Au quotidien national Ā«Le SoleilĀ», la journaliste, DiĆ© Maty Fall, doyenne dans la profession, serait dans le collimateur du Directeur gĆ©nĆ©ral, Yakham Mbaye. Le Syndicat des professionnels de lāinformation et de la communication (Synpics) qui donne lāinformation demande la fin des Ā«violences et harcĆØlementsĀ» contre les femmes dans les mĆ©dias dāEtat, notamment au Soleil et Ć lāAps.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Au SĆ©nĆ©gal, les femmes sont Ā«ostracisĆ©es, violentĆ©es, harcelĆ©esĀ» dans les mĆ©dias publics. Elles sont victimes de la Ā«furieĀ» des Directeurs gĆ©nĆ©raux qui usent de la technique du management de la terreur pour imposer un Ā«semblantĀ» dāautoritĆ©. Le constat est dressĆ© par le Syndicat des professionnels de lāinformation et de la communication (Synpics). En effet, le Synpics informe que la journaliste, DiĆ© Maty Fall, qui est une Ā«journaliste sĆ©nior avec prĆØs de trente ans de service, est depuis quelques jours la cible privilĆ©giĆ©e du āācommandementāā du Soleil qui lui refuse mĆŖme dāinvoquer sa clause de conscienceĀ». En fait le Dg, Yakham Mbaye, veut lāobliger Ć traiter de sujets politiques, alors quāil est de notoriĆ©tĆ© publique quāelle est membre du Bureau politique du Parti socialiste (Ps), dāaprĆØs un communiquĆ© du Bureau exĆ©cutif national du syndicat. Ā«MalgrĆ© ses protestations dāordre Ć©thique, la dame est aujourdāhui victime dāun harcĆØlement qui rĆ©pond simplement Ć la technique du management par la terreur. Son seul tort, ne pas avoir sa langue dans sa poche et surtout refusant systĆ©matiquement dāĆŖtre piĆ©tinĆ©e par un autoritarisme croissant au Soleil oĆ¹ le Directeur gĆ©nĆ©ral se mĆŖle ostensiblement de questions relevant du rĆ©dactionnel alors quāil nāest pas plus journaliste que le dernier sortant du CestiĀ», ajoutent le SecrĆ©taire gĆ©nĆ©ral, Bamba KassĆ©, et ses camarades.
Ces derniers exigent donc la mise Ć lāarrĆŖt de ce quāils appellent Ā«la machine de lāintimidation mise en branle avec une demande dāexplication aux motifs honteux, puis une mise au placard consistant Ć traiter des communiquĆ©sĀ». Pour eux, pour une journaliste de sa trempe, lāobliger Ć traiter de communiquĆ©s de presse, qui plus est, obsolĆØtes et dĆ©passĆ©s, cāest le comble de lāhumiliation. Ainsi le Synpics dit prendre lāopinion Ć tĆ©moin, Ā«quāau-delĆ des questions de droit du travail, il est inacceptable de laisser des pratiques dictatoriales avoir cours et pour victimes des femmes dont le professionnalisme et lāhonnĆŖtetĆ© intellectuelle ne sont plus Ć dĆ©montrerĀ». Cette mise en garde du syndicat des journalistes sĆ©nĆ©galais est liĆ©e Ć Ā«une vendettaĀ» en cours dans deux des mĆ©dias publics sĆ©nĆ©galais Ć savoir le quotidien national Le Soleil et lāAgence de presse SĆ©nĆ©galaise (Aps), ciblant Ā«exclusivement des femmes, victimes faciles de prĆ©dation et dāabus de pouvoir sur fond de sexisme mal placĆ©Ā». Le lieu pour le Synpics de rappeler que les nommĆ©es Yaye Fatou Ndiaye et Fatou Diop, ont Ć©tĆ© Ā«illĆ©galement licenciĆ©esĀ» pour avoir osĆ© portĆ© plainte contre le directeur de lāAps pour violence et voies de fait. Elles ne sont pas seules. Du cĆ“tĆ© du Soleil, il y a eu dans un passĆ© rĆ©cent le cas de la Dame Fatou Ly Ć©pouse Croquette, Ā«brutalement et abusivement licenciĆ©eĀ» pour avoir Ć©ternuĆ© au bureau en pleine pĆ©riode de Covid et refusĆ© dāĆŖtre Ā«ostracisĆ©eĀ».
SOURCE PAR MAMADOU SAKINE