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mercredi, avril 24, 2024
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«Battre le Cap-Vert ou rentrer à la maison»

par pierre Dieme

Aliou CISSE qui était l’invité de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) hier, vendredi 21 janvier, à Bafoussam n’est pas passé par quatre chemins pour indiquer ce qui lui reste à faire pour rester dans la compétition

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal qui était l’invité de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) hier, vendredi 21 janvier, à Bafoussam n’est pas passé par quatre chemins pour indiquer ce qui lui reste à faire pour rester dans la compétition. Mardi prochain, c’est vaincre ou périr, a déclaré Aliou Cissé.

LA PRESSE ET L’EQUIPE NATIONALE

«C’est toujours un plaisir d’être à côté de vous. C’est un plaisir de voir pratiquement les mêmes visages depuis presque six ans derrière cette équipe nationale. Je pense que je connais certains depuis que je suis capitaine de cette équipe nationale du Sénégal. Cela veut dire tout simplement que notre compagnonnage ne date pas d’aujourd’hui. Depuis ma prise de fonction, j’avais toujours affirmé que l’équipe nationale et la presse sportive sont des partenaires. On a besoin de vous et vous avez aussi besoin de nous. Et la rencontre d’aujourd’hui avait été planifiée avant même que nous soyons ici à Bafoussam. Je pense que dans cette compétition-là, c’est normal de venir vers vous, discuter, dialoguer, échanger pour l’intérêt du football. On a besoin de vous derrière nous. Nous voyons que la presse sénégalaise est bien organisée et je tenais à féliciter le président Abdoulaye Thiam et son équipe. Je remercie également le 12éme Gaïndé et Allez Casa. Je vois que vous êtes tous derrière, sans relâche ».

UNE PERFORMANCE MIFIGUE MI-RAISIN

«Je pense que vous avez tout à fait raison. Contre le Zimbabwe, on a fait une bonne première période. Mais quand vous ne concrétisez pas vos moments forts, l’équilibre devient pareil en seconde période. Contre la Guinée, nous avions aussi mal débuté, avant de terminer mieux. Face au Malawi, c’était aussi un peu pareil. Nous avions eu quelques difficultés, mais en deuxième mitemps, on avait quand même vu une équipe du Sénégal plus en jambes. Cela ne m’étonne d’avoir aujourd’hui des joueurs qui ne sont pas au même niveau physique que les autres. Il y a peut-être cette maladie-là et notre manque de préparation. En réalité, nous n’avons pu aller à Kigali pour des raisons que vous connaissez. Il faut aussi dire que depuis le 27 décembre 2021 jusqu’à avant la veille du match contre le Malawi, je n’avais pas à disposition de mon effectif. Nous avons eu par la suite les retours de Kalidou Koulibaly, Edouard Mendy ou encore Nampalys Mendy. Mais pour être honnête avec vous, je ne m’attendais pas à un Koulibaly des grands soirs. Le Covid, pour les joueurs qui l’ont eu, ça reste encore difficile de le digérer et de le faire évacuer. Ce ne sont pas des excuses, c’est scientifique. Je savais que ça allait être un match très compliqué pour ces garçons. Mais on n’avait pas le choix. Il fallait les faire jouer maintenant, pour leur redonner du temps de jeu pour préparer les matchs à venir. Mais c’est le même constat que j’ai eu à faire. Avec mon staff, nous travaillons à ce que les joueurs se libèrent. Je pense qu’il faut se libérer et jouer avec beaucoup plus de tranquillité ».

QUID DE L’INEFFICACITE OFFENSIVE DES LIONS

«Pour une équipe comme le Sénégal, avec toute la qualité offensive que nous avons, cela peut inquiéter. Mais comme j’ai souvent eu à le dire, dans le football, il est beaucoup plus facile de défendre que d’attaquer et marquer des buts. Ce n’est pas évident, c’est difficile. Mais ce que je retiens depuis le début de la compétition, c’est que défensivement, nous sommes très forts. Vous avez raison, par rapport au ratio d’occasions que nous avons eu, il nous manque un peu d’efficacité. Et sur ce point, on y travaille. En venant à cette CAN, nous nous sommes préparés et nous sommes venus avec beaucoup de certitudes. Mais je dis et je le répète, quand vous perdez deux garons qui s’occupaient de cette animation, à savoir Ismaila Sarr et Krépin Diatta, ce n’est pas évident. Mais encore une fois, les garçons qui ont joué à la place de ces derniers ne déméritent pas. Mais quand vous perdez ces deux éléments que je viens de citer, c’est évident que vous perdez en terme de percussion. Aujourd’hui, les adversaires sont préparés. Ils viennent à deux ou même à quatre sur Sadio Mané. Pour moi, il faut que ces joueurs s’affranchissent, se libèrent un peu et qu’ils prennent des responsabilités dans le jeu. Mais cette efficacité est très importante dans la CAN. Quand vous avez l’occasion de marquer des buts, quand vous avez l’occasion de tuer les matchs, il faut le faire. Si vous ne marquez pas, l’adversaire peut vous faire la différence ou vous emmener aux prolongations. Le Sénégal a eu beaucoup d’occasions lors de ces trois matchs. Donc, il faudra retrouver cette confiance-là qui faisait notre force. On y travaille mentalement, mais aussi sur le terrain. Je pense que nous allons retrouver notre efficacité ».

LE CAP-VERT, L’AUTRE PIEGE

«Nous allons rencontrer le Cap-Vert, une équipe que nous connaissons bien. Sur ces six dernières années, nous avons eu à croiser cette équipe, je crois entre quatre à trois fois. C’est une équipe qui joue à cinq derrière, capable aussi de jouer en 3-5-2. Nous avions eu à battre cette équipe lors des éliminatoires de la coupe du monde 2018 mais nous savons que c’est une compétition qui est différente de celle que nous vivons en ce moment. Nous allons vers des matchs difficiles. Notre objectif sera de gagner et continuer à avancer ou perdre et rentrer à la maison. Nous sommes conscients de cela. C’est ça aussi la différence entre jouer un championnat et jouer une coupe. Les quatre matchs qui nous restent sont des matchs très importants. Nous savons que c’est une équipe qui est au-dessus de la moyenne, une équipe joueuse. Entre le Sénégal et le Cap-Vert, cela n’a jamais été facile. Il y a beaucoup de ressortissants Cap-Verdiens au Sénégal. Et il en est de même pour les Sénégalais qui vivent dans ce pays. Mais je peux vous rassurer que nous préparons ce match de la meilleure des façons. Nous avons la chance de récupérer l’ensemble de nos joueurs. On a quatre à cinq jours pour bien préparer ce match-là ».

LE JEU FADE DES LIONS

«Dans le jeu, il y a beaucoup à dire. Nous savons que nous devons progresser. Et je vous rassure que nous allons progresser. Nous travaillons tous les jours pour avoir les meilleures animations. Nous l’avons fait dans le passé. Donc, je ne vois pas pourquoi cela ne devrait pas arriver pour cette compétition. Nous avons cette motivation et les joueurs qu’il faut. Maintenant, il faut que la confiance revienne au niveau offensif. Nous sommes les premiers à ne pas être satisfaits du jeu. Je sais que nous devons progresser sur cet aspect et les joueurs le savent aussi. Tant que vous ne marquez pas ce but-là, cette confiance tant attendue ne peut pas venir automatiquement. Mais on a envie de progresser et comme j’ai eu à le dire, nous allons progresser. C’est certain.

 ISMAILA SARR ET SON KINE RENVOYE DU FC BARCELONE

 «Si on a convoqué Ismaila Sarr, c’est qu’on a espoir qu’il puisse se rétablir et jouer. Je suis en contact avec l’équipe qui le prend en charge à Barcelone. On a vraiment espoir. Nous avons les vidéos du garçon chaque jour. Sa rééducation est en train de progresser. Et quand il va quitter l’Espagne pour venir, ce sera pour intégrer directement le groupe pour s’entrainer. C’est surtout ça la bonne nouvelle. Alors, aujourd’hui, on est vraiment confiants. On a un staff professionnel. En aucun cas, on ne mettra l’intégrité et la santé de nos joueurs en danger. De la même façon que leurs clubs travaillent et les médecins qu’ils ont, sont les mêmes médecins que nous avons ici. Ce sont les mêmes kinés que nous avons ici. Nous n’avons aucun complexe vis-à-vis des staffs techniques de Watford ou des autres clubs. Nous avons de la compétence chez nous. Cela veut dire que ce garçon-là, nous le surveillons et nos médecins le surveillent. Là où on l’a emmené, on a vraiment confiance à ce kiné-là. Nos kinés et nos médecins suivent la rééducation du garçon et cela, tous les jours. On le parle et il se sent très bien. Après, ce qui s’est passé à Barcelone avec Xavi, je ne vais pas entrer dedans. Ce qui est concret, c’est que Ismaila se sent bien mentalement, que le garçon est en marge de progression. Et aujourd’hui, on nous dit que quand il va revenir dans quinze jours, qu’il est capable de rejoindre directement le groupe. Je ne suis pas médecin, mais je crois en nos médecins. Je crois à ces spécialistes. Aujourd’hui, ils se sont occupés du joueur depuis le début, jusqu’au moment où je vous parle. On est optimistes de pouvoir le recevoir dans cinq ou peut-être dans dix jours »

ABSENCE DE KOUYATE DANS L’ENTREJEU

« L’absence de Cheikhou été ma grande crainte. Et il a écopé ce carton malheureux sur sa première faute contre le Malawi. Mais on a aussi convoqué d’autres joueurs et certains ont eu du temps de jeu lors de nos trois premiers matchs. Je veux parler de Lopy, de Pape Alassane Guéye ou encore Loum Ndiaye. Ce sont des joueurs capables de pallier l’absence de Cheikhou Kouyaté. Cheikhou est un homme expérimenté et il fait partie de nos cadres. Ne pas l’avoir sur ce match de huitièmes de finale est une perte. Mais cela ne doit pas représenter une excuse. Aujourd’hui, on a 26 ou 27 joueurs qui sont prêts à vouloir passer ces huitièmes de finale pour aller en quart de finale. Nous sommes très motivés et nous savons que le joueur qui va remplacer Cheikhou, sera à la hauteur de cet événement».

LA COHABITATION DANS LE CONTEXTE COVID-19

 « Quand vous décidez de partir pour quarante jours, on sait que ce n’est jamais évident. Si vous êtes entraîneur, vous ne retrouvez les joueurs que tous les mois ou tous les deux mois. Le vivre ensemble et le savoirvivre n’est pas compliqué car vous gérez seulement sur quatre jours. Mais par contre, quand vous partez dans une compétition où vous êtes emmenés à rester plus de deux, trois ou quatre semaines, à un moment donné, sur le plan de fraîcheur physique et mentale, c’est compliqué. Hier (NDLR : jeudi), on avait décidé de les laisser au repos pour qu’ils retrouvent un peu plus de fraîcheur mentale et physique. Le site où nous logeons permet aux garçons de sortir, faire du vélo. Ce qui n’est pas souvent le cas quand vous êtes dans un hôtel ou tout est barricadé, fermé. Là, c’est aéré, les garçons sortent, discutent. On arrive aussi à faire des entretiens individuels. Ce sont des joueurs professionnels. Certains sont à leur quatrième CAN, d’autres la découvrent. Ce sont des sacrifices qu’il faudra faire quand on est footballeur professionnel. Vous n’avez pas la vie que d’autres garçons de votre âge ont, vous n’allez pas dans les boîtes pour s’amuser. Là, vous devez être focus sur ce que vous faites. Et ils le font bien, pour le moment ».

ABSENCE DE FAMARA DIEDHIOU AU DEPART DES MATCHS

«Famara Diédhiou est un garçon que je connais. Il a été certes touché par le Covid. Mais ce sont des choix que j’avais à faire. Dans notre 4-4- 2, j’avais opté de continuer à faire confiance à Boulaye Dia et à Sadio Mané. Ce sont des choses sportives. Mais nous connaissons toutes les qualités de Famara. C’est une CAN où tout peut se passer. Donc, je demande à tous mes joueurs d’être prêts et d’attendre le moment où on leur fera confiance ».

LE SENEGAL FAIT-IL TOUJOURS PEUR ?

« Si on écoute certaines analyses dans la presse et sur les plateaux, on peut penser qu’on est à l’agonie. Aujourd’hui, du jour au lendemain, nous avons perdu toutes les qualités que nous avions. Mais je dirai que non. Nous avons connu des moments difficiles et ça arrive. Et quand on n’arrive pas à marquer de but, il y a le doute qui s’installe. Mais je dis toujours à mes garçons de continuer à travailler, mais surtout d’apprendre à faire les choses simples. Il ne faut pas compliquer le jeu, faire des choses simples, en attendant que la confiance soit de retour. Mais les choses se passent sur le terrain. Aujourd’hui, il n’y a aucune équipe qui peut nous manquer de respect. C’est vrai que nous ne marquons pas de buts, mais nous nous créons des occasions. Et je pense que c’est important. Ce qui nous manque, c’est l’efficacité et je sais que ça va revenir ».

LES FAVORIS SONT-ILS TOUJOURS FAVORIS ?

«Pour moi, rien ne change. Les favoris restent les favoris. Ils ont toujours leurs ambitions. Mais comme j’ai eu à le répéter, en Afrique, il n y a plus de petites équipes. Cette CAN est assez spéciale et difficile. Si vous regardez bien, le jeu n’est pas au niveau des attentes. Ce n’est pas seulement pour le Sénégal. Il y a peut-être deux ou trois équipes qui sont à ce niveau. Mais pour le reste, ce n’est pas encore ça. Cette CAN, elle est mentale. Si on arrive à être prêts à ce niveau-là, à savoir que tous les matchs vont être des combats, on parviendra à faire quelque chose. Aucune équipe ne domine dans le jeu. Tout est poussif. Il faut courir, aller chercher. C’est la réalité de cette CAN. Je suis à ma troisième en tant que coach. Au Gabon, c’était beaucoup plus élevé au niveau du jeu. En Egypte en2019, c’était pareil. Mais il nous reste encore quatre matchs et je pense que le jeu va s’améliorer».

LE TRAVAIL MENTAL

«J’ai beaucoup écouté les gens développer cet aspect mental. C’est quoi le mental ? Est-ce qu’aujourd’hui, je peux parler de mental ? Oui, je le peux, mais je ne suis spécialisé dans ce domaine. J’ai envie de dire que notre problème ne se situe pas là-bas. Parce que justement, c’est le mental qui nous a fait en sorte qu’on soit encore là. Comme je l’ai dit, un joueur peut douter, mais cela ne doit pas durer longtemps. On a des joueurs de haut niveau qui ont l’habitude de jouer des Champions League ou dans des clubs où il y a beaucoup d’attentes. Certains sont aujourd’hui à leur quatrième CAN. On a le meilleur gardien du monde et il faut un mental pour être à ce niveau-là. Maintenant, discuter avec les personnes pour leur donner confiance, pour les pousser à être de véritables compétiteurs est important. Mais sur ce côté mental, nous fais o n s b e a u – coup de choses en int e r n e pour aider nos joueurs à progresser».

PRESSION DU CHEF DE L’ETAT

«Le président de la République ne nous a mis aucune pression. N o u s sommes des footballeurs professionnels. Q u a n d vous jouez dans le haut niveau, vous vivez avec cette pression. La pression de vouloir gagner un titre individuellement ou collectivement. Parce qu’en réalité, c’est ça notre métier. Ça veut dire qu’il faut toujours essayer d’aller le plus loin possible. L’attente est là, les supporters sont là. Mais il me dérange pas. Mon avenir ne m’a jamais préoccupé. C’est ma passion qui m’a toujours préoccupé et je l’ai toujours fait. Partir ou ne pas partir, est-ce que je peux me lever et penser à ça? Je me suis toujours levé en pensant à toujours donner le maximum à mon pays, pour mon équipe nationale et le rendre fier. C’est sur ça que je suis concentré. Je laisse aux autres de parler de mon avenir. Seul Dieu sait. Je suis quelqu’un qui aime son pays, qui travaille pour son pays et qui a une histoire avec cette équipe nationale. Je ne suis pas quelqu’un qui est tombé dans la soupe comme beaucoup d’autres. Je suis dans cette équipe nationale depuis 1999. Je connais ce football, j’aime continuer à le faire. L’après CAN, honnêtement, je n’y pense pas. Actuellement, je ne pense qu’au match contre le Cap-Vert. Le reste, on fera le point après ».

UN REGARD SUR L’ELIMINATION DE L’ALGERIE

 « Il est difficile quand vous êtes champions de revenir dans la même compétition et de la remporter. A part l’Égypte qui a pu enchaîner, sur le continent africain, aucune autre équipe n’a réussi à le faire. Quand vous gagnez, vous avez le regard des autres. Et vous êtes attendus. L’Algérie en venant ici, c’était comme le Sénégal. On sait qu’on est attendus. Je l’ai dit et je le répète. L’Algérie aurait pu rentrer dans sa compétition par la meilleure des façons, c’est -à -dire gagner son premier match par rapport au ratio de but qu’ils se sont créer. Ça n’a pas été le cas. Comme je vous le dit, une équipe, c’est d’abord la confiance des joueurs. Un attaquant a besoin d’être en confiance. S’il doute, même l’entraîneur aura des problèmes pour le remettre sur le chemin. Tant qu’il ne marque pas, il va continuer à douter. C’est un avertissement à tous les soi-disant favoris du continent africain. Je peux vous garantir que ce soit au Nigeria, au Sénégal ou dans toutes les autres équipes dites favorites, il y a personne qui est venu avec un manque d’humilité ou en regardant ses adversaires de haut. Nous avons cette humilité et nous préparons tous nos matchs avec la même ferveur et la même force. Que ce soit le Cap-Vert, le Malawi, le Nigeria ou le Mali, nous préparons nos matchs de la même façon. Parce que nous savons que c’est difficile de gagner sur le continent. Aujourd’hui, c’est l’Algérie qui est éliminée. Mais ça aurait pu être d’autres équipes. Le continent africain est en train de progresser. Je me mets toujours à rigoler de ces gens sur leurs plateaux, dans le 16e arrondissement de Paris ou dans leurs salons de thé qui parlent du football africain. Si on veut parler du football africain, il faut connaître les réalités. Là, on saura qu’il n’y a aucun match facile. Il n’y a pas de petite équipe. Ce n’est plus la même chose que dans les années 80 ou 90.Aujourd’hui, ce que le Sénégal fait sur le plan d’organisation et logistique, c’est ce que les autres font. Ils ont envie d’être les ambassadeurs de leurs pays. Quand vous voyez cette coupe d’Afrique, il y a tous les drapeaux. Chaque équipe a été galvanisée et encouragée par son président de la République. Ça ne sera pas facile. Tout le monde est motivé et a envie d’aller loin

MESSAGE AU PUBLIC SENEGALAIS

 « Je dis au public sénégalais de croire en leur équipe. Il faut qu’ils continuent à y croire, à pousser cette équipe-là, à être derrière elle. En réalité, le retour que j’ai de notre équipe, le public est derrière nous. Et il l’a toujours été. Je profite de cette occasion pour remercier le «12ème Gaïndé » et « Allez Casa » et tous ces férus de l’équipe nationale qui aiment et supportent cette équipe. Comme je l’ai dit en conférence de presse, on n’a pas envie de vous décevoir. On a envie de vous rendre fier. Nous rêvons encore beaucoup plus fort de remporter cette compétition et d’amener la coupe au pays ».

Abdoulaye THIAM et Omar DIAW 

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