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dimanche, avril 28, 2024
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Gestion des sociétés nationales : La République des valeurs dénonce des «vaches à lait pour le régime»

par pierre Dieme

La Cellule des cadres de la République des valeurs estime que nos sociétés nationales sont devenues des «vaches à lait» pour le régime de Macky Sall. Les camarades de Thierno Alassane Sall en veulent pour preuve la situation de La Poste et les échanges entre l’ancien et l’actuel directeur de Dakar dem dikk.

«Nos sociétés nationales sont devenues des vaches à lait pour ce régime, tantôt pour traire les rentrées financières qu’elles peuvent générer, tantôt pour caser la clientèle politique du parti au pouvoir.» C’est le constat fait par la Cellule des cadres de la République des valeurs (Rv). Ces camarades de Thierno Alassane Sall apportent ainsi leur «soutien ferme, entier et sans réserve» aux travailleurs de La Poste et de Dakar dem dikk notamment.

Dans un communiqué, ils estiment d’abord que la situation de La Poste «n’est que l’arbre qui cache la forêt». «Les Sénégalais doivent être au fait de ce qui se joue sous leurs yeux ; le démantèlement méthodique de nos sociétés nationales orchestré par le régime en place, au profit d’un clan, sur le dos de la majorité en souffrance. Il faut que le Sénégalais sache que le mal est plus profond que ce feu de paille allumé par le directeur général de La Poste, sous couvert d’une modernisation qui n’en est réellement pas une», lit-on dans le document. Ces «réformettes», selon les cadres de Rv, n’ont qu’un seul objectif : «masquer une gestion calamiteuse qui a pignon sur rue dans nos sociétés nationales depuis plusieurs années».


Commentant les échanges entre l’ancien et l’actuel directeur général de Dakar dem dikk, le communiqué note «une fragile santé financière de la société» et une «gestion nébuleuse des ressources humaines». «Com­ment un esprit cartésien peut concevoir qu’un directeur de société nationale puisse rouler avec un véhicule d’un montant de 85 millions de F Cfa dans un pays classé parmi les 25 plus pauvres au monde, où plus de 70% de la population vivent sous le seuil de pauvreté ? Comment concevoir qu’il pourrait exister plus de 200 emplois fictifs payés par l’argent du contribuable, pendant que le chômage endémique des surdiplômés tarde à être dénoué ? Comment accepter qu’un directeur général d’une société publique puisse embaucher des chargés de mission (marabouts) avec salaires équivalent à ceux des directeurs, adossés à une dotation de 300 litres de carburant par mois ?», s’est interrogé la Cellule des cadres.

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