Heureusement que notre Diary Sow daigne enfin à se signaler via un échange épistolaire avec le ministre, Serigne Mbaye Thiam, parrain de notre génie national. Ce dernier avait alerté l’opinion publique sur la disparition de l’étudiante scolarisée au lycée prestigieux lycée Louis Le Grand à Paris.
Elle n’avait plus donné de nouvelles depuis le 04 janvier, date à laquelle les compatriotes de la diaspora s’étaient mobilisés pour la retrouver. Une disparition devenue une affaire d’État, vu le symbole que représentait Diary pour le Sénégal.
Huit jours après la disparition, sur instruction du président de la République, un comité de suivi est mis en place. Celui-ci est composé par l’Ambassadeur du Sénégal en France, du Consul général du Sénégal à Paris et du chef de service du service de gestion des étudiants sénégalais de l’extérieur (SGEE).
Ils sont officiellement chargés de porter la communication de l’État du Sénégal sur cette affaire politico-diplomatique. Face à la presse, le maître-mot était les « nouvelles sont rassurantes », malgré que nous soyons dans une affaire de disparition. Une faille monumentale dans la communication suscitant davantage de questionnements que de réponses.
Puisse que Diary Sow est saine et sauve, des questions légitimes s’imposent désormais à nos autorités sur la gestion calamiteuse de cette affaire « de départ volontaire » extraordinairement transformée par ses « tontons » comme un dossier d’État. Sauf que l’image du Sénégal s’est dégradée tant du point de vue de la communication diplomatique que de la confiance auprès des autorités françaises. Le Sénégal est devenue la risée du monde.
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Disparition de Diary Sow : l’État du Sénégal à la maternelle
