Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares
  • Décès de l’ancien président nigérian Buhari
  • Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante
  • Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales
  • Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise
  • Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés
  • Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes
  • Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures
  • Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)
  • Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu
  • Ousmane Sonko à Davos : « L’Afrique est l’espace de croissance du XXIe siècle »
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Société»Endettement public : le Gouvernement sénégalais pris en flagrant délit de tricherie par le FMI
Société

Endettement public : le Gouvernement sénégalais pris en flagrant délit de tricherie par le FMI

Par admin14 janvier 2020Aucun commentaire16 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

En décidant ce vendredi de changer les paramètres de gestion de la dette, ce qui a eu pour effet de faire passer le Sénégal d’un statut de pays à risque de surendette- ment faible à modéré, le Fonds monétaire international (FMI) sanctionne la tricherie de l’Etat. Pendant longtemps, en limitant son endettement au seul niveau central, le Gouvernement a pendant longtemps berné les experts du FMI et de la Banque mondiale…

 Jusqu’à une période récente, les experts du ministère de l’Economie et des Finances ont toujours réussi à tromper leurs homologues du FMI et de la Banque mondiale à propos de la dette. En quoi faisant ? Eh bien, en calculant cet endettement du Sénégal uniquement à travers la structure centrale ! 
Autrement dit, il ne faisait entrer en ligne de compte dans cet endettement que ce que lui-même, en tant qu’Etat, empruntait. Et passait sous silence le poids des structures autonomes comme les sociétés nationales et parapubliques (Senelec, la Poste…) et surtout les nombreuses agences. 

Ces structures empruntaient de l’argent auprès des institutions financières mais toujours avec la garantie de l’Etat. Une tricherie qui faisait que, malgré les cris de l’opposition relativement au « mackillage » des chiffres de la dette, le Gouvernement parvenait à se faire attribuer de bonnes notes par les institutions de Bretton Woods. Pendant longtemps, ce « mackillage » a été opéré non seulement pour tromper l’opinion qui n’y connaît que dalle mais aussi — et là, chapeau les artistes de la voltige financière et comptable — le Fmi et la BM. 

La tricherie a été éventée justement par le FMI. Ce qui s’est traduit par le fait que vendredi, le Conseil d’administration du FMI a décidé de sanctionner le Sénégal pris en flagrant délit de manipulation de chiffres. En dégradant la note de notre pays. Ou, plutôt, en changeant son statut. C’est ainsi que le Sénégal est passé du statut de pays à risque de surendettement faible à celui de pays à risque d’endettement modéré du fait. La raison en est l’élargissement du périmètre du stock de la dette qui ne prend plus seulement en compte la sphère centrale de l’Etat, mais aussi tous ses démembrements. 

Le Sénégal est à 5,5% du plafond communautaire de l’Uemoa 
Pour bien comprendre, avant la découverte de la triche, le risque de la dette du Sénégal n’était calculé uniquement que sur la dette centrale. Désormais, il pèse autant sur l’Etat central que sur les entreprises parapubliques. Le risque créé par la nouvelle situation marquée par le changement de statut, c’est de voir l’Etat atteindre rapidement le plafond communautaire de l’Uemoa. « L’Etat a un sérieux problème de liquidités. Nous nous situons à un taux d’endettement de 64,5% du PIB alors que la limite communautaire se situe à 70 %. 
Or, pendant longtemps, les pouvoirs publics ont trompé leurs partenaires de la Banque mondiale et du FMI dans les chiffres d’endettement parce qu’ils ne communiquaient que sur l’endettement de l’Etat central en laissant de côté celui de ses démembrements comme les agences et les directions générales des sociétés nationales. Le taux de 64,5 % vient de la Banque mondiale. Il prend en compte autant l’endettement du pouvoir central que celui de ses démembrements. Donc, on n’est pas loin de la barre fatidique des 70 %. L’Etat a presque at- teint le plafond des 70 % » souligne le chercheur économiste Cheikh Ahmadou Bamba Diagne de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. 

Pour autant, notre interlocuteur refuse de parler de « tricherie » du Sénégal. Le mot sonne un peu lourd pour lui. « Les gens oublient que le Fmi ne perd pas du temps pour contrôler le Sénégal. Le Fmi met souvent en place une stratégie de collecte d’informations orientée vers des agents de la démographie et de la statistique notamment un organe comme l’Agence Nationale de la Statistique et de Démographie qui font le job pour l’institution de Bretton Woods. Cela dit, à l’aune de la dégradation de la note du Sénégal, l’on peut se demander si l’ANSD fait le travail sérieusement ? » estime le chercheur. Qui cite l’exemple d’une agence publique comme l’Ageroute qui dépense des centaines de milliards de francs pour construire des ponts et des routes. Si elle s’endette pour réaliser ces chantiers, c’est de l’argent qu’elle prend de l’Etat. « L’endettement de l’Ageroute, c’est l’Etat. 

C’est le cas du PUMA, du PUDC et des nombreuses agences budgétivores. L’Etat sait très bien ce qu’il faisait. Seulement voilà, les bailleurs de fonds n’avaient jamais une idée globale du niveau d’endettement de l’Etat. Ce qui pouvait impacter sur la confiance de nos partenaires à nous prêter de l’argent. Tant que ces emprunts n’étaient pas comptabilisés dans l’endettement public, le Sénégal présentait des niveaux faibles de stock de dettes. Le changement de statut d’endettement faible à modéré induit le risque de voir notre pays crever rapidement le plafond rapidement puisqu’on est à 64,5 % du PIB par rapport aux critères de convergence de l’Uemoa arrêtés à 70 % du PIB. On va crever le plafond sous peu. A par- tir de 70 %, on ne peut plus emprunter. Le Sénégal risque alors de tomber dans les fonds bras des Vautours. Ce sont des fonds spéculatifs qui vont acheter à bas prix le crédit du Sénégal pour le revendre à un taux d’intérêt plus élevé.

L’Etat est très conscient de la situation. Il est entrain de serrer la ceinture et de rétablir la vérité des prix, éliminer les subventions tout en augmentant les prix de certaines denrées alimentaires et des hydrocarbures. Cette situation explique aussi pourquoi même si les organisations syndicales vont en grève, l’Etat ne peut pas satisfaire leurs revendications du fait qu’il n’a qu’une seule préoccupation, c’est de payer sa dette » analyse le chercheur économiste Cheikh Ahmadou Bamba Diagne de l’université de Dakar. 

Le directeur des Finances et du Budget Moustapha Ba rassure 
La dégradation de la note du Sénégal n’ébranle pas le directeur des Finances et du Budget, Moustapha Ba. Ce dernier a évoqué le sujet avec des journalistes triés sur le volet ce dimanche. Selon Moustapha Ba, le stock de la dette publique nationale totale est arrêté à 7 339 milliards de francs CFA au 31 décembre 2019 et est projeté à 8 076,6 milliards de francs en 2020 alors qu’il est plafonné à 9 114 milliards de francs CFA, la dette contingente incluse. Un plafond que, selon le directeur des Finances et du Budget, le Sénégal ne pourra pas crever. Il a aussi donné des assurances qu’il n’y aucune inquiétude à se faire puisque tous les projets du Plan d’actions prioritaires (Pap) 2 (2019-2023) du Pse, sont déjà dans le « cadrage »,. 

Mieux, soutient-il, l’Etat a une marge de manœuvre confortable et il lui faudra justifier de nouvelles ressources pour engager de nouveaux projets. « Les pays à risque de surendettement modéré (tous les pays de l’Uemoa et de la Cedeao, Kenya, etc.) ont des indicateurs en dessous des seuils, voire en léger dépassement ponctuel de ces seuils (en raison des emprunts nécessaires à contracter pour réaliser les investissements requis pour le développe- ment économique et social du pays).

De plus, des tests de résistance (simulation du Fmi) indiquent qu’en cas de chocs exogènes ou de changement brusque de politique macroéconomique, les seuils pourraient être dé- passés. Dans le cas du Sénégal, ce qu’on pourrait craindre c’est une baisse drastique des exportations, une baisse des recettes fis- cales ou un repli prononcé de la crois- sance», explique-t-il. 

Selon Moustapha Ba, si on évalue le cadre macro-économique actuel et futur sur la période du Pap 2, il s’avère que les projections tablent sur une croissance moyenne de 9 % (2019-2023) dont 7 % en 2020, croissance sur la base de laquelle le budget 2020 a été bâti. De plus, jure le directeur des Finances et du Budget, les recettes fiscales sont prévues largement en hausse sur toute la période considérée.

Cette hypothèse est confortée, selon lui et d’une part, par les résultats de 2019 où les objectifs de recettes d’un montant de 2 561,6 milliards de francs CFA ont été atteints avec une progression de 555,98 milliards de francs CFA par rapport à 2018 (2 005,620 milliards de francs CFA) et, d’autre part, par la Stratégie de recettes à moyen terme qui permet d’élargir l’assiette.

« Les exportations de biens et de services connaissent un trend haussier, ce qui s’est traduit par une baisse continue du déficit du compte courant passant de 8,6 % du Pib en 2012 à 7 % du Pib en 2019 et les perspectives sont très favorables avec des exportations qui seront multipliées par 2,5 à l’horizon 2023 » conclut-il.  

Le Témoin 

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
admin

Articles similaires

Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes

26 juin 2025

Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu

26 juin 2025

Touba: trois morts et deux blessés dans un nouvel effondrement de bâtiment

25 juin 2025

Campagne de tir des Armées : la Gendarmerie nationale, dans l’efficacité opérationnelle

25 juin 2025

Cyberattaque à la Banque Sunu (ex-Bicis) : plus de 200 millions de FCFA détournés, un vaste réseau dans le viseur

24 juin 2025

Santé maternelle et infantile : les avancées du Sénégal saluées au Countdown 2025

20 juin 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

14 juillet 2025120 Vues

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 202536 Vues

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 202534 Vues

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 202519 Vues

Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures

26 juin 202516 Vues

Bassirou Diomaye Faye attendu en Espagne pour la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement

26 juin 202510 Vues

Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)

26 juin 20258 Vues

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 20257 Vues

Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu

26 juin 20257 Vues

Conseil des ministres : les 5 points à retenir

25 juin 20255 Vues

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 20254 Vues
Ne ratez pas!
Economie

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

Par Dakar Matin14 juillet 2025120 Vues

La Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps), affiliée au parti Patriotes africains du Sénégal pour le…

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 2025

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 2025

Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes

26 juin 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

14 juillet 2025

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 346 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 245 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 963 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.