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Home»Actualités»Politique»L’argument de la violence ou la dernière cartouche criminelle d’un pouvoir finissant
Politique

L’argument de la violence ou la dernière cartouche criminelle d’un pouvoir finissant

Par Dakar Matin7 mai 2021Aucun commentaire322 Vues
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La violente et brutale agression physique dont a été victime nos camarades du FRAPP hier à Nianing permettent à juste raison de rappeler deux tristes constantes dans la médiocre et dangereuse gouvernance de Macky SALL. D’une part, le régime de Macky SALL a fait de la spoliation foncière et de la privatisation des terres agricoles au profit d’opérateurs illégitimes et nébuleux un véritable ‘‘programme politique’’ et ce conformément aux instructions des institutions de la Banque mondiale sur l’agro-business : « donnez vos terres aux investisseurs étrangers, ils sont les mieux à même de l’exploiter » nous disent-ils. D’autre part, tout comme Macky SALL, avec sa milice privée « les marrons du feu », c’est avec des nervis « locaux » ou « importés », donc avec la criminalité et la violence privée, que les responsables politiques locaux de l’APR comptent, eux aussi, intimider tout opposant à leurs projets impopulaires.
Venus exercer pacifiquement les droits fondamentaux que la Constitution leur garantit auprès d’autres citoyens de Nianing, Abdoul Aziz NDAO, Ousmane WADE, Souleymane Papis NDJIM, Abasse TALL, Guy Marius SAGNA – tous membres du FRAPP – ont été sauvagement agressés sous les yeux de la gendarmerie. Cette dernière n’est pas intervenue pour rétablir l’ordre ; elle n’a pas non plus interpellé les agresseurs pourtant en situation de flagrant délit.
Macky SALL, parrain et protecteur des nervis
Cette nouvelle culture de la complicité entre nos forces de défense et de sécurité et « les marrons du feu » et autres nervis de l’APR n’est pas nouveau. Depuis l’arrivée de Macky SALL, ses éléments paramilitaires armés, ses nervis et autres gros bras habillés en civils opèrent à côté des forces de l’ordre en toute impunité avec une brutalité inouïe lors des manifestations et campagnes électorales sans être, même une seule fois, inquiétés.
Macky SALL est violent, nous le savons. La nouveauté c’est que les manifestations du 3 au 8 mars dernier ont montré que Macky SALL est le seul président au monde qui a une milice armée escortée par la police et la gendarmerie qui tire à balles réelles sur de jeunes manifestants avec des fusils à pompe ; une milice qui a utilisé au vu et au su de tous des véhicules du ministère de l’éducation nationale et qui se regroupait avant et après leurs opérations de terreur au siège de l’APR. Pour moins que ça, l’affaire BENALLA a secoué l’Etat français et son président pendant des mois.


La violence et la terreur chez Macky SALL c’est aussi la coupure sans préavis du signal de chaînes de télévision pour le seul motif d’avoir fait leur travail : couvrir des manifestations ; Dans le même contexte, Macky SALL a désespérément tenté de limiter la possibilité de partager des contenus écrits, audios, photos, vidéos via les réseaux sociaux sans compter son armée de trolls qui a fini de phagocyter tout l’internet sénégalais. Cette violence Macky compte l’institutionaliser, comme il l’a annoncé, avec une nouvelle loi ; Macky SALL refuse toujours de libérer une trentaine d’otages politiques et continue de menacer la jeunesse.
Normalisation de la l’argument de la violence, tous responsables
Cette violence gratuite quasi-institutionnalisée se poursuit parce qu’elle est entretenue par notre indifférence, voire notre complaisance. Les violences dont sont coupables les nervis de l’APR pourtant souvent filmées ne font souvent pas l’objet d’un traitement médiatique circonstancié. Les organisations de la société civile et des partis politiques n’ont déployé aucune initiative citoyenne et judiciaire vigoureuse pour faire face à cette nouvelle forme de délinquance politique.


Au Fouta, les agressions filmées des nervis de l’APR contre les manifestants de Fouta Tampi n’ont mobilisé personne à part les réseaux sociaux dont les likes, lives et partages sont impuissants face la terreur qui leur est imposé sur le terrain. Certains médias dominants ont préféré monnayer la couverture des meetings de l’APR alors qu’au même moment les contre-meetings de FoutaTampi réprimés jusqu’au sang par les nervis des politiciens étaient passés sous silence.
C’est dans ce contexte d’injustice que certains, 140 « intellectuels » disent-ils, à l’ego surdimensionné et faute de pouvoir imposer leur ancien monde à une jeunesse décomplexée et bien au fait des enjeux, ont écrit une tribune pour défendre une liberté d’expression dans les réseaux sociaux dont ils n’ont jamais été privés.


Au fond, contrairement à ce que prétend ce groupuscule toujours aphone sur les sujets d’importance fondamentale, la dernière et vraie victime connue de sa liberté d’expression au Sénégal, avant nos camarades, est l’artiste saint-louisain Birahim Mame Moussé SIBY alias Mbida. Il a payé de sa vie. Son engagement et son combat citoyen contre la délocalisation du stade Me Babacar SEYE lui a coûté atrocement la vie. Après avoir dénoncé au cours d’un live Facebook avec d’autres activistes le sabotage par les militants de l’APR d’un Tag artistique contre la délocalisation du stade, c’est sur son chemin de retour qu’il a été lâchement attaqué et poignardé sur la tête. Il mourra par la suite de ses blessures et dans une indifférence totale une semaine après. Un crime crapuleux qui peine à être élucidé alors que le contexte, les témoignages et les faisceaux d’indices indiquent la même direction s’agissant des coupables. Est-ce que c’est parce que l’enquête risque de mener vers les mêmes nervis de APR qui ont saboté le tag anti-délocalisation que l’enquête est au point mort ? Nous réclamons justice !


En tout cas, jamais dans l’histoire de ce pays la violence systématique par une milice privée parrainée par l’État à travers les forces de défense et de sécurité n’a été utilisée comme seul et unique moyen de faire face à l’adversité. La déclaration génocidaire de Dembourou Sow sans suite pénale exprime ce décrochage criminel de notre démocratie. L’assassinat et l’exécution extrajudiciaire de 14 jeunes sénégalais dont la plus part d’une balle à la tête durant les manifestations du mois de mars sans qu’aucune enquête ne soit ouverte jusqu’à ce jour encore moins l’arrestation d’un seul des tireurs est le signe que notre rapport avec la sacralité de la vie humaine est totalement rompu.
Pour terminer, il est important de souligner le courage du journaliste Adama GAYE et de Mamadou NDOYE, de vrais intellectuels ceux-là, qui ont pris leurs responsabilités après avoir bien observé les évènements de mars 2021 pour alerter contre l’argument de la violence que l’APR a presque fini par normaliser. Mamadou Ndoye, ex -sg de la LD, dans son entretien avec ‘‘L’info’’ disait le 12 avril dernier ceci: « Comment dans un pays démocratique, la police et la gendarmerie peuvent accepter que des milices les accompagnent en ce qui concerne le maintien de l’ordre ? La gravité de cette situation n’est pas encore discutée dans le pays. Nous sommes en train d’assister à des signes non seulement d’éclatement de la nation, mais d’éclatement de l’Etat. C’est l’Etat-Nation qui est en train d’éclater. Et ces signes, je ne vois pas aujourd’hui de forces qui essaient de les repousser pour que nous ne tombions pas dans une déstabilisation grave et permanente de notre pays.

Ces signes, au contraire, on essaie de les cacher en accusant des forces obscures venues je ne sais d’où, alors que les responsables sont là, dans le pays, en train de tenir leurs discours, d’agir dans la rue. Tout le monde les voit agir et personne ne dit rien ». Revenant sur l’agression dont a fait l’objet nos camarades à Nianing, Adama Gaye alerte : « Plus personne n’est donc en sécurité (…) des milices privées et publiques agissent sans contrainte ni contrôle, au service d’intérêts criminels, sous couvert d’autorités officielles (…). On y est arrivé à tolérer l’intolérable, notamment le maraudage de nervis, dont certains ont mandat de tuer, et le font sans états d’âme, au grand jour. C’est cette même logique qui explique le silence fracassant des forces dites vives de la nation au moment où les valeurs démocratiques sont détricotées (…).


Il est urgent par conséquent que citoyens, journalistes, religieux, avocats, partis politiques, organisations de défense des droits de l’homme, députés interpellent directement Macky SALL sur les organisations criminelles internes à son parti qu’il doit immédiatement dissoudre et mettre à la disposition de la justice. Devant l’histoire et la conscience collective, il sera responsable du chaos qu’il semble appeler de ses vœux alors que rien ne lui assure qu’il en sera épargné.
Alioune Badara MBOUP, FRAPP
Fatima MBENGUE, FRAPP Ibrahima KA, FRAPP

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