Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Souveraineté alimentaire : 180 milliards mobilisés pour soutenir 2,6 millions de Sénégalais
  • Seydi Gassama plaide pour le retrait des véhicules de plus de 30 ans : « Ils polluent nos villes et rendent nos enfants malades »
  • Gestion 2023 : Magouilles au ministère des Télécom
  • Birame Soulèye Diop : ‘’Nous aurons un gazoduc en 2027’’
  • Mandat international : L’avocat général favorable à l’extradition de Madiambal, la défense s’insurge
  • AG de l’AUF : le recteur de l’Ucad, Alioune Badara Kandji, aux commandes de la francophonie universitaire
  • New York : Zohran Mamdani, premier maire musulman de la plus grande ville américaine
  • Ameth Ndoye est-il vraiment….?
  • Maïmouna Ndour Faye accuse Me Bamba Cissé : « Que Ousmane Sonko sache que les agissements du Ministre de l’Intérieur seront salés pour lui »
  • Audit physique et biométrique de ses agents : l’État franchit un pas décisif
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»DU CLAIR-OBSCUR DANS LE DÉBAT SUR LA DPG
A la Une

DU CLAIR-OBSCUR DANS LE DÉBAT SUR LA DPG

Par Dakar Matin2 juillet 2024Aucun commentaire361 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Les gouvernants ne sauraient se confondre aux institutions. Ces dernières dépassent de loin les personnes qui les incarnent le temps d’un mandat. Le Sénégal, après ce qu’il a vécu comme morts, amputés et autres sacrifices décomptés dans le sillage de la défense de l’État de droit, ne mérite pas ce piètre et décevant débat autour de la déclaration de politique générale.

Il est certainement vrai qu’on peut trouver des précédents similaires aux conflits de personnes que nous vivons présentement. Mais, ceux qui nous dirigent n’ont pas le droit de faire comme ceux qu’ils ont remplacés. Des dizaines de Sénégalais sont morts pour les mettre à leurs places et pour que plus jamais certaines pratiques n’aient plus droit de cité dans notre pays.

Gardien de la Constitution et « garant du fonctionnement régulier des institutions », le président de la République est le principal interpelé dans la situation actuelle de crise institutionnelle que nous vivons et que nous peinons à traverser.

La déclaration annoncée du Premier ministre devant un jury populaire n’aura aucune espèce de valeur juridique puisque dans un système représentatif et selon la constitution:

• « L’assemblée représentative de la République du Sénégal porte le nom d’Assemblée nationale. (…) ;

• Les membres de l’Assemblée nationale porte le titre de députés. » ;

• La Constitution est la norme suprême et c’est le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui lui est inféodé et non l’inverse.

La position défendue par le Premier ministre est, sous ce rapport, sans fondement et par conséquent très dangereuse.

Au demeurant, envisager la non-tenue d’une déclaration de politique générale devant l’Assemblée en raison du fait que le règlement intérieur ne fait pas état du Premier ministre revient à renvoyer la Constitution en arrière-plan avec des conséquences tout aussi désastreuses. Dès lors, il faudrait également considérer que puisque le règlement intérieur ne mentionne pas le droit de dissolution, le président de la République ne peut dissoudre l’Assemblée, alors que la Constitution lui en donne droit comme elle prévoit en son article 55 l’opportunité pour le Premier ministre de faire sa déclaration de politique générale et de faire connaître les grandes orientations et les chantiers du gouvernement.

Dans cette fausse logique, le gouvernement ne pourrait pas alors présenter le budget de l’État avec les crédits alloués au chef du gouvernement.

En vérité, seule l’Assemblée nationale vote la loi ; il n’existe autrement que les ordonnances possibles sur habilitation du Parlement et selon des modalités et des délais précis.  Dès lors, il n’est possible de gouverner par ordonnance que sur autorisation votée par l’Assemblée nationale.

À vrai dire, le Premier ministre aurait pu se limiter à invoquer l’inexistence de délai contraignant encadrant la déclaration de politique générale pour se dérober sine die. Dans ce cas, il ne serait pas possible de lui adresser juridiquement des reproches. Pour cette raison, son argument constitue un jet de pierres qui va forcément lui revenir en pleine figure.

Selon la Constitution et même la constante jurisprudence du Conseil constitutionnel, notamment celle relative à la fixation de la fin du mandat du président de la République, les deux premières années de la législature prennent fin en septembre et non en juillet. Le Conseil constitutionnel calcule les cinq ans de mandat présidentiel en tenant, non pas la date de l’élection définitive marquée par la décision du Conseil de la proclamation les résultats, mais plutôt la date de l’installation du président élu matérialisée par le jour de la prestation de serment. L’Assemblée ne peut alors être dissoute qu’en septembre. Le gouvernement aura en outre besoin de l’Assemblée pour voter la Loi de finances de l’exercice 2025.

Au rebours, sans l’accord du président de la République, les députés ne peuvent réviser la Constitution pour supprimer le droit de dissolution que par voie référendaire. En effet, ils peuvent prendre l’initiative de la révision et l’adopter, mais le président de la République détient, à lui seul, le pouvoir de faire approuver la révision par voie parlementaire à la majorité des trois cinquièmes. C’est dire que le dialogue s’impose. En effet, il devra être politique et institutionnel.

Tout compte fait, le régime actuel vient de donner un coup de pouce inespéré à la coalition sortant, lui offrant du coup une nouvelle légitimité de combat politique. Lorsque le règlement intérieur est irrégulier, il faut le mettre de côté et appliquer la Constitution qui lui est supérieure. En tout état de cause, ceci ne peut servir de prétexte permettant de violer la Constitution.

Autrement dit, l’absence de délai ne rend pas inapplicable la Constitution. Le délai de trois mois n’a, en l’espèce, aucune forme d’importance particulière.

D’ailleurs, au contraire de ce qui se dit, la régularité de délais dans le règlement intérieur en 2002 avait pu être analysée comme une violation de la Constitution. En rajoutant des délais que le constituant n’a pas prévus, il a été considéré que le législateur de 2002 violait le principe de la hiérarchie des normes juridiques. À ce titre, il serait intéressant de revoir les débats dans la presse entre novembre et décembre 2002.

Par ailleurs, jusqu’en 2002, cette disposition du règlement intérieur n’existait pas. Pourtant, les Premiers ministres précédents avaient tous pu sacrifier à l’obligation constitutionnelle d’exposer devant la représentation nationale les grandes lignes de la politique qu’ils entendaient mettre en œuvre. Il apparaît donc que les dispositions de l’article 55 de la constitution se suffisent à elles pour organiser la déclaration de politique générale du Premier ministre.

Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’est pas faux, il a été adopté comme une loi organique et promulgué. Il existe par contre un faux règlement intérieur en circulation. Et, il est étrange de se conformer comme s’il était impossible d’adopter un nouveau règlement intérieur correctif en moins d’une semaine.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Souveraineté alimentaire : 180 milliards mobilisés pour soutenir 2,6 millions de Sénégalais

5 novembre 2025

Seydi Gassama plaide pour le retrait des véhicules de plus de 30 ans : « Ils polluent nos villes et rendent nos enfants malades »

5 novembre 2025

Gestion 2023 : Magouilles au ministère des Télécom

5 novembre 2025

5 novembre 2025

Birame Soulèye Diop : ‘’Nous aurons un gazoduc en 2027’’

5 novembre 2025

Mandat international : L’avocat général favorable à l’extradition de Madiambal, la défense s’insurge

5 novembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Mandat international : L’avocat général favorable à l’extradition de Madiambal, la défense s’insurge

5 novembre 2025360 Vues

Ameth Ndoye est-il vraiment….?

5 novembre 2025193 Vues

Marche de l’opposition: le préfet change l’itinéraire du FDR

30 octobre 2025162 Vues

Vol et recel de plusieurs téléphones portables volés : le gang du «réseau» de la Patte d’Oie tombe

31 octobre 2025134 Vues

Ville de Dakar «Un marché de fournitures de bureau et de matériel informatique attribué à un garage automobile »

3 novembre 2025124 Vues

La vérité sur la convocation d’avocats à la Dic

31 octobre 2025124 Vues

Aminata Touré : »Réconciliation, mais sanctions contre auteurs de meurtres et détournements »

3 novembre 2025121 Vues

Waly Diouf Bodiang à Barthélémy Dias : « So douguer si gnoune di nga kham ni guerrier am na »

30 octobre 2025105 Vues

Ameth Ndoye face aux enquêteurs: “Je parlais du chef du parti Pastef, pas du Premier ministre”

30 octobre 2025102 Vues

12 Sénégalais, dont Fadilou Keïta, parmi les décideurs économiques les plus influents d’Afrique

30 octobre 2025102 Vues

De Gandon à Ndayane, les chantiers qui redessinent le paysage énergétique sénégalais

30 octobre 202597 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Souveraineté alimentaire : 180 milliards mobilisés pour soutenir 2,6 millions de Sénégalais

Par Dakar Matin5 novembre 20250 Vues

Le Sénégal franchit une nouvelle étape dans sa quête de souveraineté alimentaire avec la mobilisation…

Seydi Gassama plaide pour le retrait des véhicules de plus de 30 ans : « Ils polluent nos villes et rendent nos enfants malades »

5 novembre 2025

Gestion 2023 : Magouilles au ministère des Télécom

5 novembre 2025

5 novembre 2025

Birame Soulèye Diop : ‘’Nous aurons un gazoduc en 2027’’

5 novembre 2025

Mandat international : L’avocat général favorable à l’extradition de Madiambal, la défense s’insurge

5 novembre 2025

AG de l’AUF : le recteur de l’Ucad, Alioune Badara Kandji, aux commandes de la francophonie universitaire

5 novembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Souveraineté alimentaire : 180 milliards mobilisés pour soutenir 2,6 millions de Sénégalais

5 novembre 2025

Seydi Gassama plaide pour le retrait des véhicules de plus de 30 ans : « Ils polluent nos villes et rendent nos enfants malades »

5 novembre 2025

Gestion 2023 : Magouilles au ministère des Télécom

5 novembre 2025

5 novembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 372 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 255 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 447 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 980 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel