De nombreux Sénégalais commentent, sur les réseaux sociaux, des vidéos montrant les forces de l’ordre violenter des passants et des automobilistes dans la rue, durant la première nuit du couvre-feu instauré au Sénégal pour réduire les risques de propagation du Covid-19 tandis que la Police dénonce des comportements aux antipodes de la citoyenneté. Les autorités sénégalaises ont décrété lundi l’état d’urgence et instauré un couvre-feu pour interdire aux populations de sortir de chez elles entre 20 h et 6 h. De nombreuses personnes étaient encore dans la rue, malgré l’entrée en vigueur de la mesure d’interdiction de sortie de leur…
Auteur/autrice : admin
« Le coronavirus ne doit pas passer. Les violences policières non plus. Des soins, pas des matraques ! », c’est l’appel lancé par le Collectif pour la justice et contre les violences policières et le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine, à l’État du Sénégal. Pour Guy Marius Sagna et Cie, « L’État d’urgence ne doit pas être un cache-violence policière ». En effet, le Collectif et Frapp et ses membres ont exprimé toute leur inquiétude devant les graves et multiples violences inouïes qui ont émaillé le premier jour de l’application de l’État d’urgence et du couvre-feu. Selon eux, « ce sont…
« Le coronavirus ne doit pas passer. Les violences policières non plus. Des soins, pas des matraques ! », c’est l’appel lancé par le Collectif pour la justice et contre les violences policières et le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine, à l’État du Sénégal. Pour Guy Marius Sagna et Cie, « L’État d’urgence ne doit pas être un cache-violence policière ». En effet, le Collectif et Frapp et ses membres ont exprimé toute leur inquiétude devant les graves et multiples violences inouïes qui ont émaillé le premier jour de l’application de l’État d’urgence et du couvre-feu. Selon eux, « ce sont…
Le couvre-feu, décrété par le président de la République, pour stopper la propagation du coronavirus au Sénégal est, en principe, accompagné par une série de mesures. Parmi elles, celle qui autorise à une certaine catégorie de citoyens de pouvoir se déplacer entre 20h et 6h du matin, pour diverses raisons, soit parce que leurs fonctions (médecins, magistrats, journalistes…) ou statuts (élus et autres agents spéciaux), soit parce qu’ils ont pu bénéficier d’une justification particulière pour se mouvoir aux heures interdites. C’est ainsi que l’administration territoriale a pris des mesures complémentaires en délivrant des attestations de déplacement dérogatoires ou des autorisations…
Le couvre-feu, décrété par le président de la République, pour stopper la propagation du coronavirus au Sénégal est, en principe, accompagné par une série de mesures. Parmi elles, celle qui autorise à une certaine catégorie de citoyens de pouvoir se déplacer entre 20h et 6h du matin, pour diverses raisons, soit parce que leurs fonctions (médecins, magistrats, journalistes…) ou statuts (élus et autres agents spéciaux), soit parce qu’ils ont pu bénéficier d’une justification particulière pour se mouvoir aux heures interdites. C’est ainsi que l’administration territoriale a pris des mesures complémentaires en délivrant des attestations de déplacement dérogatoires ou des autorisations…
Les Sénégalais ont dénoncé vigoureusement les scènes de violence sur les réseaux sociaux de la part des forces de l’ordre, durant le couvre-feu. Le bureau des relations publiques de la police nationale, à travers un communiqué parvenu à Senego, regrette ainsi ces interventions, qu’il juge « excessives » et invite au sens de la responsabilité.
Les Sénégalais ont dénoncé vigoureusement les scènes de violence sur les réseaux sociaux de la part des forces de l’ordre, durant le couvre-feu. Le bureau des relations publiques de la police nationale, à travers un communiqué parvenu à Senego, regrette ainsi ces interventions, qu’il juge « excessives » et invite au sens de la responsabilité.
Aussitôt que l’état d’urgence est entré en vigueur, les forces de l’ordre se sont signalées encore sauvagement pour faire respecter le confinement jusqu’ à présent seul remède contre le COVID-19. Sauf que, au Sénégal la majorité de la population ignore les enjeux de ce couvre-feu préventif et salvateur sur le plan sanitaire. Mais quand n’est-il sur le plan social ? Fallait-il pas prendre des mesures d’accompagnement spécifiques ou dérogatoires ? Toutes ces questions restent sans réponses. Dans un pays où l’économie informelle perfuse aussi la majorité des ménages sénégalais. La sensibilisation devrait être privilégiée en ces moments où la psychose…
Aussitôt que l’état d’urgence est entré en vigueur, les forces de l’ordre se sont signalées encore sauvagement pour faire respecter le confinement jusqu’ à présent seul remède contre le COVID-19. Sauf que, au Sénégal la majorité de la population ignore les enjeux de ce couvre-feu préventif et salvateur sur le plan sanitaire. Mais quand n’est-il sur le plan social ? Fallait-il pas prendre des mesures d’accompagnement spécifiques ou dérogatoires ? Toutes ces questions restent sans réponses. Dans un pays où l’économie informelle perfuse aussi la majorité des ménages sénégalais. La sensibilisation devrait être privilégiée en ces moments où la psychose…
Dans le combat contre le coronavirus nous avons choisi de nous ranger tous derrière le Président de la République, Commandant en Chef, le Gouvernement et les Ministres et autorités administratives locales, sans jamais critiquer, contester ou remettre en cause publiquement les décisions. Je suis persuadé que c’est la posture qu’il faut avoir en de pareilles circonstances et la mienne ne changera pas. Cependant, je suis bien obligé d’attirer les attentions sur la violence des forces de l’ordre et la répression exercée sur certaines personnes qui, même largement fautives et impardonnables, ne méritent pas d’être humiliés publiquement. Il méritent d’être sanctionnés…