Barthélemy Dias dénonce des tarifs du carburant et de l’électricité parmi les plus élevés de l’UEMOA, avec un gaz « plus cher qu’à Abidjan ou à Lomé », et presse le gouvernement de finaliser les infrastructures.
Depuis le siège de son mouvement Sénégal Bi Nu Bokk à Dakar, Barthélemy Dias a commenté l’actualité énergétique du pays. L’ancien maire de Dakar a dénoncé les tarifs du carburant et de l’électricité, qu’il juge « parmi les plus élevés de la zone UEMOA », malgré le statut du Sénégal comme producteur de pétrole et de gaz.
Pour Dias, les promesses gouvernementales de réduire les importations de gaz dès 2026 sont aujourd’hui « techniquement improbables » si les infrastructures nécessaires, notamment les oléoducs et le réseau gazier, ne sont pas finalisées. Il a critiqué les annonces de baisse de prix qui, selon lui, « ne reposent sur aucune rationalité » et ont peu d’impact concret sur les ménages, « qui continuent de payer leur gaz plus cher qu’à Abidjan ou à Lomé ».
L’opposant appelle le gouvernement à accélérer la mise en service des installations nationales afin de garantir une véritable souveraineté énergétique et une baisse durable des coûts pour les citoyens. Quand la vérité dérange : Barthélémy Dias s’enflamme contre la dérive autoritaire du régime”L’arrestation de Maïmouna Ndour Faye, directrice de 7TV, et de Babacar Fall, rédacteur en chef de RFM, continue de provoquer une onde de choc dans la classe politique et médiatique. Cette fois, c’est l’ancien maire de Dakar, Barthélémy Dias, qui sort de sa réserve pour dénoncer ce qu’il qualifie de “dérive autoritaire inquiétante” du pouvoir. Dans un post cinglant publié sur ses réseaux sociaux, l’opposant a déclaré : “Quand un régime commence à s’en prendre à la presse, c’est qu’il a peur de la vérité. Nous ne laisserons pas le Sénégal devenir un pays où la pensée unique règne. Soutenir ces journalistes, c’est refuser la dictature du silence.” Une déclaration lourde de sens dans un contexte marqué par une tension palpable entre le pouvoir et les médias. L’ancien édile de Dakar, fidèle à son ton frontal, s’insurge contre ce qu’il considère comme une tentative d’intimidation de la presse et un recul démocratique sans précédent. Barthélémy Dias appelle ainsi à la solidarité nationale autour des deux journalistes interpellés, qu’il voit comme des symboles de la liberté d’expression menacée. “La presse n’est pas un ennemi, c’est la sentinelle de la démocratie”, a-t-il rappelé dans un autre message de soutien relayé par ses partisans.

