francs CFA promis par le chef de l’Etat lors du conseil des ministres décentralisé ?  La question est agitée dans cette partie sud du pays où malgré la tentative des autorités de dresser un tableau reluisant sur des réalisations faites, les populations s’impatientent, rectifient et recadrent ces autorités sur le niveau de réalisation difficilement visible. Cinq ans après ces promesses du chef de l’Etat, Ziguinchor peine à se métamorphoser et le quotidien des populations est loin de changer également. 

360 milliards pour changer le visage d’une région meurtrie par des années de conflit ; l’annonce en grande pompe par le chef de l’Etat le Président Macky Sall avait suscité beaucoup d’espoir chez les populations du sud du pays qui y voyaient un déclic pour remettre la région sur les rails de développement et de l’émergence. Mais voilà 5 ans après cette faramineuse promesse, les populations du sud attendent toujours de voir la couleur de ces centaines de milliards de francs CFA. Une rencontre d’évaluation des engagements pris par l’Etat tenu en Novembre dernier, à Ziguinchor, avait permis aux autorités de la région de dévoiler le niveau de réalisations dans la région . « Un volume global de 73 milliards de francs CFA d’investissements à été réalisé sur les 27 engagements pris par l’Etat », avait laissé entendre le Gouverneur de Région Guedj Diouf qui a  déclaré ceci : « 18 engagements entièrement réalisés, 4 en cours de réalisation et 5 engagement n’ayant pas connu un début de réalisations sur un total de 27 engagements pris par l’Etat.

D’ailleurs,  pour les autorités administratives, le niveau de réalisations reste satisfaisant même s’il reste encore à faire .Une série de recommandations déclinées par les autorités qui estiment que la région a absorbé un volume global d’investissement d’un peu plus de 180 milliards de francs CFA venant de l’Etat , des collectivités locales mais également des ONG  . Des chiffres avancés par ces mêmes autorités qui, à l’image du chef de l’exécutif régional, ont de réels impacts sur les populations, «  des impacts socioéconomiques dans la vie des populations. L’impulsion du développement de l’agriculture et sa modernisation, le désenclavement de la région par la disponibilité  des bateaux et la régularité et le développement de la desserte aérienne, la réalisation de pistes de production  le transport urbain… », indiquait M. Guedj Diouf.  Des réalisations dans cette partie sud du pays où les populations attendent plus.  Point de nouvelles usines alors que l’exonération de taxes dans le secteur du tourisme est loin d’être effective.

A la place de la réouverture annoncée d’hôtels, c’est la fermeture en cascade des réceptifs qui est visible .La lancinante question de l’emploi du jeune reste sans réponse. A Ziguinchor, c’est une jeunesse désœuvrée  toujours à la quête d’emploi. Et comme si cela ne suffisait pas, les populations des zones rurales continuent de vivre l’enclavement accentué par le manque de routes et l’état de délabrement avancé des pistes de production. Les Ziguinchorois très impatients de voir la concrétisation de ce chapelet de promesses déclinées lors du conseil des ministres se demandent où sont passés ces centaines de milliards. Les urgences sont toujours là, les populations continuent de trinquer et le visage de la région a du mal à se métamorphoser positivement. Une région meurtrie par plus de trente années de conflit et où tout est priorité

KAOLACK – CONSEIL DES MINISTRES DELOCALISE DE 2012 ET IMPACT : Plus de 75 % de réalisations, l’épicentre du poumon économique en attente

Si à leurs temps, elles suscitaient beaucoup d’interrogations, inquiétudes et autres incertitudes du côté des populations qui n’ont jamais cru qu’elles allaient sortir de l’ornière grâce à ces rencontres gouvernementales, ou de l’opposition qui les assimilait à une campagne de saupoudrage à la manière politique politicienne, les promesses sorties des séances délocalisées de Conseils des ministres, malgré la traine observée au niveau de quelques domaines d’intervention ou collectivités, sont respectées entre 75 et 80 % dans la région de Kaolack.

C’est du reste le résultat des études menées en direction du jaugeage de l’état d’exécution du programme instruit dans le cadre du Conseil des ministres délocalisé à Kaolack en Juin 2012. Le port de Kaolack qui est naturellement l’épicentre de tout développement économique et social de la région de Kaolack et le département de Guinguinéo sont aujourd’hui considérés comme les seules entités mises en rade par ce programme multisectoriel d’investissement. Toutefois nous signale-t-on, ces investissements sont projetés le plus souvent dans les secteurs productifs exclusifs aux départements de Kaolack et Nioro. Parfois dans d’autres projets non productifs, mais qui reflètent un intérêt capital pour les populations locales ou le besoin de lutter contre certains effets naturels néfastes à la vie comme les ravinements dans le département de Nioro.  Ainsi tenu dans la région de Kaolack à la date déjà indiquée, dans une perspective d’identifier de manière exhaustive les axes d’intervention, les potentialités regorgées par la région, les projets en cours, les programmes en souffrance et d’évaluer relativement le montant des investissements nécessaires aux financements de tous ces projets, le Conseil des mnistres de Kaolack avait arrêté à l’époque le montant de 255 Milliards de Frs pour le financement de 50 projets dans tous les domaines d’intervention.

Sept années après, près d’une centaine de Milliards de frs ont été injectés pour le financement de plus de 32 projets. Lors d’une tournée économique effectuée dans le département de Guinguinéo en Avril 2015, le président Macky Sall annonçait une contribution de 82 Milliards de Frs de l’Etat et 172 Milliards des partenaires techniques au développement pour le financement de ce programme. Un programme qui tournait entre autres autour de la création d’une institution à vocation agricole et autres métiers connexes, devenue aujourd’hui l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack (Ussein). Même ayant ouvert ses portes cette année-ci, ses étudiants sont présentement hébergés au lycée Franco-arabe de Sing-Sing. Sur le reste des régions de Fatick et Kaffrine, aucun bâtiment n’a encore été érigé pour accueillir les futurs bacheliers.

Dans le domaine du transport, le tronçon Fatick / Kaolack, la route de tous les contentieux et l’ensemble des axes routiers existant dans la région ont certes été réalisés mais loin de répondre aux précédentes instructions données par le président Macky Sall. Car, au sujet de la modernisation du système de transport terrestre, le président de la République avait à l’époque instruit son gouvernement à mettre en œuvre une stratégie opérationnelle assortie de programmes et plans d’actions cohérents réalisable dans un horizon temporel pour faire de Kaolack un pôle national et international d’éclatement ferroviaire, maritime et routier. Si, à ce jour, une enveloppe de 12 Milliards de Frs a été dégagée pour le programme d’assainissement de la commune de Kaolack et l’on témoigne encore la présence de divers programmes tous investis dans ce programme spécifique, la question de la remobilisation du capital semencier connaît des zones d’ombre. Une situation qui s’est d’autant plus illustrée dans cette dernière année de production où bon nombre de citoyens ont déploré la qualité des graines récoltées, mais surtout la faiblesse du rendement. Les conséquences sont là : déficitaires, les usines sont obligées de licencier des centaines d’employés et par manque ou insuffisance de matières premières seront plus tard confrontées à un réel problème de production.

SEDHIOU : ENGAGEMENT DU CONSEIL INTERMINISTERIEL ET DES MINISTRES DELOCALISES : 48% de réalisation, 41% en cours et 11% non encore réalisés

Le Conseil interministériel suivi du Conseil délocalisé des ministres à Sédhiou tenus en février 2015 avaient retenu 76 opérations. Ce qui correspondait à un engagement financier de deux cents milliards (200.000.000.000) FCFA. A ce jour et selon le document de synthèse produit par l’Agence régionale de développement de Sédhiou, l’état de mise en œuvre de ces engagements indique un taux de réalisation de 48%, 41% en cours et 11 non encore réalisés. Les attentes sont nombreuses pour la poursuite des travaux, cinq ans après la prise des engagements.

Pour ce qui est des engagements déjà réalisés en lien avec l’axe 1 du Plan Sénégal émergent et dans le secteur de la transformation structurelle de l’économie, l’agriculture et l’agroalimentaire ont vu la réalisation des pistes rurales pour désenclaver les zones de production à hauteur de 6.883.131.132 F CFA. Il a été aussi réhabilité et aménagé dit-on 5. 139 ha de vallées anciennes pour un coût global de 2.048.821.729F. Des fermes horticoles sont réalisées à concurrence de 7.440.428.882 F CFA, le renforcement et l’équipement agricole des producteurs de la région (10 tracteurs, 100 motoculteurs, 50 batteuses, 30 décortiqueuses pour 3.131.960.390 F CFA). Il y ressort également l’équipement d’un laboratoire et d’un centre régional de traitement de semences (CTS) au sein de la région pour 28.000.000 F CFA soit un Sous-total agriculture et agroalimentaire de 19.532.342.133 F CFA.

Le sous-secteur du commerce porte sur les réalisations de la Chambre de commerce, d’industrie et d’Agriculture, avec l’appui du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) pour un montant de 150.000.000F CFA. Pour la plateforme industrielle, des hangars sont construits pour faciliter le redéploiement de 4 unités industrielles à l’arrêt, faute de locaux fonctionnels pour un montant de 93.337.402 F CFA, lit-on dans le document de synthèse.

Dans le domaine des transports à savoir les infrastructures de désenclavement y compris les ponts et les routes, le bitumage de la boucle du Boudié est engagé prioritairement sur l’axe Sédhiou- Marsassoum-Sansamba à hauteur de 37.787.266.740 F CFA. De même 10 km de voierie communale sont réalisés dans la capitale régionale (Sédhiou) dont 5 en enrobée dense, et 5 en pavée et bicouche pour une enveloppe de 7 922 224 030 F CFA, soit un sous-total de 45.709.490.770 F CFA. Dans le secteur de l’éducation et de la formation, 150 nouvelles salles de classe sont réalisées et équipées dans le moyen et le secondaire pour 495.995.164 F CFA. S’y ajoutent la construction et l’équipement d’un collège à Simbandi Balante pour 109.372.995F CFA, l’équipement et la modernisation des ateliers pilotes et le renforcement des capacités des maîtres-artisans pour 62.061.635 F CFA.

Un léger mieux pour la santé, la nutrition et le social ?

D’autres secteurs sont également soutenus comme la santé, la nutrition et Action Sociale, le développement social, l’eau potable et l’assainissement (1.601.392.068), l’environnement et le développement durable (2.737.293.887), l’aménagement du territoire, développement local et territorialisation (98.425.229). Ce qui donne un total des réalisations de 68.320.889.421F CFA pour la région de Sédhiou sur les 200 milliards annoncés.

Selon le directeur de l’Agence régionale de développement de Sédhiou, « le volume des investissements réalisés est relativement important dans le département de Sédhiou et s’explique en partie par les travaux de grande envergure (routes et ouvrages connexes), avec la réalisation de la Boucle du Boudié » a indiqué N’fally Badji. Et d’ajouter que la répartition des investissements par département se dresse ainsi qu’il suit « département de Sédhiou 61.086.871.280F, département de Bounkiling 6.422.084.577F, département de Goudomp 811.933.564F». En résumé et selon les statistiques officielles, 48% des investissements sont réalisés, 41% sont en cours de réalisation et 11% non encore réalisés soit 89%.

Les attentes encore nombreuses !

Le directeur de l’ARD de Sédhiou déclare en outre que: « le niveau d’exécution encore relativement moyen, il est heureux de constater, sur le terrain, que de gros efforts sont faits et en train d’être déployés par l’Etat, pour accélérer la mise en œuvre des engagements des conseils interministériels et des ministres décentralisés de Sédhiou ».

A titre illustratif, N’fally Badji cite le bitumage de la boucle du Boudhié, la réalisation de pistes communautaires, l’équipement en matériels agricoles, l’aménagement de vallées, la réalisation de fermes horticoles et la réalisation effective du Commissariat de Police. Dans ce même sillage, il souligne le démarrage de la construction du Pont de Marsassoum, la dotation des communautés en forages équipés de château d’eau avec des systèmes d’AEMV. Dans le même ordre d’idées, on relève l’effectivité du démarrage de la construction de l’hôpital régional, la mise en service du Pôle aquacole, l’électrification rurale, la création d’emplois pour les jeunes filles et garçons avec le Domaine agricole communautaire (DAC) de Séfa, la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), qui sont aussi cités au titre des investissements.

 

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