Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares
  • Décès de l’ancien président nigérian Buhari
  • Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante
  • Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales
  • Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise
  • Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés
  • Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes
  • Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures
  • Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)
  • Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu
  • Ousmane Sonko à Davos : « L’Afrique est l’espace de croissance du XXIe siècle »
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Politique»«La suppression des villes n’est pas politique»
Politique

«La suppression des villes n’est pas politique»

Par Dakar Matin2 janvier 2021Updated:2 janvier 2021Aucun commentaire106 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

La solennité d’un message à la Nation ne permet pas d’aborder des questions à débat ou à polémique. Il n’y a que ce face-à-face avec la presse pour les évoquer et les clarifier. Le chef de l’Etat s’est prêté, comme c’est le cas depuis quelques années, à ce «after-discours». Affaire Aliou Sall, suppression des villes, 3ème mandat, amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall…

L’amnistie pour Karim et Khalifa «pas à l’ordre du jour»
Il a été question, il y a quelques semaines, d’un projet de loi d’amnistie en faveur de Karim Wade et Khalifa Sall. Mais le chef de l’Etat ne semble pas se presser pour que les deux opposants, qui ne peuvent être ni électeurs ni éligibles, retrouvent leurs droits civiques et politiques. «Je ne voudrais pas personnaliser les débats. Mais ce débat (sur l’amnistie) n’est pas encore à l’ordre du jour. Donc je n’irai pas plus loin», a-t-il répondu. Macky Sall s’est aussi prononcé sur ses relations avec son prédécesseur. «Abdoulaye est non seulement un père pour moi, mais il a été surtout mon mentor en politique. Nous avons eu des divergences à un moment donné, mais qu’il faut inscrire dans le cadre politique. Mais Me Wade reste un politicien et personne ne peut le lui enlever. Il est vrai que je devais lui rendre une visite, mais entre-temps il y a eu le Covid-19 qui exigeait une distanciation. Par conséquent, ce n’était pas un moment idéal pour le faire», a-t-il expliqué. Interrogé sur ses «prouesses» de rallier ses adversaires les plus irréductibles, le Président Sall, qui ne le voit pas ainsi, dit : «Quand on peut avoir des convergences de vues dans le dialogue, c’est qu’on peut aussi travailler ensemble. Malheureusement au Sénégal, quand quelqu’un rejoint le pouvoir, il est le diable. Mais quand il est dans l’opposition, il est un héros. C’est à ne rien y comprendre ! Nous avons aussi besoin d’une opposition. Comment deux adversaires, l’un Président, l’autre deuxième, arrivent à se retrouver dans l’intérêt du pays ? C’est le charme de notre démocratie.»

«La suppression des villes n’est pas destinée à une personne»
Oumar Guèye n’a donc fait que porter la parole de son patron et ça ne pouvait être autrement d’ailleurs. C’est la première fois que le chef de l’Etat parle de la suppression des villes qui fait débat. Après avoir fait la genèse de la décentralisation, Macky Sall a indiqué que le statut de ville est devenu caduc. Sauf que certains voient dans cette réforme annoncée des «manœuvres politiques» pour combattre Khalifa Sall. «On n’a pas besoin de personnaliser les débats», a dit d’emblée le chef de l’Etat. Qui explique : «(…) En réalité, c’est le Parti socialiste – ce n’est pas pour provoquer – qui était là, qui a calqué sur ses coordinations, sur les communes d’arrondissement. L’Acte 3 a consacré le département comme collectivité territoriale. La ville flotte parce que les communes d’arrondissement sont devenues de plein exercice, donc d’égale dignité avec les mairies de ville. Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès sont les 5 villes. Pourquoi Saint-Louis, Ziguinchor ou d’autres ne réclameraient pas le statut de ville ? Donc si c’était une question politique, même si on enlèverait la ville et on mettait le département, le vainqueur de la ville serait le vainqueur du département. Alors où est le problème ? La question est que la réforme entraîne la caducité du statut de la ville. Maintenant, l’argent de la ville doit descendre aux communes. Et il faudra trouver d’autres compétences aux départements comme la fiscalité. Donc c’est une réforme qui n’est pas destinée à une personne.» Macky Sall réfute, par conséquent, toute idée de peur de perdre Dakar. Et il argumente : «Depuis que je suis là, il y a eu 7 élections : J’étais premier au premier et second tour de la Présidentielle de 2012. Ma coalition a remporté les Législatives de la même année, mais elle a perdu Dakar aux Locales de 2014. En 2016 avec le Référendum, j’ai battu campagne et le ‘’Oui’’ a remporté à 55% le département de Dakar. En 2017, nous avons encore gagné les Législatives à Dakar, tout comme à la Présidentielle de 2019. Je remercie les Dakarois qui me renouvellent sans cesse leur confiance. Donc c’est moi qui suis redevable de Dakar. 7 combats, 6 victoires, 1 défaite et on dit vous avez peur de perdre Dakar. Pourquoi on aurait peur ? C’est vrai que les élections locales ne sont pas une élection nationale, c’est un combat à la base. Et moi je ne boxe plus dans cette catégorie. J’ai été maire de Fatick.» Le Président a rappelé d’ailleurs que cette question sera discutée dans le cadre de la Commission décentralisation et territorialisation des politiques publiques du dialogue national. Par conséquent, il estime qu’il n’y a pas de forcing. Selon lui, les Locales devaient se tenir, mais «c’est l’opposition qui a réclamé l’audit du fichier, qui date de 2016 d’ailleurs avec des cartes biométriques et l’évaluation du processus. Voilà ce qui a retardé les Locales. Quand ce sera fait, on ira aux élections. On ouvrira l’arène», a-t-il dit.

«Ni oui ni non»
C’est devenu presque un rituel. Comme l’an dernier à la même occasion, la presse a interpellé le chef de l’Etat sur son éventuelle candidature en 2024. Il maintient son «ni oui ni non». «Rien n’a changé entre l’année dernière et aujourd’hui sur cette question. Donc ma réponse reste la même. J’ai été élu par le Peuple. D’autres ont posé la question avant vous en 2017, 2018. Le moment venu, j’en parlerai. J’ai dit à mes camarades de parti de ne pas en parler parce que nous avons été réélus pour travailler. Je ne peux pas empêcher ceux qui ne sont pas avec nous de le faire. Mais je ne peux l’accepter venant de membres de mon parti ou de ma coalition parce que cette question n’est pas à l’ordre du jour», insiste Macky Sall. Sur le fameux «mbourou ak soow» évoqué par le leader de Rewmi, Macky Sall dit : «Idrissa est un acteur politique de premier plan, dou tiouné (amateur). Nous avons discuté et nous sommes tombés d’accord. Il n’y a aucun deal ou des engagements sur quoi que ce soit à part travailler dans l’intérêt du Sénégal.»

«Le Premier ministre n’a aucun pouvoir»
Beaucoup d’observateurs sont convaincus que le Président va restaurer le poste de Premier ministre. Mais les arguments servis hier par l’intéressé ne suggèrent pas une telle éventualité. «Il n’y a pas de répartition des pouvoirs entre le président de la République et le Premier ministre. J’ai été le Premier ministre de Wade, mais c’est lui qui dirigeait le pays et pas moi. Le Premier ministre n’a aucun pouvoir, même s’il a des responsabilités, comme l’administration, qu’on lui a déléguées», a-t-il rappelé. Il ajoute que le pouvoir appartient à celui qui est élu et sous ce rapport, la suppression du poste de Pm ne crée en rien un hyper présidentialisme. Ce, d’autant plus que le Président puise ses pouvoirs de la Constitution. «C’est lui qui nomme le gouvernement avec ou sans Pm. Est-ce que le gouvernement travaille aujourd’hui ou pas ? Donc le pouvoir exécutif est exercé par le président de la République, clé de voûte des institutions. L’Assemblée nationale, c’est une question de majorité qui soutient le président de la République. Si je n’avais pas la majorité, est-ce j’aurais pu faire passer ma politique ?», a-t-il dit.

Lequotidien

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Conseil des ministres : les 5 points à retenir

25 juin 2025

Guerre en Iran : Le Sénégal rapatrie une cinquantaine de ses ressortissants via la Turquie

24 juin 2025

Visite officielle en Chine : Ousmane Sonko entame sa tournée à Hangzhou, dans la province du Zhejiang

21 juin 2025

Sommet Cedeoa : Le chef de l’Etat attendu à Abuja, ce samedi

21 juin 2025

Visite du PM Ousmane Sonko en Chine: Des rencontres prévues avec la communauté sénégalaise

20 juin 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

14 juillet 2025100 Vues

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 202533 Vues

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 202533 Vues

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 202517 Vues

Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures

26 juin 202515 Vues

Bassirou Diomaye Faye attendu en Espagne pour la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement

26 juin 202510 Vues

Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)

26 juin 20258 Vues

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 20257 Vues

Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu

26 juin 20257 Vues

Conseil des ministres : les 5 points à retenir

25 juin 20255 Vues

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 20254 Vues
Ne ratez pas!
Economie

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

Par Dakar Matin14 juillet 2025100 Vues

La Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps), affiliée au parti Patriotes africains du Sénégal pour le…

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 2025

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 2025

Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes

26 juin 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

14 juillet 2025

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 346 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 245 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 963 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.