Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Abass Fall : “Le projet Ensemble a renforcé l’action de l’État dans le monde du travail”
  • Mabouba Diagne : « Le Sénégal est résolument engagé dans la transformation des systèmes alimentaires »
  • Sécurité maritime: 118 navires sénégalais inspectés par l’Artp en 2024
  • Ousmane Sonko au guide religieux El Hadj Ousmane Bodian: « Le Chef de l’État sollicite vos prières pour une paix définitive en Casamance »
  • Lancement de la plateforme « JUBBANTI » : Cheikh Guèye magnifie un outil de refonte démocratique
  • Keur Massar : saisie de plus de 2 milliards FCFA en faux billets
  • Pressenti au Real Madrid, Xabi Alonso annonce son départ du Bayer Leverkusen en fin de saison
  • Relance chemin de fer: Des députés portent le plaidoyer
  • Entrepreneuriat : le gouvernement lance la phase II du Pavie pour booster l’emploi des jeunes et des femmes
  • L’Inde et le Pakistan s’accusent d’attaques de drones après une journée meurtrière
  • Guy Marius Sagna : «Nous avons été élus sous le slogan Jubb, Jubbal, Jubanti, nous n’avons pas le droit de trahir cette promesse »
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Politique»Financement partis politiques: Ngouda Fall Kane corrige Félix Antoine Diome et Ousmane Sonko
Politique

Financement partis politiques: Ngouda Fall Kane corrige Félix Antoine Diome et Ousmane Sonko

Par Dakar Matin13 janvier 2021Updated:13 janvier 2021Aucun commentaire949 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

L’ancien président de la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières) estime que le ministre de l’Intérieur a raison quant au fond, mais a péché sur la forme dans l’affaire de financement par l’étranger des partis politiques… Le débat sur le financement d’un parti politique par l’étranger s’est installé insidieusement suite à la levée de fonds organisée par Pastef d’Ousmane Sonko le 02 janvier dernier.

Une opération qui a connu un franc succès puisque, en quelques heures seulement, 125 millions de francs ont été obtenus surtout avec le soutien de la diaspora. Les avis ont divergé sur la sortie de ministre de l’Intérieur, Félix Antoine Diome, qui est intervenu tardivement la même nuit pour mettre en garde Pastef, allant jusqu’à brandir une menace de dissolution du parti de Ousmane Sonko. S’écartant des convulsions partisanes, un homme de l’art, l’ancien inspecteur général d’Etat, mais surtout l’ancien président de la Cellule nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), Ngouda Fall Kane, sort du bois.

Usant d’un argumentaire clair et précis, il blâme le ministre de l’Intérieur qui, selon lui, « a raison quant au fond, mais a pêché sur la forme ». Il n’absout pas pour autant Pastef, parce que, explique-t-il, « financer un parti politique à partir de l’étranger ou par des étrangers est d’une extrême gravité ». Ngouda Fall Kane n’a pas manqué de dresser le canevas d’un système d’encadrement optimal et de ce qu’il considère comme une surveillance pertinente du financement des partis politiques.

« Financer un parti politique à partir de l’étranger ou par des étrangers est d’une extrême gravité » indique d’emblée l’ancien patron de la Centif. Ngouda Fall Kane met ainsi les pieds dans le plat du débat suscité par la levée de fonds initiée par Pastef le 02 janvier dernier. L’homme, surfant loin des convulsions partisanes, cherche à trancher le débat soulevé souvent par des non sachants. Selon l’ancien IGE, « le financement à partir de l’étranger d’un organisme à but non lucratif, politique ou apolitique, est un facteur de risque en termes d’approfondissement du crime organisé dans ses aspects économiques et financiers mais aussi de menaces sur la souveraineté nationale d’un pays ».

Le phénomène est aussi inquiétant par rapport à la criminalité économique et financière. « A ce niveau, il est clair que l’intégration croissante des économies à travers les courants d’échanges commerciaux et les flux financiers transfrontaliers a favorisé la mondialisation de la criminalité économique et financière (corruption, blanchiment de l’argent sale, financement du terrorisme, etc.). Ainsi, les criminels financiers, dans leur stratégie d’expansion, cherchent à s’appuyer sur les éléments les plus fragiles de la société, notamment les individus et les associations (politiques et non politiques) qui sont dans le besoin, pour blanchir les produits de leurs crimes (corruption, évasion fiscale, trafic de drogue, détournement de deniers public, trafic de migrants, etc.) » explique notre interlocuteur.

D’après l’ancien candidat éphémère à la dernière élection présidentielle, « aucune organisation, qu’elle soit politique ou philanthropique, ne peut garantir la licéité des fonds qui lui proviendraient de l’Etranger. Cette situation est beaucoup plus grave pour un parti politique qui ambitionne de diriger son pays, quand bien même ces fonds proviennent de ses militants installés à l’étranger ».

Des fonds provenant de l’étranger servant à financer un parti politique, c’est extrêmement grave !
« C’est pourquoi, l’Etat, dans sa mission fondamentale de garant de la stabilité économique et financière, est tenu — et j’insiste, c’est une obligation) — de s’interroger sur l’origine et la destination de certains flux financiers. Cela, n’est pas de la politique au « sens sénégalais » du terme mais une démarche de gestion et de protection de l’unité économique nationale. Si la destination des fonds en provenance de l’étranger sert à financer un parti politique, qu’il s’appelle PASTEF, APR, PS ou AFP etc., je dis que c’est extrêmement grave » poursuit l’ancien SG du ministère de l’Economie et des Finances.

Et de se demander « comment des organisations internationales comme le Groupe d’Action Financière « GAFI », les organisations sous régionales comme le GIABA en Afrique de l’Ouest dont le siège est installé à Dakar, qualifieraient le Sénégal, si les fonds de l’ancien président de l’IAAF condamné pour corruption et blanchiment d’argent (55 millions d’euros selon les FINCEN-Files) avaient abondé les comptes de certains partis politiques comme soupçonné à l’époque et sans preuve à l’appui ».

« Le ministre de l’Intérieur a raison quant au fond, mais a péché sur la forme »
La question du financement des partis touche aussi à la souveraineté d’un pays. « Les menaces du financement d’un parti politique à partir de l’étranger sur la souveraineté nationale sont tellement évidentes que le Sénégal, au lendemain de l’installation du président Abdou DIOUF en 1981 et l’ouverture démocratique qui s’en est suivi (suppression de la limitation des partis et des courants de pensée), a adopté la loi 81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques, qui prévoit en son article 3 la « dissolution » par voie réglementaire d’un parti politique qui a « reçu » directement ou indirectement des fonds de l’étranger ou des étrangers établis au Sénégal » explique l’ancien patron de la Centif.

Il rappelle que « cette loi a été modifiée en 1989, même période où le G7 créait le GAFI au sommet de l’Arche à Paris, par la loi n°89.36 du 12 octobre 1989 relative aux partis politiques, qui reprend en son article unique les mêmes dispositions que celles de l’article 3 de la loi de 1981 sur le financement des partis politiques. La loi est très claire sur le financement des partis politiques au Sénégal. Aucune autre interprétation n’est que bavardage juridique relevant de considérations extra-juridiques ». 

« Tout cela pour dire que le ministre de l’Intérieur a raison quant au fond mais a péché sur la forme. Il n’avait pas besoin de balancer à une heure tardive de la nuit un communiqué pour menacer PASTEF de dissolution. La logique voudrait qu’il mette en œuvre les procédures appropriées et sans ambages si les faits reprochés à ce parti sont avérés » estime Ngouda Fall Kane.

Proposition pour un encadrement optimal du financement des partis politiques L’ancien IGE ne s’est pas limité à trancher le débat. Il a cherché, par-delà les dispositions légales existantes en la matière, et dans une démarche prospective, à faire quelques propositions visant un encadrement optimal et une surveillance pertinente du financement des partis politiques. Il s’agit, selon lui, de modifier l’article 42 de la loi 2018-03 du 28 février 2018 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme, portant sur les mesures de surveillance et de contrôle des organismes à but non lucratif en ajoutant au paragraphe 1er les « activités politiques » en plus des activités philanthropiques.

Il suggère d’instaurer le financement public des partis politiques, qui ouvre la possibilité pour l’IGE et la Cour des Comptes de contrôler la gestion financière de ces partis, mais également de circonscrire les cotisations à celles des membres résidant sur le territoire national. En outre, il doit être question d’obliger les partis politiques à ouvrir un registre d’enregistrement des financements reçus qui pourra être consulté par les services compétents du ministère de l’Intérieur avec obligation d’informer ce département et la CENTIF de tous les fonds reçus supérieurs à 1 000 000 FCFA (avec noms et prénoms des parties versantes). Et enfin de faire respecter l’obligation légale de dépôt, à bonne date, par les partis politiques, de leurs états financiers.

Le Témoin

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Lancement de la plateforme « JUBBANTI » : Cheikh Guèye magnifie un outil de refonte démocratique

10 mai 2025

Guy Marius Sagna : «Nous avons été élus sous le slogan Jubb, Jubbal, Jubanti, nous n’avons pas le droit de trahir cette promesse »

8 mai 2025

Assemblée nationale: examen de la mise en accusation de l’ex-ministre Aïssatou Sophie Gladima pour détournement présumé de 193 millions FCFA

8 mai 2025

Commission des lois : le cas Ismaila Madior Fall divise les députés

8 mai 2025

Mise en accusation devant la Haute cour de justice : Moustapha Diop poursuivi pour 2,5 milliards FCfa

8 mai 2025

Haute cour de justice : un préjudice de plus de 52 millions F CFA reproché à Ndeye Saly Diop Dieng

8 mai 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Commission des lois : le cas Ismaila Madior Fall divise les députés

8 mai 2025382 Vues

Haute Cour de justice : Mansour Faye poursuivi pour détournement présumé de 2,749 milliards FCFA

8 mai 2025319 Vues

Vers un Ter plus fluide, connecté et rentable

7 mai 2025282 Vues

Six policiers tués par des manifestants: Retour sur les évènements tragiques du 16 février 1994

6 mai 2025272 Vues

L’État prévoit de lancer 3 pôles d’ici la fin de l’année

7 mai 2025231 Vues

Vélingara : terrible accident impliquant un car transportant des élèves, plusieurs morts et blessés graves

3 mai 2025228 Vues

Financement interne: Une levée de 193 milliards FCFA sur le marché de l’UMOA qui dépasse les attentes

5 mai 2025217 Vues

Effondrement d’un immeuble à Ngor

8 mai 2025202 Vues

filières scientifiques: Baisse du nombre de candidats au Baccalauréat 2025

6 mai 2025185 Vues

Pétrole et gaz : Le Sénégal renforce sa position sur le marché international

5 mai 2025178 Vues

Conseil supérieur de la magistrature : pourquoi le chef de l’État doit rester, selon Ousmane Kane

7 mai 2025171 Vues
Ne ratez pas!
Société

Abass Fall : “Le projet Ensemble a renforcé l’action de l’État dans le monde du travail”

Par Dakar Matin10 mai 202554 Vues

Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall, a…

Mabouba Diagne : « Le Sénégal est résolument engagé dans la transformation des systèmes alimentaires »

10 mai 2025

Sécurité maritime: 118 navires sénégalais inspectés par l’Artp en 2024

10 mai 2025

Ousmane Sonko au guide religieux El Hadj Ousmane Bodian: « Le Chef de l’État sollicite vos prières pour une paix définitive en Casamance »

10 mai 2025

Lancement de la plateforme « JUBBANTI » : Cheikh Guèye magnifie un outil de refonte démocratique

10 mai 2025

Keur Massar : saisie de plus de 2 milliards FCFA en faux billets

9 mai 2025

Pressenti au Real Madrid, Xabi Alonso annonce son départ du Bayer Leverkusen en fin de saison

9 mai 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Abass Fall : “Le projet Ensemble a renforcé l’action de l’État dans le monde du travail”

10 mai 2025

Mabouba Diagne : « Le Sénégal est résolument engagé dans la transformation des systèmes alimentaires »

10 mai 2025

Sécurité maritime: 118 navires sénégalais inspectés par l’Artp en 2024

10 mai 2025

Ousmane Sonko au guide religieux El Hadj Ousmane Bodian: « Le Chef de l’État sollicite vos prières pour une paix définitive en Casamance »

10 mai 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 321 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 226 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 426 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 946 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.