Auteur/autrice : Dakar Matin

Le Sénégal devrait-il saisir le contexte des assises de la Justice pour procéder à la réactualisation du cadre réglementaire concernant le statut de ses anciens chefs d’État et le traitement qui leur sont gracieusement accordés par le contribuable ? La décision de l’ancien président de la République, Macky Sall de se mettre au service du président français, comme l’envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète), semble rompre avec la tradition. En effet, pour avoir présidé pendant douze ans le Conseil national de sécurité au Palais de la République, cette décision de l’ancien chef d’État…

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Les producteurs d’oignon, dans la région de Louga (nord-ouest), attendent des pouvoirs publics des mesures de régulation du marché pour un meilleur écoulement de leur production dont une partie est en voie de pourrissement, a indiqué leur porte-parole. S’entretenant avec des journalistes, mercredi, Khadim Diop a lancé un cri d’alarme, en appelant à “une intervention urgente” de l’État pour sauver la production d’oignon menacée de pourrissement faute de pouvoir être écoulée sur le marché. “La demande des producteurs d’oignon est claire : une action immédiate de régulation du marché pour contrer les pratiques déloyales des grands acteurs de l’agro-business, qui…

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Le Professeur Ndéné Mbodj, nouveau Directeur général du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD), a abordé plusieurs sujets cruciaux lors d’un entretien accordé au journal L’Observateur. Il s’est exprimé sur l’incident impliquant l’intersyndicale, ses projets ambitieux pour le COUD, les directives émanant du chef de l’État et du Premier ministre concernant la sécurité universitaire, ainsi que sa position sur le débat entourant l’homosexualité au Sénégal. Concernant l’incident avec l’intersyndicale, le Professeur Mbodj a minimisé les faits, les qualifiant de « malentendu ou incident ». Il a expliqué qu’il avait rencontré les agents du COUD, les partenaires et l’intersyndicale, ajoutant qu’une série…

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Le prototype du Sénégalais, il me semble vous l’avoir croqué. Ce Sénégalais a –t-il changé ? Il changerait qu’il ne serait plus sénégalais. Il est resté le même avec ses tares. Lui,- le Sénégalais- il est réfractaire au progrès et à l’ordre établi. Il peut également avoir la rancune tenace. Certains d’entre eux ne parviennent toujours pas à digérer leur cuisante défaite du 24 mars. Ça les ronge le cœur et les rend irascibles. Chaque jour, ils disent détenir une bombe sur les nouvelles autorités du pays qui ne seraient pas différentes de leurs prédécesseurs qui ont mordu la poussière,…

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Elaborée depuis presque une vingtaine d’années, la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) est devenue aujourd’hui une nécessité pour une meilleure prise en compte des préoccupations du monde paysan. Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a promis aux organisations paysannes de procéder à la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale qui a été élaborée depuis plus de 20 ans. Ce qui permettra une meilleure prise en compte des préoccupations du monde paysan Elaborée depuis presque une vingtaine d’années, la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) est devenue aujourd’hui une nécessité pour une meilleure prise en compte…

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Les magistrats ont fait plusieurs propositions dans le cadre du Dialogue national sur la justice ouvert hier, mardi 28 mai 2024 au CICAD, à Diamniadio. La réforme de la Cour des comptes, la généralisation de l’âge de la retraite sont autant propositions de l’Union des magistrats sénégalais (UMS). Les magistrats s’opposent, par contre, au retrait du président de la République du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et à l’ouverture de cette instance à des personnes étrangères à la profession. Après une réunion en date du 18 mai 2024, l’Union des magistrats sénégalais (UMS) a formulé plusieurs recommandations en perspective…

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Le Directeur exécutif d’Amnesty international Sénégal, Seydi Gassama, prend le contrepied de l’Union des magistrats sénégalais (UMS), qui refuse toute réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) qui mènerait au retrait de l’exécutif. Pour Seydi Gassama, «tous les affrontements que nous avons eus, depuis 2022, c’est parce que les Sénégalais n’ont pas confiance en la justice. A cause de la présence du chef de l’Etat dans cette instance, on voit toujours sa main derrière la nomination des magistrats, derrière les décisions qui sont rendues». A son avis donc, «si on veut éviter que cela se produise, il faut qu’il…

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« Nous avons des raisons d’espérer que le Sénégal va changer définitivement. Le roi Hassan II avait l’habitude de dire qu’il ne connaissait pas le développement, mais ce qu’il savait, c’était de faire en sorte que les gens mangent à leur faim. Je pense que le président Bassirou Diomaye Faye est sur la bonne voie pour l’autosuffisance. Je pense également qu’il a confié des postes à des gens qui ont du métier et le profil de l’emploi. Pour le foncier, c’est un énorme problème, mais Bassirou Diomaye Faye a posé des actes notoires. Je reviens d’une tournée dans la diaspora, mais…

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Les greffiers déplorent un déséquilibre, dans les juridictions, du ratio greffiers/magistrats (472 greffiers pour 542 magistrats). Alors que les standards internationaux préconisent un ratio de trois (03) greffiers pour un (01) magistrat, dans certaines juridictions sénégalaises, il tourne autour d’un greffier pour un magistrat ou 3. Les greffiers dénoncent aussi une absence ou insuffisance de formation du personnel judiciaire. Il y a aussi l’absence d’organigramme-type dans les juridictions, plus particulièrement dans les services des greffes. Les greffiers déplorent également la non-implication des acteurs du greffe dans la conception, la mise en œuvre et la conduite des programmes et les projets…

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L’affaire du paiement des dividendes dans le secteur minier sénégalais, notamment concernant les sociétés Sabadola Gold, Somiva, Senmines, et Petowal Mining Company, révèle des zones d’ombre et suscite des interrogations sur la gestion des participations de l’État. L’État sénégalais détient une participation de 10% dans le capital de ces sociétés minières. Cette participation devrait théoriquement garantir à l’État une part des bénéfices sous forme de dividendes. Cependant, il semble que durant la période allant de 2015 à 2018, aucun paiement de dividendes n’a été retracé dans les comptes du Trésor public, ce qui soulève des questions sur la gestion et…

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