«Ne pas faire de la levée de l’immunité parlementaire de l’honorable député, Ousmane Sonko, une opération de livraison d’un adversaire politique à la vindicte de Macky Sall et ses sbires de la justice.» C’est l’invite de Noo lank à l’Assemblée nationale qui a lancé la procédure pour la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko accusé de viol. Dans un communiqué, les membres de cette organisation indiquent que «le ou les actes de viol doivent être prouvés à l’Assemblée pour établir la réalité du crime avant d’autoriser la poursuite de la personne accusée, quelle que soit la nature de leurs relations personnelles». Selon eux, «la protection d’un député contre de telles accusations ne devrait pas dépendre de son camp politique, ni ouvrir la voie à une nouvelle pratique ou jurisprudence qui pourrait être utilisée comme une nouvelle forme expéditive de liquidation politique par assassinat d’image». Dans son document, Noo lank s’est désolé de «la gestion peu professionnelle dont les autorités ont fait montre à travers l’intervention des forces de police» lors de la manifestation des pro-Sonko. Dans la même veine, ce collectif déplore «les arrestations et les blessés des deux côtés».
Par ailleurs, sur la gestion du Covid-19 et la pertinence du couvre-feu, Noo Lank invite le gouvernement à «adopter une approche éclairée en s’appuyant sur les éléments scientifiques dégagés par l’étude du Bureau de prospective économique (Bpe)». Cette étude, à en croire le collectif, «a démontré que le couvre-feu a été inutile, que le froid est un facteur d’augmentation des cas ainsi que les voyageurs venant de l’extérieur». Noo lank est persuadé que «la hausse de la mortalité est le résultat de l’insuffisance des centres de traitement à faire face à cette augmentation due au froid». Il appelle, par conséquent, à les «renforcer pour la prise en charge des cas graves». Faisant allusion à sa proposition pour la création d’un Conseil scientifique national contre le Covid-19, la plateforme renseigne que par cette étude, «Moubarack Lô et ses collègues ont apporté une lecture plus compréhensive que le Comité national de gestion». Preuve, d’après ce collectif, que «c’est cela la force de la science sur l’approche politicienne du Covid-19 et les tâtonnements erratiques au sommet de l’Etat».
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