Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Réaménagement ministériel: La société civile optimiste, mais appelle à la vigilance
  • Future fédération sénégalaise:L’Association des lutteurs dénonce des dysfonctionnements
  • Bon maintenant ça suffit cette campagne de manipulation. Par Dr Mamadou Mansour Diouf
  • Trésor public : vers des réformes de la Cour des comptes
  • Amsatou et les droits de….Farba
  • Lettre « Confidentielle » pour la liberation de Farba Ngom : Amsatou Sow Sidibé parle de « fuite » et menace
  • Nouveau Gouvernement : le président Bassirou Diomaye Faye fixe le cap et appelle à l’action
  • Conseil des ministres du 10-09-2025 : les 4 points à retenir
  • Centrale électrique, milliards et batailles judiciaires : Samuel Sarr joue son avenir aujourd’hui devant la Cour d’appel
  • Intech Group dans la tourmente : Air Sénégal et les Grands Moulins réclament 1,7 milliard F CFA envolés
  • Vol d’électricité : une vingtaine de branchements illégaux démantelés à Sangalkam
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Politique»Présidentielle 2019 et le parrainage : comment Macky a utilisé les données personnelles pour gagner !
Politique

Présidentielle 2019 et le parrainage : comment Macky a utilisé les données personnelles pour gagner !

Par Dakar Matin27 février 2021Aucun commentaire2 944 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Il y a urgence à déconstruire le processus électoral «volontairement piégé au Sénégal» pour préserver la démocratie par des élections libres, transparentes et inclusives. C’est l’Association des Utilisateurs des TIC (ASUTIC) qui alerte ainsi à travers un rapport de son étude sur les «Données personnelles en contexte politique et électoral : Le cas de l’élection présidentielle du 24 février 2019 au Sénégal», publié à l’occasion de l’an 2 du scrutin qu’elle qualifie de «non transparent» du 24 février 2019 au Sénégal.

24février 2019 – 24 février 2021 : cela a fait deux ans, avant-hier mercredi, que se tenait la présidentielle qui a vu le président Macky Sall réélu pour un second mandat à la magistrature suprême. Seulement, deux ans après, le processus électoral, «volontairement piégé au Sénégal, est toujours à déconstruire», selon l’Association des Utilisateurs des TIC (ASUTIC). Dans le rapport de son étude sur les «Données personnelles en contexte politique et électoral : Le cas de l’élection présidentielle du 24 février 2019 au Sénégal», publié à l’occasion de l’an 2 de cette élection présidentielle qu’elle qualifie de «non transparente», l’ASUTIC formule des recommandations pour restaurer les principes qui fondent un processus électoral transparent. Il s’agit de : «Veiller à ce que les données personnelles collectées par les candidats, pendant la campagne de parrainage, lors de la présidentielle de février 2019, soient détruites sous le contrôle d’huissiers de justice. Aucune trace de ces électeurs ne doit être conservée par les candidats, les partis politiques ou les coalitions ; Mieux encadrer la mise en œuvre du parrainage lors des prochaines élections par l’application stricte de la loi sur la protection des données personnelles ; Renforcer les capacités des acteurs politiques sur les enjeux de la collecte des données personnelles en contexte politique et électoral ; Sensibiliser les citoyens électeurs afin qu’ils prennent conscience des risques liés à la collecte et à l’utilisation de leurs données personnelles en période électorale ; Renforcer les capacités des observateurs électoraux, la société civile en particulier, sur un processus électoral à l’ère numérique afin qu’ils puissent identifier les risques de remise en cause de l’intégrité d’une élection par les technologies numériques», lit-on dans une note sur le rapport daté du jeudi 25 février 2021 et signe le président de l’ASUTIC, Ndiaga Gueye, parvenu à notre Rédaction.

PROFONDE MECONNAISSANCE DES ACTEURS D’UN PROCESSUS ELECTORAL A L’ERE NUMERIQUE

Dans son document, l’ASUTIC étaye ses allégations sur la «non transparence» du scrutin du 24 février 2019 par un certain nombre de faits. D’abord, relève-t-il, «l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus électoral a été lancé le 19 février 2021 pour garantir des élections transparentes. Un processus électoral transparent, inclusif, qui respecte tous les principes d’intégrité électorale est le meilleur gage pour consolider une démocratie électorale. Mais, les acteurs du processus électoral qui participent à cet audit, la classe politique en particulier, encore une fois, montrent leur profonde méconnaissance d’un processus électoral à l’ère numérique. Le fichier électoral, outil qui permet d’exercer le droit de voter n’est constitué que de données qui permettent d’une part d’identifier l’électeur et d’autre part de le localiser, au moment ou les élections ne se limitent plus à l’identification et la localisation de l’électeur à faire voter le jour du scrutin». Et la source d’ajouter que le fichier électoral «ne contient pas la donnée la plus capitale pour gagner une élection : l’opinion politique de l’électeur autrement dit son intention de vote. Aussi, quelle que soit la maitrise qu’un parti politique ou une coalition de partis a du fichier électoral, elle ne peut pas permettre de gagner une élection. Ainsi, les résultats de l’audit du fichier électoral, même s’ils permettent de trouver des centaines de milliers, voire des millions de doublons, ne sauraient garantir la transparence d’une élection à l’ère numérique. Désormais, l’ensemble du cycle électoral dépend de plus en plus des méga données (Big Data). En effet, pour gagner une élection à l’ère du numérique, avoir une stratégie de collecte de données personnelles afin de créer une puissante base de données sur les électeurs est devenue un atout indispensable pour tout candidat».

IMPOSSIBILITE DE COLLECTER 3 600 000 PARRAINS EN UN PEU PLUS DE TROIS MOIS

Ensuite, souligne l’ASUTUC, il est aussi apparu que «pour gagner l’élection présidentielle du 24 février 2019, le candidat de la coalition au pouvoir a mis en œuvre une stratégie électorale basée sur la collecte des données personnelles des Sénégalais, du recrutement d’un conseiller en analyse de données doté d’un logiciel de stratégie électorale et du travail de terrain par du porte à porte. Lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019 au Sénégal, la coalition au pouvoir a déclaré avoir collecté plus de 3 600 000 parrains sur un corps électoral de 6 683 043 électeurs. D’abord, il est à noter qu’il est impossible de collecter 3 600 000 parrains en un peu plus de trois (3) mois, la campagne de parrainage s’est déroulée du 27 août au 11 décembre 2018. Mieux, explique l’association, pour collecter ce nombre d’électeurs, il fallait recenser environ des données personnelles de 40 000 personnes par jour. La logistique pour atteindre un tel objectif est titanesque et aucun parti politique au Sénégal n’en dispose pour ne pas dire dans le monde. Par conséquent, le candidat Macky Sall a démarré sa campagne de collecte de parrains bien avant le vote de la loi n°22/2018 portant révision du Code électoral instituant le parrainage. En effet, un membre de l’équipe de collecte de données de ce candidat révèle dans une interview au journal «The Mail & Guardian» que leurs opérations de parrainage ont débuté un an auparavant, à l’issue desquelles, l’équipe a collecté 3 500 000 parrains».

CES PROGRAMMES QUI ONT AIDE A DETOURNER DES FICHIERS PUBLICS A DES FINS PRIVEES

Puis, ces spécialistes et combattants de de la protection des données personnelles, montrent que «tout ceci, sans compter avec la possibilité de détourner des fichiers publics à des fins privées à travers les nombreux projets à caractère social du Gouvernement du Sénégal (Bourses de Sécurité familiale (BSF), Couverture Maladie Universelle (CMU), Cartes d’Egalité des chances, Délégation à l’Entreprenariat Rapide, PUDC, PUMA, Programme 100 000 logements, etc.). Tous ces projets sociaux ont un dénominateur commun : ils créent des bases de données qui permettent d’identifier et de localiser de potentiels électeurs économiquement vulnérables, pour ne pas dire indigents, dont l’opinion politique peut être facilement manipulée avec de l’argent, l’intimidation et les menaces. De potentiels électeurs qui ne votent ni pour un programme encore moins pour un projet de société mais pour la survie à savoir de quoi assurer le repas au jour le jour».

UTILISATION DES «MEGA DONNEES» PAR LE CANDIDAT MACKY SALL

Enfin, a en croire l’ASUTIC, «les données personnelles de 3 600 000 parrains collectées par le candidat Macky Sall ne peuvent pas être traitées dans un fichier Excel car le nombre maximum de lignes dans Excel est de 1 048 576 lignes donc nécessairement, un logiciel de campagne électorale a été utilisée. Il a été ainsi révélé que le candidat de la coalition au pouvoir avait recruté un conseiller en «Analyse de données» la société Française Spallian. « Le candidat Macky Sall voyait dans l’utilisation des «méga données» un atout stratégique indispensable pour sa réélection » dixit Spallian. Spallian accompagna, ainsi, Macky Sall dans sa dernière campagne présidentielle, le conseillant, après avoir travaillé en amont sur les «Big Data». Suffisant pour que l’ASUTIC en arrive ainsi donc à la conclusion que «la victoire au 1er tour du candidat au pouvoir lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019 n’a été que la consécration d’une stratégie électorale pilotée par la société française Spallian basée sur le «Big data». Une tricherie électorale organisée en amont par la Société Française Spallian, véritable receleur de données personnelles collectées illégalement au Sénégal».

LES MANQUEMENTS DE LA CDP

Cependant, fait-elle remarquer, «l’intégrité de l’élection présidentielle n’aurait pas été entachée, si la Commission de Données Personnelles (CDP), autorité administrative indépendante, s’était montrée garante du traitement à des fins spécifiques, licites, loyales et transparentes des données personnelles des électeurs sénégalais. Il n’en fut rien et la campagne de collecte des parrains s’est déroulée dans l’illégalité la plus totale. Ainsi, les manquements de la CDP ont permis aux candidats de se doter de leurs propres bases de données sur des électeurs».Par ailleurs, indique-t-on dans le texte, il ressort de leurs rapports que les observateurs nationaux, régionaux et internationaux de l’élection présidentielle du 24 février 2019 «ne semblent pas avoir saisi les risques de manipulation du processus électoral liés à la collecte et le traitement des données personnelles en contexte politique et électorale. En effet, dans aucun des rapports publiés par les observateurs (Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), regroupé avec la Plateforme des Acteurs Non Etatiques (PFANE) autour du programme Sunu élection, la CENA, la CEDEAO, l’Union Africaine (UA), de la Francophonie, l’Union Européenne, une Coalition de partis politiques d’opposition ne figure la problématique liée à la collecte et au traitement des données personnelles lors de l’élection présidentielle du 24 Février 2019».

URGENTE NECESSITE DE DECONSTRUIRE LA STRATEGIE INCRIMINEE

En outre, alerte l’ASUTIC, «cette stratégie électorale basée sur la collecte de données personnelles des Sénégalais pour identifier et localiser de potentiels électeurs économiquement vulnérables, dont l’opinion politique peut être facilement manipulée par un discours politique ultra ciblée, complété par des visites de proximité, du porte à porte sur fond de distribution massive d’argent est en train d’être consolidée en perspectives de prochaines élections au Sénégal», prévient-elle. Et de poursuivre que «la démocratie dépend de la place publique, d’un débat ouvert et collectif, aussi, toute stratégie électorale basée sur la collecte et le traitement des données personnelles des citoyens à des fins de profilage politique, contourne la place publique et porte atteinte à la transparence et à l’intégrité du processus électoral». Aussi, «il y a l’urgente nécessité d’actions immédiates pour déconstruire cette stratégie électorale aux fins de préserver la démocratie par des élections libres, transparentes et inclusives», conclut-on dans le document.

I. DIALLO

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Réaménagement ministériel: La société civile optimiste, mais appelle à la vigilance

11 septembre 2025

Amsatou et les droits de….Farba

11 septembre 2025

Nouveau Gouvernement : le président Bassirou Diomaye Faye fixe le cap et appelle à l’action

11 septembre 2025

Prise de fonction d’Abass Fall à la ville de Dakar : l’ex maire par intérim Ngoné Mbengue se dit « rassurée » de son successeur

10 septembre 2025

Passation de service à la mairie de Dakar : Abass Fall appelle à travailler pour une ville plus performante

10 septembre 2025

Mairie de Dakar : Abass Fall succède à Ngoné Mbengue lors d’une passation mouvementée

10 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Bon maintenant ça suffit cette campagne de manipulation. Par Dr Mamadou Mansour Diouf

11 septembre 20251 283 Vues

Remaniement ministériel : trois ministres quittent le gouvernement

7 septembre 2025610 Vues

Remaniement ministériel : le message d’adieu d’Ousmane Diagne après son départ du ministère de la Justice

8 septembre 2025297 Vues

Réaménagement gouvernemental : l’APR dénonce une dérive autoritaire et un écran de fumée politique

8 septembre 2025257 Vues

Mac de Mbour : violents affrontements entre gardes pénitentiaires et prisonniers, trois détenus grièvement blessés

9 septembre 2025201 Vues

Surfacturations et détournements présumés : le dossier PRODAC s’emballe…

9 septembre 2025191 Vues

Lettre « Confidentielle » pour la liberation de Farba Ngom : Amsatou Sow Sidibé parle de « fuite » et menace

11 septembre 2025189 Vues

Secrétaire d’Etat et Porte-parole du gouvernement : Marie Rose Faye, de la diaspora à l’État

7 septembre 2025164 Vues

Parcelles Assainies : Daouda Traoré retrouvé sans vie dans une auberge, sa copine arrêtée

9 septembre 2025144 Vues

Camp pénal de Liberté 6 : le film de l’évasion spectaculaire d’un détenu

8 septembre 202599 Vues

Affaire Farba Ngom : Amsatou Sow Sidibé écrit au juge d’instruction du Pool judiciaire financier

9 septembre 202594 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Réaménagement ministériel: La société civile optimiste, mais appelle à la vigilance

Par Dakar Matin11 septembre 20258 Vues

Les acteurs de la société civile consultés par « Le Soleil » se disent optimistes…

Future fédération sénégalaise:L’Association des lutteurs dénonce des dysfonctionnements

11 septembre 2025

Bon maintenant ça suffit cette campagne de manipulation. Par Dr Mamadou Mansour Diouf

11 septembre 2025

Trésor public : vers des réformes de la Cour des comptes

11 septembre 2025

Amsatou et les droits de….Farba

11 septembre 2025

Lettre « Confidentielle » pour la liberation de Farba Ngom : Amsatou Sow Sidibé parle de « fuite » et menace

11 septembre 2025

Nouveau Gouvernement : le président Bassirou Diomaye Faye fixe le cap et appelle à l’action

11 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Réaménagement ministériel: La société civile optimiste, mais appelle à la vigilance

11 septembre 2025

Future fédération sénégalaise:L’Association des lutteurs dénonce des dysfonctionnements

11 septembre 2025

Bon maintenant ça suffit cette campagne de manipulation. Par Dr Mamadou Mansour Diouf

11 septembre 2025

Trésor public : vers des réformes de la Cour des comptes

11 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 358 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 246 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 972 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel