Foucades féministes

par Dakar Matin

Vous savez certainement ce que le vilain Kàccoor Bi pense de nos féministes locales et surtout celles d’entre elles qui sont « radicales ». Ou folles furieuses, c’est selon. J’attends toujours que ces enragées m’expliquent ce qui les différencie des autres qui se prétendent telles. Molles, tendres, voire douces, assumées ou non assumées. Là se trouve certainement la différence. Depuis que certaines d’entre les pionnières se sont retrouvées dans des ménages polygames, je me disais qu’il n’existait plus de meufs se réclamant de ce mouvement. Mais apparemment, y en a qui s’accrochent encore à ces combats d’occidentales voire de blanches pendant que les pionnières se sont mises dans les rangs, gérant leurs Aladji Aass avec force « diongé ». Bon, nos féministes n’ont sans doute pas tort de désirer encore des postes ministériels. Leurs compétences sont reconnues ici et ailleurs dans le monde. Sur ce point, je les retrouve dans leur combat. Serigne Bass, qui n’est pas misogyne, doit satisfaire leurs doléances. L’Etat est assez vaste pour qu’elles puissent servir ailleurs la République que dans un gouvernement. Leur statut usurpé de féministes dans ce beau pays, il est temps qu’elles le mettent aux vestiaires pour se soumettre à la dure loi. « Si c’est réclamer les droits de la Femme sur le plan social, professionnel et religieux, le respect réciproque tout en étant soumise à un mari raisonnable, responsable et respectable, qui se comporte comme le mari religieux cité ci-dessus… alors, je suis féministe. Je n’ai jamais réclamé l’égalité entre homme et femme car, quelque part, je me sens supérieure à l’homme en ce sens que lui, est incapable d’enfanter. Or, c’est le plus grand rôle qu’un être humain puisse jouer sur terre. Je suis l’alliée de Dieu pour la continuité des espèces. « Na ndey di ndey, baay di baay, gune di doom », ainsi parlait la regrettée romancière, Mame Younouss Sèye, à la question de savoir si elle se considérait comme une féministe. Sa belle sentence résume tout. Aucun homme n’est supérieur à la femme. A celles qui dénoncent la polygamie et qui, toutes griffes dehors, hurlent avec les Occidentaux qui cautionnent l’homosexualité, et condamnent la polygamie, une autre belle plume nous disait préférer un mari polygame à un coureur de jupons. Mesdames et mesdemoiselles, vivez cette belle vie pour vous éviter des crises hormonales, l’homme étant naturellement polygame. Parole de Kaccoor !


KACCOOR BI – LE TEMOIN

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